Après une mise en place convenable, l'horreur tombe vite à plat pour « décrire » un vrai phénomène, que les Japonais appellent des hikkimori. À force de le tirer par les cheveux l'on se perd à comprendre le mobile des vilaines vengeresses, qui trop souvent semblent échappées du tout premier casting de « Ring », lorsqu'il fallait rouler des yeux sous de raides cheveux noirs. Toute l'atmosphère est contenue dans quelques mouvements secs de bras ou de mains, entrecoupés d'éclats, de souffles mystérieux, et de balayages de caméra propres à endormir. Soudain le film d'horreur bascule dans une très énergique enquête du type bon sang, mais c'est bien sûr. Sapristi, que n'ai-je choisi de retrouver le bouton d'avance rapide, et m'épargner les longueurs ratées pour découvrir en fin la cruelle histoire résumée avec plus d'à propos.