Partager sur WhatsAppPartager sur FacebookPartager sur Twitter
Synopsis et détails
La jeune Mouchette, 16 ans, tue son amant. Tout le monde pense que le défunt s'est suicidé. Mais l'adolescente ressent le besoin de confier son crime à l'abbé Donissan, le vicaire du village. Une relation étrange, malsaine et fallacieuse se noue entre eux.
Suivre son activité
380 abonnés
Lire ses 1 747 critiques
2,5
Publiée le 23 janvier 2009
Palme d'Or discutable sur deux points... Dans un premier temps, Sous le Soleil de Satan apparaît comme un film austère, aussi bien dans son esthétique que dans son rythme : à l'image du vicaire Donnissan, il s'agit d'un long métrage sévère et rébarbatif. Maurice Pialat joue les ascètes au risque de rendre son film pratiquement ennuyeux et repoussant. Dans un deuxième temps, le traitement des personnages m'apparaît comme hésitant. A la ...
Lire plus
MGM-ranger
Suivre son activité
111 abonnés
Lire ses 51 critiques
2,5
Publiée le 22 septembre 2014
Sous le soleil de Satan nous raconte l'histoire de l'abbé Donissan, hanté par le mal et l'échec de sa mission, s'inflige des mortifications et ne parvient pas à établir le contact avec ses paroissiens, Jusqu'au jour où il rencontre la jeune Mouchette qui vient de commettre un grave pêcher. D'après le roman de Georges Bernanaos Pialat a réussi un travail qui mettait le cinéma sur un autre niveau, un autre étage. On peut forcément être ...
Lire plus
cylon86
Suivre son activité
1290 abonnés
Lire ses 4 430 critiques
1,0
Publiée le 3 mars 2013
A voir le film, on se dit que c'est Maurice Pialat qui a passé trop de temps sous le soleil de Satan. Tellement qu'il a oublié au passage de diriger ses acteurs, qui semblent constamment réciter leur texte sans pour autant se rendre compte de ce qu'ils disent. Mais sachant que Pialat n'est pas n'importe qui, on se doute que c'est un parti pris volontaire mais qui ne fait qu'alourdir l'ensemble d'un film déjà bien gavant par ses dialogues ...
Lire plus
Yannickcinéphile
Suivre son activité
1032 abonnés
Lire ses 4 025 critiques
4,5
Publiée le 23 avril 2016
Comme je l’ai déjà dit, à mon sens les meilleurs films de Pialat sont ceux avec Depardieu. Ils se veulent moins « documentaire » dans leur style, et ils abordent généralement les recoins de l’âme humaine avec plus de subtilité et de finesse.
Ce qu’on peut reprocher à Sous le soleil de Satan c’est probablement son côté décousu. Finalement l’histoire de Mouchette ne présente qu’un intérêt très secondaire, et le film ...
Lire plus
En 1972, Maurice Pialat adapte son propre roman, Nous ne vieillirons pas ensemble. Avec Sous le soleil de Satan (1987), il adapte pour la première fois le roman d'un autre écrivain, et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de Georges Bernanos. Ce projet lui tient à coeur depuis longtemps. En 1983 déjà, il déclare au magazine Positif :"ça me tient depuis dix ans, l'abbé Donissan, on a l'impression que ça a été écrit pour Depardieu. Il pourrai...
Lire plus
Georges Bernanos
Les oeuvres de Georges Bernanos ont inspiré deux films à Robert Bresson : Le Journal d'un cure de campagne (1950) et Mouchette (1967). En 1960, Philippe Agostini et le Père Raymond Leopold Bruckberger adaptent Le Dialogue des Carmelites. En 1987, Maurice Pialat réalise Sous le soleil de Satan. C'est alors la quatrième fois qu'une oeuvre Georges Bernanos est adaptée au cinéma, mais celle-ci est la première à être en couleur.
Mouchette, une enfant perdue
Mouchette, l'héroïne misérable de Georges Bernanos, semble être la victime toute désignée de la cruauté des hommes. Dans Mouchette de Robert Bresson, elle est mal-aimée puis violée. Elle réapparaît dans Sous le soleil de Satan de Maurice Pialat en adolescente farouche et manipulée.
très spécial, mais très fort ! je vais lire le livre pour voir ce qu'il en retourne
Newstrum
Belle adaptation du très grand livre de Bernanos où Pialat tente de retrouver la mystique du livre par le biais d'une mise en scène naturaliste. Depardieu est un Donissan tout en concentration fermée. Pour que transparaisse sa lutte intérieure avec le démon, Pialat s’en remet au verbe de Bernanos en reprenant parfois intégralement certains monologues, même si l'on ne retrouve pas l'impression d'exaltation du livre. Sandrine Bonnaire est très bien en Mouchette. Voir ma critique complète sur mon blog : https://newstrum.wordpress....
MGM-ranger
Un film grandiose mis en scène par le grand Maurice Pialat toujours à la recherche de la perfection.
oldboy3
film VRAIMENT à part. Il faut aimer... Ce qui n'est pas mon cas. Mais après on ne peut nier que le film a une certaine poigne
shaim59
L'austérité et la simplicité du film laisse perplexe, une histoire mystique, Pialat est en quête de la vérité ultime sur la religion ,à voir plusieurs fois pour en saisir tout son sens et sa force,à mes yeux le plus grand rôle de Depardieu.
shaim59
L'austérité et la simplicité du film laisse perplexe, une histoire mystique, Pialat est en quête de la vérité ultime sur la religion ,à voir plusieurs fois pour en saisir tout son sens et sa force,à mes yeux le plus grand rôle de Depardieu.