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Synopsis
Tunis, avant la révolution. En ville une rumeur court, un homme à moto, armé d'un rasoir, balafrerait les fesses des femmes qui ont la malchance de croiser sa route. On l'appelle le Challat, "le balafreur". Fait divers local ? Manipulation politique ? D'un quartier à l'autre, on en plaisante ou on s'en inquiète, on y croit ou pas, car tout le monde en parle... sauf que personne ne l'a jamais vu. Dix ans plus tard, sur fond de post-révolution, les langues se délient. Une jeune réalisatrice décide d'enquêter pour élucider le mystère du Challat de Tunis. Ses armes : humour, dérision, obstination.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Ni la réalisatrice ni le spectateur ne savent au fond où se loge la fiction dans ce fait divers du début des années 2000. (...) C'est très parlé (le pays retrouve la parole) mais c'est passionnant, sachant que l'image de Sofian El Fani (Timbuktu, La Vie d'Adèle) donne vie au film. Et ce n'est pas sans humour : la dérision frise le burlesque. A partir d'un fait divers symptomatique, Kaouther Ben Hania tisse un portrait sans fard d'une ...
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velocio
915 abonnés
2 811 critiques
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2,5
Publiée le 28 mars 2015
Lorsque, le 1er Avril 2014, "Le Challat de Tunis" est sorti en Tunisie et, lorsqu’en mai 2014, il a été projeté à Cannes, dans le cadre de la (très bonne) sélection ACID, on était loin de penser que pourrait intervenir, moins d’un an plus tard, l’attaque du musée du Bardo, un événement dramatique qu’il sera difficile de traiter de façon aussi légère que le fait divers que nous raconte Kaouther Ben Hania. Durant l’été ...
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Jack K.
9 abonnés
52 critiques
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4,0
Publiée le 3 avril 2015
La réalisatrice Kaouther Ben Hania enquête dans le Tunis d'après la révolution de 2011 sur un fait divers survenu 10 ans avant. Je suis fan de ce genre de cinéma où le documentaire se mêle de fiction. Il semblerait qu'à peine 10% du film soit du docu, le reste étant joué. Kaouther nous bluffe constamment par sa maîtrise de l'art et nous emmène là où elle veut. Il faut aller voir ce film si vous aimez la Tunisie et les femmes. C'est ...
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traversay1
2 242 abonnés
4 265 critiques
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3,5
Publiée le 3 avril 2015
La légende date de 2003, du temps de Ben Ali. Un balafreur à moto lacérait les fesses des femmes en plein Tunis. Dix ans et une Révolution plus tard, une journaliste enquête pour découvrir la vérité sur Le Challat de Tunis. Documenteur avec des morceaux de fiction à l'intérieur, le film de la cinéaste Kaouther Ben Hania est fort rusé. D'une part, impossible de distinguer ce qui relève de la réalité de la mise en scène pure ; ...
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Le Challat de Tunis traite d'un fait divers datant de 2003 et se trouve à mi-chemin entre la fiction et le "documenteur", sorte de faux documentaire qui met en avant des sujets de société comme ici le machisme en Tunisie.
Figure fantasmagorique
Le "Challat" dans le film, cet homme qui lacère les fesses de jeunes femmes, représente un "symbole national fantasmagorique d’une virilité machiste tantôt lubrique tantôt justicière", selon la réalisatrice Kaouther Ben Hania.
Interroger le réel
Avec ce documentaire, Kaouther Ben Hania ne voulait pas seulement filmer le réel mais surtout l’interroger : "Cette interrogation passe par le choix d’un point de vue précis et subjectif sur cette réalité complexe. Un point de vue qui guidera la manière de filmer et de raconter cette réalité", précise-t-elle.
Super film, très drôle tout en parlant d'un sujet fort.S'agit-il d'un documentaire ? d'une fiction ? On ne sait plus et c'est ce qui rend le film excellent.