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Synopsis
Une fresque puissante qui nous plonge pendant deux ans dans le quotidien de sa famille peu avant la chute de Saddam Hussein, puis au lendemain de l’invasion américaine de 2003. Ce documentaire est découpé en deux parties – l’avant et l’après. Nous partageons les joies et les craintes de cette famille irakienne qui nous montre à quel point toutes les familles du monde ont les mêmes aspirations : travailler, éduquer leurs enfants, rire, aimer, s'impliquer dans leur société… Abbas Fahdel nous montre également qu’au coeur de la guerre il existe des hommes, des femmes et des enfants exceptionnels, des héros du quotidien, « des gens qui sont nos frères humains et que l’on quitte le coeur brisé quand le film prend brutalement fin ».
Partie 1 / Avant la chute La première partie décrit les instants de vie d’une famille qui se prépare à la guerre. Elle va être terrible, mais il y a quand même l’espoir de voir une démocratie s’installer après la chute de la dictature. Que peut-il leur arriver de pire ?
Pour vous aider à faire vos choix, voici les 3 films de la semaine les mieux notés par la presse sur Allociné !
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Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Nous sommes tous des Irakiens! Voilà enfin un film qui donne un visage aux Irakiens. On sort du film ému, émerveillé et en colère. Emu par tous ces visages et regards, d'enfants et d'adultes, qui nous disent leur humanité. Emerveillé de découvrir la beauté d'un pays que les médias ont réduit à quelques clichés. Et en colère contre les mensonges de guerre qui ont plongé l'Irak dans le chaos, un chaos qui a débordé jusqu'à nos rues.
Paris10
75 abonnés
4 critiques
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5,0
Publiée le 11 février 2016
Prodigieux par sa durée (5h34 - en deux parties), sa dimension historique (la première partie se passe les quelques semaines qui précèdent la chute de Saddam Hussein, la seconde pendant les premiers mois de l'occupation américaine), sa dimension humaine (il fait de sa famille que nous suivons pendant près de deux ans, notre famille et que l'on quitte le coeur brisé quand le film prend brutalement fin), sa dimension politique évidente tant ...
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Un visiteur
4,5
Publiée le 10 février 2016
Rarement un documentaire a su montrer avec une telle intimité les ravages de la guerre. Homeland est un grand moment de cinéma et d'humanité.
Un visiteur
5,0
Publiée le 14 février 2016
Ce film m'a mit une claque.
Effectivement sa durée peut faire peur et rebuter mais il ne faut pas s'arrêter à ça.
On s'attache à cette famille, on vit à travers elle son quotidien, ses peurs, ses interrogations.
On découvre une autre culture où malgré la peur les personnes continuent de sourire et positiver.
La première partie peut sembler longue mais il ne faut surtout pas que cela vous empêche de voir la seconde partie que je ...
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Homeland : Irak année zéro est un projet d'envergure pour Abbas Fahdel. Ce documentariste d'origine irakienne a fait ses classes, entre autres, chez Jean Rouch, cinéaste du cinéma réel, un courant qui cherche à capter une forme de vérité et à la mettre en jeu. En revenant dans sa terre natale, Fahdel s'est lui aussi interrogé sur le quotidien, celui de sa famille plus précisément. Il a entre autres filmé l'avant-guerre en Irak et l'espoir du peup
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Plus qu'un documentaire, une mission de survie
Loin de tout désir artistique, Abbas Fahdel a entrepris le projet d'Homeland : année zéro avec l'intention de rejoindre une Irak, celle de son enfance, sur le point de disparaître. Il voulut en priorité "filmer toutes les petites choses du quotidien pour les sauver de l’anéantissement", selon ses propres termes. Et être au plus proche de sa famille alors que la guerre en Irak était imminente, "et peut-être mourir avec eux", explique t-il.
13 ans et un malheur familial plus tard...
Homeland : année zéro a eu une genèse pour le moins compliquée, qui explique son arrivée tardive au cinéma. Entre 2002 et 2003, le cinéaste filme sans discontinuer l'attente de la guerre. Alors qu'il revient en France, le conflit éclate et le cinéaste retourne avec sa caméra au milieu des violences. Lorsque son neveu de onze ans meurt d'une balle dans la tête, Abbas Fahdel arrête tout le projet et s'avoue incapable de toucher aux 120 heures de ru
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Ce documentaire fleuve nous montre la vie d’une famille irakienne avant puis après l’invasion de leur pays par les Américains en mars 2003. La tension monte à l’approche de la guerre, et il est étonnant d’entendre les arguments de Saddam Hussein à la Tv qui, avec le recul, paraissent on ne peut plus lucides et réalistes, pointant avec beaucoup de justesse cette volonté des Américains d’imposer au Irakiens un ordre nouveau, malgré eux. Un peu plus et le réalisateur ne serait pas loin de le réhabiliter. Du reste, l’ont voit la vie quotidienne de cette famille, dont les occupations et préoccupations ne diffèrent guère de celles des Occidentaux. Montrer l’autre afin de ne pas le réduire a de vulgaires préjugés, voilà un des enjeux principaux de ce documentaire, qui nous montre très bien, dans cette première partie, les états d'âmes et les modes de vie de ces gens, ainsi que leurs craintes face à l'imminence de la guerre. Bref, peut-être le meilleur documentaire de 2016, comme vous pouvez le voir dans mon classementdes meilleurs films de l'année sur mon blog, où se trouvent également des critiques (illustrées et avec quelques extraits) sur quelques uns des films de l'année :https://7emeart.wordpress.c...