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Synopsis
Dans l’effervescence de la capitale chilienne Santiago, pendant les années 1940 et 50, « Alejandrito » Jodorowsky, âgé d’une vingtaine d’années, décide de devenir poète contre la volonté de sa famille. Il est introduit dans le cœur de la bohème artistique et intellectuelle de l’époque et y rencontre Enrique Lihn, Stella Diaz, Nicanor Parra et tant d’autres jeunes poètes prometteurs et anonymes qui deviendront les maîtres de la littérature moderne de l’Amérique Latine. Immergé dans cet univers d’expérimentation poétique, il vit à leurs côtés comme peu avant eux avaient osé le faire : sensuellement, authentiquement, follement.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Chef d'œuvre. Jodorowsky est enfin de retour au cinéma après plus de 40 ans d'absence (après son échec sur Dune, autre film à voir sous la forme d'un excellent documentaire). Vu en avant-première. Quand la moité de salle pleure pendant le film c'est qu'il se passe quelque chose de très fort. Spirituel, esthétique, violent, excentrique, fourmillant de détails qui ont chacun un sens réfléchi, calibré, débordant de sagesse (les propos ...
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Alice L
139 abonnés
200 critiques
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5,0
Publiée le 5 octobre 2016
Poesia Sin Fin est un film magique, d'une poésie et d'une grâce infinie. C'est le film le plus bouleversant de son auteur, une leçon de vie passionnante et originale. Les acteurs sont absolument parfaits, la musique est sublime. Poesie Sin Fin est un chef d'oeuvre absolu qu'il faut aller voir en salle!!! J'y retourne dès demain..!
Sloughi
12 abonnés
75 critiques
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5,0
Publiée le 5 octobre 2016
Avec POESIA SIN FIN Alejandro Jodorowsky nous offre une véritable déflagration émotionnelle qui touche au coeur, pour une film à nul autre pareil, imaginatif, halluciné, vibrant d'énergie pure et de joie de vivre, bourré d'inventions et d'idées de cinéma.
C'est un spectacle total, une véritable déclaration d'amour au cinéma, à la vie, un hymne à la jeunesse qui réveille, surprend, bouleverse et nous questionne nous aussi simples ...
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Un visiteur
5,0
Publiée le 5 octobre 2016
Jodorowsky continue de nous enchanter avec son récit autobiographique, commencé avec le superbe Danza de la realidad. Cette fois il va nous raconter son passage à l'âge adulte, sa découverte de l'amour et la découverte de son talent poétique. c'est beau, émouvant, énergique, plein d'idées de mise en scène, coloré et libre. Du Cinéma, tout simplement.
En vieillissant, Alejandro Jodorowsky s'est demandé quelle était la finalité de l’Art. Pour lui, ce n'est pas un moment de détente mais quelque chose qui sert à guérir. Le metteur en scène développe : "Mais guérir qui ? Le public ? Impossible, puisque le public n’existe pas. Le public est colonisé par le cinéma américain. Il ne cherche que la détente, à être soulagé de son stress pendant le temps de la projection. Et le « cinéma de réalisateur »,
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Une unité
Pour Alejandro Jodorowsky, Poesía sin fin et son précédent film La Danza de la Realidad forment une unité aussi bien dans le contenu que dans la forme. "À la fin de chacun des deux films, l’enfant part vers un nouveau lieu. Il quitte mon petit village de Tocopilla pour la capitale Santiago, puis il quitte le Chili pour la France. Les deux fois, il y a cette idée du voyage vers l’inconnu", note le cinéaste.
Films spéciaux
Avant La Danza de la realidad, son avant dernier film datant de 2013, Alejandro Jodorowsky n'avait pas tourné depuis 1990 et Le Voleur d'arc-en-ciel. Le réalisateur voit ses deux derniers films comme dépassant l’idée de faire du cinéma avec les moyens habituels – des acteurs, une caméra, des décors. Il confie : "Je qualifie mon cinéma de « psycho-magique ». J’ai publié un livre intitulé Le Théâtre de la guérison chez Albin Michel, qui envisage la
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On aime ou on n'aime pas le cinéma de Alejandro Jodorowsky. Moi, j'adore ! Flamboyant, baroque, onirique, théâtral, poétique, violent aussi, chaque plan est un tableau, photo soignée et cadrée sans hasard. L'univers du réalisateur chilien est daté diront certains ( Bunuel, Fellini) et d'autres le trouveront précurseur Mais Alejandro Jodorowsky ne peut laisser indifférent et voir un de ses films est une expérience que l'on n'oublie pas. Ici encore, comme dans le sublime La Danza de la Realidad, on retrouve les personnages du fils qui symbolise le réalisateur jeune, la mère castafiore, le général,etc...les grands thème sont ici aussi comme le cirque, les nains, les visages masqués ou le carton pâte des décors. On est fasciné par tant de trouvaille et d'imagination chez ce jeune réalisateur de 89 ans, et on lui pardonnera certaines ringardises politiques qui jalonnent son film. Voici un génie du 7eme art que l'on ne peut pas ne pas connaître si même si l'on est hermétique à son univers.