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Synopsis
Interdit aux moins de 16 ans
Deux trajectoires évoluent dans des directions opposées. Olga, jeune infirmière ukrainienne, part à la recherche du bonheur à l'Ouest où elle devient femme de ménage en Autriche. Paul était agent de sécurité à Vienne. Au chômage, il prend la route avec son beau-père vers l'Est, en direction de l'Ukraine. Deux destins de jeunes gens à la recherche d'une nouvelle chance, qui se voient confrontés à la réalité crue. Deux histoires sur la quête du bonheur et de l'argent, sur le côté effrayant de la sexualité, de la mort et sur l'art de brosser les dents d'un renard empaillé.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Présenté en compétition au Festival de Cannes 2007, "Import/Export", film du quinquagénaire autrichien Ulrich Seidl, ne sort que 2 ans après et c'est étonnant. Etonnant, car c'était un des meilleurs films d'un Festival de Cannes particulièrement riche en films de qualité. Ce qui est également étonnant, c'est qu'on puisse aimer un film qui montre de façon aussi cru le mouroir d'un hôpital autrichien ainsi que l'assouvissement sexuel, ...
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norman06
245 abonnés
1 526 critiques
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4,0
Publiée le 7 janvier 2009
Une description singulière de ces petits détails décalés (gestuelle, accessoires, vêtements) d'un monde faussement simple. Mais le cinéaste pourrait avec fierté revendiquer la filiation d'un Tati pour le cinéma classique et d'un Kaurismäki pour le contemporain. Il est en outre courageux dans sa volonté de filmer sans concessions des personnages et des situations qui suscitent d'ordinaire l'autocensure de ses pairs et le malaise du ...
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cristal
152 abonnés
789 critiques
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3,5
Publiée le 2 mai 2011
Olga part à L'ouest, Paul à l'Est. L'une découvre Vienne quand l'autre découvre l'Ukraine. L'une était infirmière, l'autre agent de surveillance la nuit. Import, Export. Elle va devenir ce qu'elle peut (un morceau de commerce), travaillant dans un centre pornographique, devenant l'une de ces femmes sous-payées dont le métier consiste à obéir aux ordres d'internautes pervers, devant se masturber violemment ou se lécher les seins dans ...
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Un visiteur
3,5
Publiée le 25 août 2010
Import Export est avant tout un film parallèle où l'un des deux personnages l'emporte sur l'autre. Ainsi, le film nous démontre la dureté de la vie d'une Ukrainienne qui, en restant au pays sera mal payée qu'elle soit infirmière ou webpornographe, et qui ne sera jamais reconnu dans son pays d'expatriation, ici l'Autriche. Ici, l'espoir n'a qu'une mince flamme, dure et âpre à la fois.
Import Export s'intéresse aux flux migratoires entre l'Est et l'Ouest. Le réalisateur Ulrich Seidl explique que son attirance initiale pour l'exportation de la force de travail a donné naissance au long-métrage : "C'est en travaillant à un autre film que j'ai eu l'idée de faire celui-ci. Lorsque je préparais Zur Lage, un documentaire en plusieurs parties, j'ai rencontré une famille de prolétaires dont tous les membres étaient au chômage. J'y ai v
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Difficultés de tournage
Le tournage d'Import Export s'est déroulé dans des conditions extrêmes : moins trente degrés en Ukraine, proximité avec des mourants en Autriche... Le réalisateur Ulrich Seidl, qui considère "que les images intenses et extrêmes ne peuvent voir le jour que dans des conditions elles-mêmes intenses et extrêmes", revient sur le tournage aux côtés de personnes mourantes : "Les seules difficultés sont venues de l'administration et du personnel. J'ai fa
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Ulrich Seidl : un réalisateur qui dérange
Au tarvers de sa filmographie (dont le remarqué Dog days, Grand Prix du Jury à Venise), Ulrich Seidl s'est affirmé comme un cinéaste résolument provocateur et dérangeant. Il explique sa vision : "Mon propos n'est pas uniquement de divertir le spectateur, mais aussi de le toucher, voire de le déranger. Mes films ne critiquent pas des personnes, mais la société dans laquelle ils vivent. Et j'ai une conception claire de la dignité. Un film atteint s
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