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Synopsis
André Bertier, un gynécologue parisien de renom, est un séducteur né, passionné par les belles femmes. Marié et très amoureux de son épouse, Colette, il se livre un combat quasi-quotidien pour lui rester fidèle. Ce sacrifice lui est d'autant plus coûteux que la meilleure amie de son épouse, Mitzi, a décidé de le séduire. Très rapidement elle parvient à ses fins, ce que ne saurait tolérer Colette. La compagne humiliée cherche à se venger...
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Un couple est soumis à la tentation dans un Paris du début du 20ieme siècle. Pour ceux qui arrivent à dépasser la forme (film en noir et blanc avec des scènes chantées), la patience est récompensée. Les rapports humains hommes-femmes ou sociaux mais surtout l'humour n'ont pas vieillis. On s'aperçoit du génie de Lubitsch il y a presque 100 ans. La légereté, la pertinence des scènes, celle du valet qui dit à son maître qu'il s'agit ...
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Acidus
491 abonnés
3 521 critiques
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2,0
Publiée le 9 août 2019
Ernst Lubitsch fait partie de ces cinéastes qui ont connu la transition du cinéma muet au cinéma parlant. Au début des années 30, il fait le choix de produire (puis réaliser) un remake d'un de ses propres longs métrages de son époque muette : "Comédiennes" (1924). Je souffre de l'absence de comparaison n'ayant pas vu la première version mais ce "One Hour with you" ne m'a guère convaincu. Ce n'est pas faute d'un excellent casting mais ...
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Caine78
4 705 abonnés
7 396 critiques
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3,0
Publiée le 22 juin 2015
Peut-être un peu trop léger dans son propos et ses quiproquo, « Une heure près de toi » reste une comédie alerte et dotée d'un certain charme, où les chansons ont, certes, un peu vieilli, mais pouvant compter sur une certaine fraîcheur dans les dialogues et situations, le duo Maurice Chevalier - Jeanette MacDonald faisant le boulot avec enthousiasme, sans oublier plusieurs seconds rôles assez savoureux. Un Lubitsch mineur donc, mais ...
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cylon86
1 869 abonnés
4 430 critiques
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3,0
Publiée le 17 octobre 2017
A la base, le film, remake d'une comédie muette de Lubitsch, devait être tourné par George Cukor. Mais Lubitsch, producteur du film, décida de reprendre les rênes de la réalisation. D'ailleurs il n'y a pas de doute à voir "Une heure près de toi", c'est bien un film de Lubitsch. On y retrouve ses thématiques de prédilection: le désir, l'adultère et le mensonge dans le couple. Tout est d'ailleurs traité sur un ton badin et léger comme ...
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Ernst Lubitsch, pris par le tournage de L'homme que j'ai tué, devait se contenter de produire Une heure près de toi, et George Cukor en être le réalisateur. Quelques scènes sont tournées par Cukor, dont les relations avec l'acteur principal Maurice Chevalier sont tendues. Le résultat ne satisfait ni Lubitsch, ni B. P. Schulberg, le patron de la Paramount. Le réalisateur allemand reprend donc le tournage, les scènes déjà tournées par Cukor étant c
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Retrouvailles
Ernst Lubitsch a déjà fait tourner le duo Maurice Chevalier - Jeanette McDonald dans son premier film parlant, Parade d'amour, qui était aussi la première apparition au cinéma de McDonald. Le cinéaste les réunira de nouveau en 1934 pour La Veuve joyeuse.
Remake
Une heure près de toi est le remake de Comédiennes, un film déjà réalisé par Ernst Lubitsch en 1924 d'après Nur ein Traum (Juste un rêve), une pièce de théâtre à succès de Lothar Schmidt.
Pour avoir raffolé de la version muette de ce scénario intitulée "The Marriage Circle" ou "Comédiennes" en français, je suis entrée dans le film sur la pointe des pieds. C'est divertissant, les gags y fusent, toujours ces différences de classe sociale entre maîtres et serviteurs traitées avec dérision (le noeud de cravate, voir Monsieur en collant...). L'interprétation de Maurice Chevalier à la hauteur, sa manière de s'adresser directement au spectateur un plus certain, les chansons sous forme de dialogues entre homme et femme drôles, tendres, avec les sous-entendus comme autant de clins d'oeil en direction du public. Poussiéreuses en revanche les roucoulades de violon avant chaque apparition féminine d'autant que le jeu de l'actrice féminine principale versait aussi dans un sirop un peu indigeste. Certes bien ficelé pourtant, une position clairement exprimée envers l'adultère qui rend le propos plus abouti... Las, j'ai revisionné la "Mizzy" de 1924, Florence Vidor face à Marie Prévost, Monte Blue et Adolphe Manjou aux premières loges. Tous irrésistibles de naturel dans des situations qui font contemporaines en 2012, alors que la version parlante datant de 1932 a atrocement vieilli pour qui n'est pas fan de comédies musicales pur jus.