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5,0
Publiée le 20 mars 2013
Un enchantement, la chorégraphie de Busdy Berkeley est non seulement visuellement fabuleuse mais elle n'est pas neutre (ce n'est pas tous les jours qu'un spectacle de revue nous montre un défilé militaire avec le retour des éclopés !) Quand à l'intrique, elle est certes simpliste, mais néanmoins tout à fait émoustillante par son coté non conventionnel, si les film se termine par trois mariages dont un mariage d'amour obligé, un autre ...
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Nicolas L.
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3,0
Publiée le 5 octobre 2018
Derrière son côté complètement nunuche et niais sur des amourettes raz des pâquerettes, le film dénonce assez crûment la crise qui sévissait à l'époque aux États-unis. Ce qui du coup le rend assez intéressant. Il y a aussi les chorégraphies mythiques et magnifiques qui enchantent les yeux même si ses scènes n'ont à vrai dire aucun rapport avec l'intrigue principale du film...
Yohan Marques
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4,0
Publiée le 29 janvier 2012
En proie à ses doutes et rongée par les ravages de la crise économique, l'Amérique fait alors un véritable triomphe aux comédies musicales. Les studios se donnent comme objectif patriotique de sortir leurs concitoyens de la sinistrose et tous les cinéastes en contrat avec les majors sont sollicités pour participer à cet effort de redressement national. Après avoir livré les deux oeuvres panphlétaires emblématiques de la Grande ...
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chrischambers86
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4,0
Publiée le 19 février 2012
L'un des grands classiques de la comèdie musicale! Au dèbut des annèes 30, Busby Berkeley a rèvolutionnè la comèdie musicale par sa manière unique de diriger les numèros chantès et dansès! Le premier a avoir eu l'idèe de fixer la camèra sur une grue pour virevolter au milieu des dizaines de girls exècutant d'èpoustouflantes figures gèomètriques! Son imagination ètait sans limites! Dans une anthologie sèquence de "Gold Diggers of ...
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Chercheuses d'or de 1933 est la deuxième comédie musicale d'affilée tournée par Ginger Rogers, après 42ème rue, dans lequel elle tenait un rôle ayant failli revenir à Joan Blondell. Deux actrices qui se retrouvent, cette fois-ci, au générique du film de Mervyn LeRoy. Ce dernier devait d'ailleurs diriger le long métrage précité, jusqu'à ce qu'une maladie le contraigne à renoncer.
Politiquement corrigé
A l'origine, le film devait se terminer avec le numéro "Petting in the Park". Mais les producteurs, après avoir vu un bout-à-bout, décidèrent de conclure avec "My Forgotten Man", politiquement plus chargé car faisant référence à la crise qui sévissait à l'époque. Des restes du numéro d'origine sont cependant encore visibles au second plan, dans la mesure où Ruby Keeler et des choristes en portent encore les costumes.
Droit d'auteur
De Mervyn LeRoy à Busby Berkeley, nombreux sont ceux qui ont voulu s'attribuer la façon qu'avait Ginger Rogers de parler dans le numéro "We're in the Money". Dans son autobiographie, celle-ci a fini par révéler que c'est le producteur Darryl F. Zanuck qui en était l'auteur.
Même si elle ne semble pas totalement aboutie, la satire sociale est aussi bien présente dans ce face à face entre haute et basse société. Mais l’ensemble reste (ou semble rester) dans une tonalité légère et libre, voire libertine : cet équilibre subtil est la grande réussite de Chercheuses d’Or qui est un film très facile et plaisant. Encore plus nettement que dans 42e Rue, Busby Berkeley montre son inventivité dans la chorégraphie des ballets, franchement époustouflants, s’inscrivant parmi les meilleurs du genre.En 1934, le film reçut une nomination pour l'Oscar du meilleur son, pour Nathan Levinson, chef ingénieur du son sur le film.En 2003, Gold Diggers of 1933 (titre original de Chercheuses d'or de 1933) fut sélectionné pour figurer dans le National Film Registry (qui reprend à l'heure actuelle moins de 500 titres de films dans toute l'histoire du cinéma américain) par la Library of Congress comme étant « significatif culturellement, historiquement ou esthétiquement ».