Partager sur WhatsAppPartager sur FacebookPartager sur Twitter
Synopsis
Les plus grandes puissances internationales, alignées et non-alignées, craignant la possibilité d'une nouvelle guerre mondiale, décident de l'empêcher en canalisant les pulsions agressives de l'homme. Elles forment une Commission Internationale qui s'emploie à organiser des combats entre des soldats de différents pays. Ces compétitions, qui peuvent aller jusqu'à la mort, sont appelées Jeux de la Paix - elles sont sponsorisées et retransmises par satellite dans le monde entier. Le film se concentre sur le Jeu 256, qui se déroule dans le Centre International des Jeux de la Paix près de Stockholm, sous le contrôle d'un puissant ordinateur. Les arbitres décident d'éliminer un homme et une femme appartenant à des équipes opposées mais qui tentent de s'approcher, considérant qu'ils mettent ainsi en danger la stabilité du système.
Peter Watkins tourne Les Gladiateurs avec des acteurs professionnels et amateurs de différents pays. Tourné pendant les révoltes de 1968 en Europe, notamment à Paris, le film est directement influencé par ces évènements.
Deuxième offensive
Deuxième long métrage de Peter Watkins, tourné après Privilege (1967), Les gladiateurs se situe dans la droite lignée des œuvres anglaises du réalisateur, La Bataille de Culloden en 1964 et La Bombe en 1965. On retrouve à travers ce récit d’anticipation l’évocation des grands bouleversements géopolitiques des années 60 comme la guerre du Vietnam, déjà au centre de La Bataille de Culloden, ou encore la guerre froide et la chape de plomb de l’ère a
Lire plus
Parti pris esthétique
Le tournage du film, qui s'est déroulé en Suède durant l'été et l'automne 1968, a été difficile. Initialement prévu pour être tourné caméra à l'épaule, le film est finalement conçu à l'aide d'une caméra 35 mm (à l'époque peu maniable), ce qui a obligé Watkins à recourir, "cas de force majeure, à un style plus statique et plus formel".