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Synopsis
1840. Qui aurait bien pu imaginer que ce jeune garçon lisant la Bible dans une cabane de chasse perdue au milieu des bois, deviendrait un jour capitaine de navire baleinier ? Personne. Et pourtant, de mains tendues en coups reçus, Achab grandit et s'empare des océans. Devenu un capitaine redoutable, il rencontre une baleine éblouissante de blancheur... Moby Dick.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Des notes de piano sur les poils pubiens d’une femme et la caméra procède à un lent travelling le long du corps froids d’une mère décédée. C’est ainsi que s’introduit le voyage de «Capitaine Achab» (France, 2008) de Philippe Ramos. De cette origine du monde selon Courbet à laquelle le plan d’ouverture fait référence jusqu’à la solitude d’un homme en pleine mer, Ramos réalise un voyage intime dans les profondeurs d’un ...
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Fritz L
150 abonnés
767 critiques
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5,0
Publiée le 19 février 2008
« La capitaine Achab », par son approche résolument littéraire et picturale, assène avec ingéniosité et force un grand coup dans le conformisme ambiant qui règne en maître sur la production cinématographique. Le film est tout sauf consensuel. Découpé en cinq chapitres, il place la fiction dans la fiction. L’impressionnant Capitaine Achab pour Ismaël, n’est plus seulement l’entité aqueuse, nébuleuse qui commande le Pequod. On ...
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benoitparis
87 abonnés
1 277 critiques
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4,0
Publiée le 6 décembre 2009
Le réalisateur a l’audace de réinventer la roman de Melville pour un restituer la substance. Il évoque les lieux et l’époque plutôt qu’il les reconstitue. Le résultat est vraiment intéressant. La stylisation touche par moment au maniérisme (dans la direction d’acteur notamment) mais par contre la nature est magnifiquement filmée. Il y a de très belles idées visuelles dans la mise en scène finale de la confrontation avec Moby ...
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Un visiteur
4,0
Publiée le 4 juin 2011
plusieurs voix pour un seul et même homme!! le grand achab!!! j'ai adorer moby dick ! et j'adore capitaine Achab bravo a ce nouveau grand réalisateur français! la bo de plus est très belle!!
En plus d'être le réalisateur et le scénariste, Philippe Ramos a aussi assuré le montage du film. Chose plus rare, il a également conçu les décors : "C'est peut-être paradoxal avec le cinéma qui est un art où la notion d'équipe est importante, explique-t-il, mais j'aime le travail en solitaire. Alors, partir seul en repérage, choisir moi-même les décors, m'est naturel."
Le récit d'une vie
Philippe Ramos : "Ma première idée était de raconter, non pas une étape de la vie de ce capitaine comme c'est le cas dans Moby Dick, mais toute une existence, de la naissance à la mort : le plan d'ouverture du film est un gros plan sur le sexe de la mère, qui semble nous dire "voici où tout commence"... Et le plan de fermeture du film est un plan sur le ciel, qui nous dirait plutôt, "voici où tout finit"... Entre ses deux plans, un peu plus de qu
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Un nouvel Achab
La plus célèbre adaptation de Moby Dick au cinéma est sans doute celle réalisée par John Huston avec Gregory Peck dans le rôle d'Achab. Philippe Ramos explique en quoi sa vision du Capitaine est différente : "John Huston a choisi, à ses risques et périls, de rester très proche de ce livre dont la majesté poétique est effectivement écrasante... En ce qui me concerne, il n'a jamais été question de faire une adaptation de Moby Dick. J'ai travaillé à
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Cette histoire est une page de littérature du XIXème. Un récit poétique aux nuances libertines. Entre deux notes de musique et les origines du monde selon Gustave Courbet se dresse le portrait d'un homme de pleine mer. Un homme seul, terni par la vie et coupé du monde, attisé par l'appel du grand large. Philippe Ramos nous invite pour un voyage intimiste dans les arcanes d'une légendes: Moby Dick et son chasseur dévoué, le Capitaine Achab, illustre personnalité indéchiffrable de son époque. Sous une douceur apaisante narrée de vers romanesques naquit la grandeur d'un homme. L’œuvre d'Herman Melville se déploie sous nos yeux en 5 chapitres pour une mise à nue émouvante. La mise en scène ne laisse pas indifférent; levé de rideau sur un corps dénudé, inerte, dévoilé sous un lent traveling. La mort aux accents poétiques, presque aériens. L'influence picturale du claire/obscure nous guide à travers cette odyssée improbable, depuis l'innocence vagabonde d'un jeune garçon à l'obstination aveugle d'un cœur devenu de marbre. Le scénario se déroule comme un long fleuve tranquille sous des teintes baroques et authentiques sous forcément nous submerger d’ennui. Dans un esprit manichéen, le cinéaste nous amène progressivement à l'affrontement final, sans débordement de violence, tout en finesse. Du cinéma français à caractère d'auteur sous des ères de téléfilm du dimanche. Apaisant et envoutant. 3/5