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Synopsis
1923. Georges, héros de 14 fuyant son passé, mène depuis quatre ans une vie nomade et aventureuse en Afrique lorsqu'il décide de rentrer en France. Il y retrouve sa mère et son frère Marcel, invalide de guerre muré dans le silence. Peinant à retrouver une place dans cet Après-guerre où la vie a continué sans lui, il fait la rencontre d'Hélène, professeure de langue des signes avec qui il noue une relation tourmentée...
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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3 030 abonnés
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4,0
Publiée le 25 avril 2017
"Cessez-le-feu" parvient par des approches différentes et tout en finesse à aborder le traumatisme de l'après guerre 14-18, à travers différents portraits d'homme dont Romain Duris et peut-être encore bien plus Grégory Gadebois nous donnent un aperçu de leurs souffrances, totalement tues et enfouies ou alors vociférées sous l'action de la colère !
Deux frères que tout oppose, une mère brisée et ce petit bout de famille va tenter une ...
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L'Info Tout Court
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342 abonnés
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3,0
Publiée le 19 avril 2017
Délicatesse. Le réalisateur démontre d’une certaine sensibilité dans le traitement de ses personnages. Abîmés, ils cultivent les non-dit, jusqu’à en perdre l’usage de la parole pour certains (formidable Grégory Gadebois). On se prend à apprécier la pudeur d’un film qui révèle ses réponses en catimini jusqu’à ce que les mots prennent à nouveau le dessus dans une conclusion aussi belle que tragique.
Agathe R.
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10 abonnés
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4,0
Publiée le 19 avril 2017
Situé dans les Années Folles, « Cessez-le-feu » décrit le parcours d’un homme, George (Romain Duris), fuyant son passé, après le traumatisme de la guerre. Un portrait d’après-guerre sur la réinsertion de ceux qui doivent continuer à vivre avec la culpabilité d’avoir survécu. Un film qui décrit 2 itinéraires contrastés, 2 pulsions contraires : la mort et la vie. La partie en Afrique offre de superbes images. Superbe ...
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Olivier Barlet
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215 abonnés
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3,0
Publiée le 19 avril 2017
(...) Dans ce monde de gueules cassées, comment réparer ce que l’Histoire a brisé ? Malgré une fin positive, Courcol ne tombe pas dans l’angélisme. Le monde qui se reconstruit reste colonial et violent. Il porte déjà le bégaiement qui suivra. Evocation sans heurts, le film est ainsi empreint d’une mélancolie que renforce une image en clair-obscur, sans que la mise en scène vienne non plus soulever des vagues. (...) Les élégants ...
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L'origine de ce film se déroulant en 1923 se trouve dans l'histoire personnelle d'Emmanuel Courcol. La Première Guerre mondiale faisait ainsi partie de son univers d'enfant par le biais de l'un de ses grands pères qui y avait combattu. "Je ne l’ai pas connu mais il y avait beaucoup de photos de lui en uniforme dans la maison, des cartes postales du Front… on jouait avec son casque… Il appartenait à la mythologie familiale. Il avait 20 ans en 1914
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Les Années Folles
Cessez-le-feu se situe dans les Années Folles, cette période qui a suivi la Première Guerre mondiale et qui, selon Emmanuel Courcol, n'a pas été si souvent que ça traitée au cinéma. Il explique : "L’après-guerre, comme la guerre, génère toujours de considérables affaires et toutes sortes de trafics, en plus de la folie liée à l’étonnement et la culpabilité d’avoir survécu. Après avoir détruit il faut reconstruire, et la guerre de 14 avec l’immens
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Source d'inspiration
Pour l'écriture de la partie du film se déroulant en Afrique, Emmanuel Courcol s'est appuyé sur le livre "L’Etrange destin de Wangrin" écrit par Hampaté Bâ, qui raconte l’histoire d’un interprète de l’administration coloniale des années 1910 qui a vraiment existé. "Ce livre drôle et féroce m’a permis de saisir l’esprit africain et de me plonger dans toute cette époque coloniale en Haute-Volta du point de vue des autochtones. Je ne voulais pa
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Film très fort qui montre les ravages de la guerre, la difficile reconstruction de ceux qui y ont participé et sont revenus, le décalage entre la société civile et les anciens soldats.3 frères dans la guerre : 1 héros, 1 disparu, 1 blessé psychologique.2 femmes après guerre : 1 qui veut apprendre à conduire et figure les futures combat féminins ; 1 autre qui vit selon les coutumes passées.
gentilbordelais
un drame malheureusement platonique, lent et ennuyeux. bien que R. Duris porte le film, un scénario faiblard qui n'apporte pas l'intensité, notamment du vécu psychologique attendu de l'après guerre.
Sebastien R.
Cesse de commenter les films stp !!!
moi!
Cessez de faire des films aussi nuls...
MickDenfer
Revenu entier ou pas, la guerre vous vole toujours.Et puis il y a l'espoir de vivre et d'aimer pour certains.Ce film est un bijou presque parfait.
elise d.
Quelqu'un a le poème de fin l'impossibleJe n'ai pas le début. Jài retenu qu'une partiePour caresser tes bras construis/conscritsOu peut être en rêver Un cœur renaîtBientôt nous parlerons Georges, Nous chanterons, nous danserons, nous travaillerons, nous dormirons, nous rêverons, nous espérons, nous aimerons, nous vivrons,Bientôt nous aurons fait l'impossible
spex D.
4.5/5 . Le sujet ne m'inspirait pas, et je me suis laissé trainé pour venir voir ce film qui ne correspond pas vraiment à mon genre. (La vie est déjà un drame, alors pourquoi aller en voir au cinéma !) Mais mes aïeux, quelle soirée ! Dedans dès les premières images, jusqu'au dernières et un peu KO jusqu'au dodo. Le genre de film où vous avez besoin à la fin de rester assis sur votre siège sans rien dire, et digérer.Le sujet, l'interprétation magistrale de tous les acteurs (avec une mention spéciale pour Gregory Gadebois et Wabinlé Nabié absolument incroyables) les décors somptueux d'Afrique et la minutie du réalisateur dans le choix de ses séquences en font à mon sens un chez d'œuvre qui -comme d'autre- risque malheureusement de passer inaperçu.Inaperçu car il faut un minimum d'ouverture d'esprit, de culture et de curiosité (ou comme moi,des amis qui en ont pour vous !) pour venir voir ce film, et là ou la salle était à peine à moitié remplie, la 8e moutures de la franchise-neuneu Fast and Furious faisait elle salle comble.Une chose est sûre, à l'avenir, lorsque je verrai à l'affiche un film de Emmanuel Courcol, je ne m'arrêterai plus au titre...