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Synopsis
"Et si vous ne m'aimez pas, je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus." La réponse du réalisateur est aussi violente que les sifflets qui accueillent son film au Festival de Cannes en 1987. Conspué par le public et couronné de la Palme d'or, le film ne laisse personne indifférent. Certains accusent le réalisateur d'avoir trahi l'œuvre de l'écrivain. Pialat, lui, regrette presque d'avoir été trop fidèle au texte. "Je ne suis pas croyant, explique-t-il. Je sais qu'on va crier partout qu'un incroyant n'a pas le droit de toucher à Bernanos. L'adapter sans la foi ne veut pas dire qu'on le trahit." En effet, malgré une approche radicalement opposée, Pialat, comme Bernanos, centre son récit sur la dualité entre Satan et la sainteté, sur le combat du bien contre le mal. Le film tout entier est conçu comme une série de duels, une succession de longs et bouleversants face-à-face entre les différents protagonistes, dont nul ne sort indemne.
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415 abonnés
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2,5
Publiée le 23 janvier 2009
Palme d'Or discutable sur deux points... Dans un premier temps, Sous le Soleil de Satan apparaît comme un film austère, aussi bien dans son esthétique que dans son rythme : à l'image du vicaire Donnissan, il s'agit d'un long métrage sévère et rébarbatif. Maurice Pialat joue les ascètes au risque de rendre son film pratiquement ennuyeux et repoussant. Dans un deuxième temps, le traitement des personnages m'apparaît comme hésitant. A la ...
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tixou0
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541 abonnés
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1,5
Publiée le 16 décembre 2014
Le sujet est magnifique, le roman (le premier publié de l'auteur, en 1926, mais commencé juste après la Grande guerre) est sublime, mais.... l'adaptation par Pialat (qui n'a pas su pousser l'imagination au-delà d'un sous-Bresson), est confuse et lourde, sa mise en scène à l'unisson.... Seules bonnes idées : Depardieu en Donissan, et même Bonnaire en Mouchette. 2 acteurs d'exception, sauvant les meubles. D'un film très loin de rendre ...
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cylon86
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1 781 abonnés
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1,0
Publiée le 3 mars 2013
A voir le film, on se dit que c'est Maurice Pialat qui a passé trop de temps sous le soleil de Satan. Tellement qu'il a oublié au passage de diriger ses acteurs, qui semblent constamment réciter leur texte sans pour autant se rendre compte de ce qu'ils disent. Mais sachant que Pialat n'est pas n'importe qui, on se doute que c'est un parti pris volontaire mais qui ne fait qu'alourdir l'ensemble d'un film déjà bien gavant par ses dialogues ...
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MemoryCard64
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26 abonnés
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2,5
Publiée le 15 juin 2015
Je ne pense pas être quelqu'un de particulièrement stupide (encore que, je peux me tromper), mais je n'ai tout simplement rien compris au film. Cela vient en partie des dialogues, assez écrits et pompeux, qui rappellent le style du théâtre. Ce n'est pas une mauvaise chose en soi, cela va bien avec le caractère austère de l’œuvre, c'est juste qu'il faut quand même être bien accroché dès le début pour suivre. Par contre, je trouve ...
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En 1972, Maurice Pialat adapte son propre roman, Nous ne vieillirons pas ensemble. Avec Sous le soleil de Satan (1987), il adapte pour la première fois le roman d'un autre écrivain, et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de Georges Bernanos. Ce projet lui tient à coeur depuis longtemps. En 1983 déjà, il déclare au magazine Positif :"ça me tient depuis dix ans, l'abbé Donissan, on a l'impression que ça a été écrit pour Depardieu. Il pourrai
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Georges Bernanos
Les oeuvres de Georges Bernanos ont inspiré deux films à Robert Bresson : Le Journal d'un cure de campagne (1950) et Mouchette (1967). En 1960, Philippe Agostini et le Père Raymond Leopold Bruckberger adaptent Le Dialogue des Carmelites. En 1987, Maurice Pialat réalise Sous le soleil de Satan. C'est alors la quatrième fois qu'une oeuvre Georges Bernanos est adaptée au cinéma, mais celle-ci est la première à être en couleur.
Mouchette, une enfant perdue
Mouchette, l'héroïne misérable de Georges Bernanos, semble être la victime toute désignée de la cruauté des hommes. Dans Mouchette de Robert Bresson, elle est mal-aimée puis violée. Elle réapparaît dans Sous le soleil de Satan de Maurice Pialat en adolescente farouche et manipulée.
très spécial, mais très fort ! je vais lire le livre pour voir ce qu'il en retourne
Newstrum
Belle adaptation du très grand livre de Bernanos où Pialat tente de retrouver la mystique du livre par le biais d'une mise en scène naturaliste. Depardieu est un Donissan tout en concentration fermée. Pour que transparaisse sa lutte intérieure avec le démon, Pialat s’en remet au verbe de Bernanos en reprenant parfois intégralement certains monologues, même si l'on ne retrouve pas l'impression d'exaltation du livre. Sandrine Bonnaire est très bien en Mouchette. Voir ma critique complète sur mon blog : https://newstrum.wordpress....
MGM-ranger
Un film grandiose mis en scène par le grand Maurice Pialat toujours à la recherche de la perfection.
oldboy3
film VRAIMENT à part. Il faut aimer... Ce qui n'est pas mon cas. Mais après on ne peut nier que le film a une certaine poigne
shaim59
L'austérité et la simplicité du film laisse perplexe, une histoire mystique, Pialat est en quête de la vérité ultime sur la religion ,à voir plusieurs fois pour en saisir tout son sens et sa force,à mes yeux le plus grand rôle de Depardieu.
shaim59
L'austérité et la simplicité du film laisse perplexe, une histoire mystique, Pialat est en quête de la vérité ultime sur la religion ,à voir plusieurs fois pour en saisir tout son sens et sa force,à mes yeux le plus grand rôle de Depardieu.