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Synopsis
L'ex-petite amie du détective privé Doc Sportello surgit un beau jour, en lui racontant qu'elle est tombée amoureuse d'un promoteur immobilier milliardaire : elle craint que l'épouse de ce dernier et son amant ne conspirent tous les deux pour faire interner le milliardaire… Mais ce n'est pas si simple… C'est la toute fin des psychédéliques années 60, et la paranoïa règne en maître. Doc sait bien que, tout comme "trip" ou "démentiel", "amour" est l'un de ces mots galvaudés à force d'être utilisés – sauf que celui-là n'attire que les ennuis.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Et voilà que pour son nouveau film le génie Paul Thomas Anderson adapte le livre dérangé de Thomas Pynchon, c'est le genre de bouquin qui d'après certains semble inadaptable, que voilà justement un défi pour ce bon vieux... enfin pas tant que ça, Anderson.
Pas mal critiqué et même traité de pire film du réalisateur Inherent Vice est loin de valoir ces mots, certes ce n'est peut être pas la plus importante des œuvres du monsieur ...
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cylon86
2 051 abonnés
4 430 critiques
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4,0
Publiée le 4 mars 2015
Après "The Master", Paul Thomas Anderson retrouve Joaquin Phoenix, cette fois-ci pour un polar un brin déjanté se déroulant dans les 70's et qui fleure bon la marijuana. Adaptation d'un roman de Thomas Pynchon, "Inherent Vice" repose sur des personnages hauts en couleur (un promoteur immobilier qui aime avoir des femmes nues sur ses cravates, un saxophoniste qui se fait passer pour mort, un dentiste pervers, un flic qui déteste les hippies) ...
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MaxLaMenace89
56 abonnés
282 critiques
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3,5
Publiée le 7 mars 2015
Depuis The Master, Paul Thomas Anderson semble assumer radicalement ses exigences dans l'accès complexe d'une fascinante aura cinématographique. Inherent Vice emprunte de plein pied ce sentier, vaporeuse paranoïa éclatée dans lequel le spectateur doit totalement se laisser aller pour l'apprécier telle qu'elle est. Épousant l'esprit paumé de Doc, idole Lebowskienne en devenir et interprété par un Joaquin Phoenix effroyablement illuminé, ...
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Zoé B.
432 abonnés
118 critiques
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4,0
Publiée le 6 mars 2015
Pour qui a lu, et aimé, le livre de Thomas Pynchon, il y a comme une évidence : le " Inherent Vice" de Paul Thomas Anderson est une sacrée belle adaptation. D’ailleurs, à ma connaissance, c’est la première fois que quelqu’un se risque à transposer à l’écran une oeuvre de l’écrivain, à se frotter à sa prose aussi touffue que les histoires qu’il invente. Ultra respectueux de l’auteur (les dialogues sont les siens, tout ...
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C’est la seconde collaboration du cinéaste Paul Thomas Anderson avec Joaquin Phoenix, car l’acteur jouait dans son précédent film The Master. C’est également la seconde rencontre de Phoenix et Resse Witherspoon sur un tournage, puisqu’ils partageaient l’affiche de Walk the line en 2005.
Première adaptation
Inherent Vice, Vice Caché en français, est le premier roman de l’œuvre de Thomas Pynchon à être adapté au cinéma. Ironie pour un auteur qui s’inspire du septième art et le cite à outrance dans sa propre œuvre.
Caractéristique de son oeuvre
Le personnage de Doc incarné par Joaquin Phoenix, un illuminé inquiet qui s’interroge sur le monde qui l’entoure, est caractéristique de l’œuvre de l’auteur d’Inherent Vice Thomas Pynchon. Selon le cinéaste Paul Thomas Anderson, Pynchon a toujours porté un regard inquiet sur la société américaine et ressentait une sorte de trahison vis-à-vis du sacrifice des idéaux américains des années 60.
On fait pas de film psychédélique quand on a jamais pris, de psychédéliques. Pour moi c'est raté mais j'ai presque envie de dire, bien tenté.
seuldanslasalle
Joaquin Phoenix est pour moi l'un des meilleurs acteurs américains de ces vingts dernières années. Il m'a complètement scotché sur ce projet. Il a le feu sacré ce mec !
avatardddddd
Un petit air de The big lebowsky la-dedans, en plus drôle
ASAP S
Las Vegas parano, critiqué et fantomatique à sa sortie en salle et aujourd'hui ont peut dire clairement que c'est un film culte. Inherent vice c'est probable que sa se passe pareil.
zarathou
Pas mal mais un peu lourdingue dans le genre trip film noir psychédélique. Un régal pour les acteurs (le duo Phoenix/Brolin irrésistible) et la mise en scène comme toujours. Anderson a un bon timing pour la comédie, mais le film s'enlise dès qu'il s'attarde sur l'intrigue liée au personnage d'Owen Wilson que j'ai personnellement trouvé ratée. Quelques coupes n'auraient pas fait de mal mais j'ai apprécié dans l'ensemble tout en me poilant très forts à certains moments que je dirai géniaux.
TchangKou
Parfaitement d'accord. En ce sens, il me rappelle Fight Club, un film incompris (sortis trop tôt?) et torpillé par la presse et qui maintenant est top 20 sur allociné.Si vous avez d'autres films sous estimés, je suis preneur. Je me permets de recommander The Villainess dans cette catégorie.
TchangKou
Sous la forme d'un scénario bien ficelé, relativement complexe et remplis d'une multitude de personnages très colorés, le film nous fait voyager à une époque où la drogue omniprésente rend la compréhension relative voir inutile : Doc est-il en plein trip? Est-on en train de lui raconter une histoire farfelue et névrosée? Entre fascination pour le trip et violentes vagues de paranoïa, le spectateur est invité à voir au travers des yeux de Doc.Et si ça ne suffisait pas pour que ce film soit exceptionnel, il n'est pas narré par le héro, ce qui permet au réalisateur de maîtriser la distance qu'aura le spectateur et donc son immersion.Je suis tombé sur ce film un peu par hasard, en cherchant d'autre film où Benicio Del Toro a joué, l'ayant adoré notamment dans Snatch et Las Vegas Parano. Je suis resté scotché à mon écran. Un scénario d'exception, une des meilleurs réalisations de tous les temps (si ce n'est la meilleure) et le jeu d'acteur de Joaquin Phoenix qui est absolument époustouflant. Je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer également Katherine Waterston qui en plus d'être très convaincante est à tomber en style 70's.Mon seul regret est d'avoir vu ce film sans avoir fumé, je pense qu'on aurait pu parler d'orgasme cinématographique. Je recommande tout de même à y aller doucement pour ne pas non plus manquer le film, c'est envisageable avec un scénario aussi fourni.Cela étant dit, je comprends la note spectateur et presse. A vrai dire, je suis même étonné qu'elle ne soit pas plus basse. Le film se fiche de façon évidente de tous les codes grand publique. Ce n'est ni un film d'action ni un film de réflexion, le héro fume de l'herbe et la drogue c'est illégal donc c'est mal, il mène l'enquête mais sans être très intelligent ni très travailleur etc..Mais on n'est pas non plus dans le film outrageusement alternatif, filmé par quelqu'un atteint de Parkinson avec un caméscope 1er prix, qui nous parle de tolérance envers telle ou telle minorité persécutée par le méchant mâle blanc hétéro, et qui gagnera probablement la prochaine palme d'or.Non non vraiment, il a rien pour lui ce film et pourtant c'est un bonheur à voir et à revoir.Un 5/5 largement mérité.
Frank Castle
Je ne comprends pas non plus la note. Les dialogues sont très bons, même en VF ils gardent une forme de finesse qui fait éclater de rires par instants (cf la scène avec la photo de l'enfant), la BO est bonne, la photo aussi, les acteurs sont carrément dingues... Et le scénario, qui peut sembler déconcertant au premier abord, et en fait bien plus réfléchit que les critiques ne semblent le penser.
REWIND P
a voir, revoir et revoir !!!
Badaask
J'ai adoré le film. Il n'a pas été compris je pense et c'est bien dommage. Visuellement c'est magnifique et puis le scénario est très réussi avec des personnages très profond comme sait les faire Paul Thomas Anderson ! Probablement son film le plus radical.
Mr. Renton
Je déteste dire ça mais je pense qu'il n'y a pas plus approprié concernant ce film: il est totalement incompris. Ce qui paradoxalement est compréhensible mais je suis sûr que dans quelques années, il sera considéré comme culte. C'est juste une question de temps, en tout cas il est déjà culte pour moi.
nalbeuk33
Ce film est vraiment bon dans sa forme: la BO, l'ambiance retranscrite, les jeux de caméra, les acteurs, la réalisation de manière générale. Après le scénario est bien, mais réellement pour l'avoir vu en VOST qui plus est, c'est dur de comprendre où on veut en venir et d'assimiler tout ce qui se passe ainsi que tout les non-dit qu'on est censé saisir pour suivre à fond l'intrigue. Du coup, pour moi je resors du film avec l'impression d'être aussi brumeux que notre cher Doc durant tout le film ahah.
Top of the World
Je doute qu' "Inherent Vice" devienne un film culte auprès du public. Il me semble trop difficile d'accès pour cela (ceci dit j'ai beaucoup aimé).
NaughtyPussy
J'ai adoré de bout en bout The Master, mais alors celui là m'est totalement indigeste. Et en ce moment trop de revival 70 avec les extra looks et attitudes. De même que le trop grand défilé de stars.Ennui et pour une fois, je trouve que Joaquin Phoenix en fait des caisses.
Ripworld
Soporifique !The Big Lebowsky est d'un tout autre registre...
I Fucking Like Movies
Ce film est absolument génial à regarder... Par contre je n'aurais finalement pas compris grand chose !
Helmoumutt
Oui ça on avait compris. C'est d'ailleurs à peu près la seule chose qu'on capte dans le film.
Helmoumutt
Pour une fois Télérama n'a peut-être pas tort.
Helmoumutt
Enfin, dans Lebowsky l'histoire se tient. Suffit pas de balancer de la drogue toutes les deux scènes pour faire un chef-d'oeuvre. Enfin c'est mon avis sur Inherent Vice.
Helmoumutt
Ambiance sympa, humour relaxant, un hic : la cohérence des événements... Faut pas trop réfléchir et se laisser porter.