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Synopsis
Arizona, 1881. Le Sergent Rutledge, soldat noir, est accusé du viol d'une jeune fille blanche et du meurtre de son père. Il est alors jugé en cours martiale. Qui de l'accusation, qui dresse un portrait accablant et raciste du sergent, ou de Mary Beecher, seul témoin à décharge, saura convaincre le juge et faire éclater la vérité ?
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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405 abonnés
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3,0
Publiée le 22 juillet 2018
Film dénonciateur, "Sergeant Rutledge" est à la fois un film de procès (le récit-cadre se déroule dans un tribunal et examine l'accusation du sergent noir) et un western (les flashbacks qui justifient l'innocence de Rutledge). Ford capte avec un mélange de tension et d'humour qui lui est propre la gêne de l'audience à voir une "personne de couleur" être défendue par un soldat blanc, la peur des magistrats d'entendre prononcer le mot ...
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Plume231
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2 324 abonnés
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4,0
Publiée le 20 août 2009
Un très beau plaidoyer contre l'intolérance où le réalisateur John Ford montre que le racisme n'est pas forcèment qu'une affaire de paroles menaçantes ou de grands gestes bléssants mais qui peut aussi au contraire s'exprimer par de petits gestes (voir le soldat qui se bouche le nez à l'approche de l'accusé au début du film !) ou de petites paroles. Par raconter son récit, Ford utilise la méthode des flash-backs qu'il utilisera deux ...
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Un visiteur
5,0
Publiée le 25 janvier 2014
Parmi la filmographie de John Ford, Le sergent noir fait figure de film détonant, surtout à l'époque de sa sortie, en 1960, où les noirs américains bataillent pour la reconnaissance de leurs droits civiques. Ford, souvent qualifié à tort de conservateur, fait preuve d'audace en réalisant un film courageux et humaniste. Il utilise abondamment le flashback, ce qui facilite et agrément aisément la compréhension du scénario, au lieu de se ...
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Benjamin A
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525 abonnés
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4,0
Publiée le 26 mai 2014
John Ford est alors en fin de carrière lorsqu’il nous livre « Le sergent noir», un western humaniste où l’on suit le procès autour d’un sergent noir accusé de viol défendu par un lieutenant dans une situation mal embarquée.
Le film s’ouvre dès le début sur le procès militaire où l’on découvre les différents protagonistes, de l’accusé de noir aux deux avocats et John Ford construira son film avec différents flash-back ...
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Pour ce film de procès, Ford utilise la technique du flash-back, qu'il emploiera aussi, notamment, dans L'Homme qui tua Liberty Valance.
Qu'importe l'ivresse, tant que l'on joue bien
Woody Strode raconte que John Ford , insatisfait des répétitions avec pour la scène où son personnage est blessé par balle, entreprit de donner plus de naturel à la scène. Pour ce faire, il énivra l'acteur la veille et charga un assistant de le maintenir dans cet état jusqu'au moment de filmer. La gueule de bois conséquente qui imprégna son jeu sembla pleinement satisfaire Ford.
Le choix de John Ford
Woody Strode, connu également par la suite pour son apparition dans Spartacus , n'avait jusqu'alors interprété que des rôles mineurs (comme dans La Gloire et la peur et Panique à bord) Il fut choisi par John Ford pour le rôle principal malgré l'avis du studio Warner, qui souhaitait engager un acteur de couleur plus connu tel que Sydney Poitier (L'Homme qui tua la peur ) ou Harry Belafonte (Le Monde, la chair et le diable ). Les deux hommes tourn
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