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Synopsis
Monamour, hameau abandonné dans les étendues infinies de la Sibérie. En compagnie de son dévot grand-père et d'un chien pour seul ami, le jeune Lyochka attend le retour de son père. Mais les vivres viennent à manquer quand son oncle, venant régulièrement les ravitailler d'un lointain village, ne donne plus signe de vie. Affaiblis et de plus en plus isolés par la neige, le vieil homme et son petit fils doivent bientôt faire face aux pilleurs et aux chiens sauvages...
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Quel film! Grosse sensation... Une Sibérie magnifique... sauvage... une histoire de survie entre un papy et son petit fils... c'est très très émouvant... un peu sombre mais de toute beauté! à découvrir d'urgence dans les rares salles le proposant!
traversay1
2 552 abonnés
4 397 critiques
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3,5
Publiée le 7 juin 2011
A la fin de Sibérie, Monamour, une impression immédiate : il s'en est fallu de peu pour que ce soit un très grand film ! Oui, mais voilà, au vu du synopsis, on s'attendait à des envolées lyriques dans les somptueux paysages de la taïga et, en définitive, à quoi a t-on droit ? A un bon film d'aventures, avec un suspense artificiel et des sous-intrigues nombreuses qui parasitent son vrai sujet : les relations entre un vieil homme pieux (la ...
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shank16
22 abonnés
3 critiques
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4,5
Publiée le 4 juin 2012
Sans nul doute que les multiples intrigues du films s'adressent plus facilement à ceux qui ont connu, aussi peu que ce soit, cette Russie sauvage et délabré . Des sentiments de solitude, d'abandon et de tristesse se succèdent inlassablement. Ainsi, si quelque chose devait manquer à ce film, ce serait une goutte de joie ou d'espoir.
Un visiteur
5,0
Publiée le 1 juin 2011
Un très beau témoignage de la difficile sibérie et de l'espoir du peuple russe...
Sibérie, Monamour est le fruit d'un processus de travail qui a nécessité plus de cinq années d'écriture. Le réalisateur Slava Ross explique que le scénario n'a pas été écrit mais inventé au fil du temps, "par brides d'émotions, devenant de plus en plus profond, en dévoilant véritablement ses héros ". Il affirme en outre avoir vécu avec ses personnages sibériens "en essayant de comprendre leurs destins ".
Parcours du réalisateur
Slava Ross est né en 1966 dans la plaine sibérienne. Il a fait des études théâtrales et a débuté une carrière d'acteur en jouant notamment du Shakespeare. En 1995, il institue un fonds de cinéma pour enfants et travaille sur un projet théâtral d'envergure internationale aux Etats-Unis, Le lion en hiver. Il entre ensuite au VGIK (la célèbre école de cinéma) à Moscou. En 2002, il tourne son premier court-métrage dont le titre français est Viande. R
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L'histoire de ceux qui sont oubliés
Slava Ross affirme que "cette histoire parle de la grandeur et de l'ignominie de l'Homme. Ces gens, oubliés dans les étendues infinies de la Sibérie, survivent comme des chiens abandonnés, sans aucune pitié les uns envers les autres. Et pourtant, même quand la vie ne leur laisse plus aucune chance de garder l'humain en eux, ils font preuve de charité ".
C'est magnifique comme film :) est ce qu'il va sortir en Russie?
Paul-André Tournadre
Il passe à Utopia Pontoise / Saint-Ouen l'Aumône jusqu'au 7 juin 2011.
malioth
pas gagné pour le voir... 8 salles seulement en france!?!
Nelly M.
Vu en avant-première le 17 avril à Univerciné Russe Nantes. C'est une splendeur à tous points de vue. Et qui donne le courage d'affronter n'importe quoi. Ces cinéastes russes habitués à contourner la censure depuis des siècles doivent déployer des trésors pour communiquer leurs maux. En plus d'être des virtuoses de la caméra, de la mise en scène, du son. D'avoir une morale universelle. Certes, on déplorera la lenteur à se dérouler, le fait que ça soit presque un conte pour la jeunesse (l'enfant qui incarne la pureté, les chiens, le puits symbolique du trou actuel d'un avenir toujours plus anxiogène). Mais il y a, à la différence des grosses productions états-unienne, ce côté rude, cette équité de fond, qui font par exemple des plus durs des êtres qui s'amendent, des femmes prises pour des marchandises, de redoutables égales... Bref, c'est un cinéma splendide, revigorant par son ironie à distance ! Vivement la sortie nationale en France et le dvd !