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Synopsis et détails
Dans une colonie d'immigrants juifs d'Entre Rios, en Argentine, à la fin du 19e siècle, le film raconte l'histoire de Gertrudis. Sa famille l'a toujours trouvée laide, qu'elle soit bébé, petite fille ou adolescente. Devenue femme, les gens du village s'accordent aussi à la trouver décidemment laide. C'est seulement quelques années plus tard, mariée et mère de famille, qu'elle sera vue autrement par un photographe français, artiste surréaliste, qui gagne sa vie en faisant des portraits de famille. Il va être le seul à découvrir, avec un autre regard, la beauté particulière de cette femme, la richesse et la créativité de son monde intérieur. A travers son "regard", Gertrudis commencera à "se voir".
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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2225 abonnés
Lire ses 5 117 critiques
1,0
Publiée le 11 août 2009
Déception pour ce film qui avait de quoi promettre une fable douce amère sur les apparences sur fond de poésie bucolique. Les points forts du film sont esthétique, la photographie est superbe, un soin évident a été apporté aux costumes. Les acteurs sont tous impeccables même si on ne peut s'empêcher de penser que l'héroïne aurait pu être plus laide afin d'épaissir le propos. Le soucis vient de la faiblesse du scénario ; la mise en ...
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velocio
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496 abonnés
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5,0
Publiée le 3 octobre 2009
Il y a 4 ans, un film argentin superbe avait enchanté tous les spectateurs ayant eu la chance de le voir. Ce film, c'était "El Cielito" et il était l'oeuvre de Maria Victoria Menis. "La Camara oscura", coproduction franco-argentine, prouve que cette réalisatrice est vraiment une grande. Ce film se déroule dans les années 20, dans l'Entre-Rios, c'est à dire dans le nord de l'Argentine, pas très loin du Paraguay et de l'Uruguay. Une femme ...
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traversay1
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1152 abonnés
Lire ses 3 423 critiques
4,0
Publiée le 1 août 2009
La camara oscura est un film fragile, énigmatique, qui désoriente si on y cherche une vérité incontestable. Non, il faut se laisser emporter par son tempo lent et langoureux, se délecter de ses images panthéistes, savourer les silences et les regards, paresser dans cette propriété de l'Argentine rurale du début du 20ème siècle. Maria Victoria Menis a choisi une héroïne d'une grande laideur,timide et effacée jusqu'à disparaître des ...
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JR Les Iffs
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31 abonnés
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5,0
Publiée le 3 février 2013
Très beau film argentin. C'est l'histoire d'une femme complexée par sa soi-disant laideur, idée qu'on lui a inculquée dès l'enfance. Venant d'une famille d'émigré juif russe installé en Argentine, elle y a fondé une famille, mais est toujours en retrait de la vie familiale. La venue d'un photographe français va lui faire découvrir sa vraie valeur de femme grâce à la photographie, et au talent du photographe.
C'est une belle ...
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La Camara Oscura est l'adaptation cinéma d'un roman homonyme écrit par Angélica Gorodischer. "C'est un roman que j'ai lu il y a douze ans, explique la réalisatrice. Je l'ai depuis lors toujours gardé dans un coin de ma tête. C'est le thème du regard qui m'a beaucoup intéressé. Je suis réalisatrice de cinéma, et le regard est un sujet qui m'enchante."
Note d'intention
Pour Maria Victoria Menis, La Camara Oscura s'intéresse avant tout à la façon dont on se regarde soi-même et à la façon qu'ont les autres de vous regarder. "C'est aussi une réflexion sur la beauté et la laideur, ajoute la réalisatrice. Ces deux thèmes éternels me semblent tenir une place importante en Argentine. J'aime beaucoup l'idée de jouer avec la photo, l'imagination des personnages, utiliser différentes techniques comme le dessin animé...
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Un attrait pour la marginalité
En faisant de son héroïne une jeune femme à qui l'on reproche sa laideur, Maria Victoria Menis montre une fois de plus qu'elle aime travailler sur des personnages que l'on peut considérer comme "des perdants, des marginaux, que la société ne regarde pas d'un bon oeil". "Ce sont des personnages qui sont en dehors des canons de beauté habituels (La Camara Oscura), ou des normes sociales et économiques (El Cielito)", ajoute-t-el...
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