Partager sur WhatsAppPartager sur FacebookPartager sur Twitter
Synopsis
Ten met en scène dix séquences de la vie émotionnelle de six femmes, qui pourraient aussi bien être dix séquences de la vie émotionnelle d’une seule et unique femme. Celles-ci sont amenées à relever des défis à une étape particulière de leur vie.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
c'est un autre film très intéressant du réalisateur, ça m'a rappelé un peu le miroir de Jafar Panahi, où on passe par une série de métaphore pour décrire l'Iran, alors Ten est plus axé sur la condition féminine, mais ça reste le même type de démarche, qui malgré le côté très réfléchis du cinéma propose quelque chose de très réaliste et réel, même si parfois on peut se dire que le gamin n'a pas un vocabulaire aussi ...
Lire plus
Un visiteur
5,0
Publiée le 9 février 2008
Ten est également un film féministe. La condition de la femme en Iran est une abomination mais ici pas de misérabilisme. La conductrice est pour Kiarostami le symbole de la nouvelle femme féministe iranienne qui se bat quotidiennement pour imposer ce qu'elle est. "Pour aimer les autres, il faut d'abord savoir s'aimer soi-même" c'est ce que dit la conductrice à son fils qui la traite d'égoïste parce qu'elle commence par s'aimer d'abord ...
Lire plus
Teardrop
3 abonnés
59 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 6 novembre 2010
Une mise en scène étonnante, parce que quasiment absente : une caméra fixe, dans une voiture, qui filme tantôt la conductrice (toujours la même femme), tantôt le passager. Et dix dialogues se déroulent (une femme raconte sa rupture, une autre évoque et assume sa prostitution, une vieille dame essaie d'inciter la conductrice à aller prier...), dessinant le statut de la femme en Iran, entre tradition et modernité. Le seul "homme" présent ...
Lire plus
stebbins
434 abonnés
1 747 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 5 décembre 2011
Il y a du bon et du mauvais cinéma expérimental. Ten de Abbas Kiarostami fait partie du bon. Un dispositif original : dix séquences, six femmes et une sensibilité, celle du cinéaste iranien. Bien que les scènes demeurent inégales, l'ensemble laisse une impression assez bouleversante. Le choix d'une caméra DV donne au film des allures de documentaire, ce qui donne une sensation de réalisme saisissante à Ten. Kiarostami filme avec ...
Lire plus
Ten est le troisième film d'Abbas Kiarostami financé par le producteur français Marin Karmitz. Les deux autres étaient Le Vent nous emportera et ABC Africa. Le producteur déclarait lors de la conférence de presse à Cannes 2002 : "Abbas Kiarostami est comme un grand oiseau migrateur qui s'arrête de temps en temps pour pondre, puis il confie l'oisillon à quelqu'un pour l'élever. C'est alors mon rôle d'élever son film."
Un film sans metteur en scène
Abbas Kiarostami revient sur le tournage de Ten : "La disparition de la mise en scène. Voilà de quoi il s'agit. L'abandon de tous les élèments indispensables au cinéma courant, et je dis avec beaucoup de prudence que la mise en scène, au sens courant du terme, peut disparaître durant ce genre de processus. Le metteur en scène dans ce cinéma ressemble plutôt à un entraîneur de football. Il doit faire l'essentiel de son travail avant le commencemen
Lire plus
Secrets de tournages
Si la caméra est posée sur le tableau de bord de la voiture, Abbas Kiarostami n'était pas totalement absent du véhicule pendant le tournage. Il se trouvait le plus souvent à l'arrière dictant une partie du dialogue de son actrice principale par le biais d'une oreillette. On sait aussi que la prostituée n'est pas une vraie, aucune des femmes contactées par le cinéaste n'ayant voulu se montrer devant la caméra.