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Synopsis
La Ciotat, été 2016. Antoine a accepté de suivre un atelier d’écriture où quelques jeunes en insertion doivent écrire un roman noir avec l’aide d’Olivia, une romancière connue. Le travail d’écriture va faire resurgir le passé ouvrier de la ville, son chantier naval fermé depuis 25 ans, toute une nostalgie qui n'intéresse pas Antoine. Davantage connecté à l'anxiété du monde actuel, il va s’opposer rapidement au groupe et à Olivia, que la violence du jeune homme va alarmer autant que séduire.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Le film est d’une rare intelligence, comme toute l’oeuvre de son auteur (Entre les murs, Vers le Sud, L’Emploi du temps, Ressources humaines, etc.). Il a travaillé le scénario avec Robin Campillo, qui présentait en compétition officielle 120 battements par minute, sur l’action des militants d’Act up, film marquant qui a reçu le Grand prix du jury. Un groupe de jeunes de diverses origines se retrouve pour un atelier en plein été ...
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Un visiteur
5,0
Publiée le 11 octobre 2017
Un film juste, intelligent et percutant. On ne sort pas indifférent de la salle après la projection, qu’on ressente une once d’espoir ou une peur de ce que peut être et devenir la jeunesse. A voir absolument, si ce n’est pour la formidable performance de Marina Foïs et de Matthieu Lucci qui livre un premier rôle bien plus que prometteur pour la suite!
poet75
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3,5
Publiée le 11 octobre 2017
Nous ne sommes pas conviés à la visite du parc de la France en miniature, non, mais cela y ressemble. A La Ciotat, se trouvent réunis pour les besoins de ce film sept jeunes gens et une adulte qui, à eux seuls et en miniature, sont les représentants de ce qu’on appelle la France Black-Blanc-Beur. Les cinq garçons et les deux filles participent à un atelier d’écriture animé par Olivia (Marina Foïs), une écrivaine qui compte leur ...
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ffred
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4,5
Publiée le 17 octobre 2017
Lanrent Cantet n’a jamais fait de films anodins (je n’ai pas vu Foxfire). Portraits de groupes ou individuels toujours en phase avec leur époque ou l’actualité. L’atelier qu’il nous propose aujourd’hui est aussi intéressant que passionnant. Un instantané de la société française à travers le portrait de quelques jeunes provinciaux à la dérive et d’une parisienne intello. Ecrit en collaboration avec Robin Campillo (120 ...
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L'Atelier trouve sa genèse dans un reportage de 1999 pour France 3 sur lequel avait travaillé le co-scénariste de Laurent Cantet, Robin Campillo, à l’époque où il était monteur pour la télévision. On y voyait une romancière anglaise animer un atelier d'écriture à La Ciotat. Ce dispositif, mis en place par la Mission locale, devait permettre à une dizaine de jeunes d’écrire ensemble un roman dont la seule contrainte était de se situer dans le cadr
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Témoignage d'une mutation radicale
Via le cadre spatial du chantier aujourd’hui reconverti dans la réparation de yachts, L'Atelier témoigne de cette mutation radicale d’une société qui, sous l’effet des crises économiques et politiques, ne se reconnaît plus dans le monde tel qu’il était et tel que les « vieux » voudraient continuer à le représenter. "Ce que nous disent les jeunes de l’atelier, c’est qu’ils refusent d’être assignés à une histoire qui ne peut plus être la leur. Ils
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Casting sauvage
Après l'achèvement d'une première version du scénario, Laurent Cantet et son equipe ont fait un casting "sauvage" dans les clubs de sport ou de théâtre, à la sortie de lycées, dans les bars... Le metteur en scène a ainsi rencontré quelques centaines de jeunes de la région pour en choisir quelques-uns au final. Avec eux, Cantet a mené un "atelier" de deux semaines à plein temps, dans l’idée de nourrir le film de leurs expériences et de leurs perso
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Diffusé hier à la télévision, il fait désormais parti des trop peu de films qui me hantent encore plusieurs heures après les avoir vu. Je n'étais pourtant pas sûr de ne pas zapper rapidement. Je suis resté scotché sur la sensibilité, la finesse, la psychologie du propos dérangeant.
Cyril D
Un hold-up sans arme, quelle drôle d'idée ! c'est comme de parler de 'prise d'otage' en cas de grève des transports : une absurdité extrémiste !
Cyril D
Garde ton masque, Zorro : ton vrai visage est effrayant !
Gwen R
plus interessant et moins victimaire que entre les murs
I'm A Rocket Man
Ce film est un petit bijou de réalisme et de finesse (comme toujours avec Laurent Cantet) et je pense qu'on accroche très fort ou alors pas du tout et moi j'ai adhéré. J'ai beaucoup aimé suivre les ateliers d'écriture et les débats entre les jeunes (surtout en ce qui concerne le terrorisme). Dommage que Marina Fois ne soit pas à la hauteur et soit si mauvaise et si plate car avec une autre actrice cela aurait été parfait. La psychologie du jeune Antoine est intéressante et angoissante et malgré un final un peu long, j'ai adoré suivre l'évolution de son personnage. Un très beau film plein de poésie et de réalisme !
les-film
La france c est plus faire de film sans parler du racisme anti arabe anti black c'est lassant a force.
moi!
Entre les murs oui, l'atelier non...
gentilbordelais
entre documentaire et fiction,l'atelier montre le mal être et la colère d'une certaine jeunesse, jusqu'à une possible radicalisation. l'aspect psychologique est bien senti mais cette évocation aurait pu être davantage creusée, laissant au spectateur des questions sans réponses. dans un cadre agréable, M. Foïs est une fois de plus très juste et convaincante.
AM11
Presque 10 ans après Entre les murs, Laurent Cantet consacre un nouveau film à des jeunes et dresse le portrait d'une génération abandonnée, perdue et désorientée. Le cadre n'est plus le même puisque la salle de classe est remplacée par la ville de La Ciotat qui est le théâtre de ces nombreux échanges forts, intéressants et variés. Olivia va essayer de tirer le meilleur de ces jeunes qui ont tous quelque chose de différent à offrir, mais c'est surtout Antoine qui va attirer son attention. Le réalisateur délaisse peu à peu le groupe pour se concentrer sur ce duo intergénérationnel dont la relation va servir de fil rouge au récit. Une relation d'une certaine façon fascinante, car les deux n'attendent pas la même chose de l'autre ce qui peut faire basculer l'histoire dans un sens comme dans l'autre, mais aussi vers un différent registre comme on le remarque au fil des minutes. L'atelier est un film assez intense malgré le cadre apaisant, plein d'humanité, mais aussi bienveillant puisque le réalisateur ne juge jamais. Le final est un peu décevant, mais sinon, c'est un bon film qui doit beaucoup à ces acteurs pour la plupart amateurs et à ce duo saisissant. 3,5/5
Zorro 11
vu le nom de certains 'comediens' je vais eviter de le louer
jamesgray33
déjà plus en salles dans ma région!!!
Maitre Kurosawa
J'ai lu le texte de Bégaudeau et il se contente de critiquer le film. Pour le coup, je ne remettrais pas en cause l'objectivité de Bégaudeau, surtout connaissant sa hauteur intellectuelle.
thobias
J'ai pas dit qu'il n'avait pas le droit de le faire hein. Le seul problème est que son objectivité peut-être mise en cause.
Maitre Kurosawa
Il avait peut-être envie de rédiger un texte simplement parce qu'il avait des choses à dire sur le film. Parce qu'il a travaillé avec Cantet autrefois et que la plupart des critiques sont positives, il n'aurait pas le droit d'écrire sur le film ? Je ne vois vraiment pas où est le problème.
Cyphre14
Ni l'un, ni l'autre. Il n'a pas trouvé le film convaincant et l'écrit parce qu'il est critique de cinéma et qu'il n'a pas de rapport avec Cantet depuis 8 ans.
thobias
Plutôt le fait qu'il publie une critique négative. Je trouve pas ça curieux mais évident.Tu vas pas écrire une critique négative sur le film d'un ami ou d'un collaborateur même si tu l'as pas aimé(surtout si toutes les autres critiques sont positives), tu laisses un autre journaliste de ta revue le faire. Et puis franchement L'atelier est dans la continuité d'Entre les murs. Au mieux il n'a pas aimé et l'écrit parce qu'ils se sont brouillés, au pire il règle ses comptes.
Maitre Kurosawa
Parce que Bégaudeau n'a pas aimé le film, ce serait forcément parce qu'il s'est brouillé avec Cantet ?Une réflexion bien curieuse.
Le Bod's
Notre avis sur le film : http://www.lacritiquerie.co...
thobias
J'ai comme l'impression qu'il s'est brouillé avec François Bégaudeau. Comme par hasard la critique la plus négative vient de lui avec qui il a travaillé sur Entre les murs.