Avant 12 jours, les personnes hospitalisées en psychiatrie sans leur consentement sont présentées en audience, d’un côté un juge, de l’autre un patient, entre eux naît un dialogue sur le sens du mot liberté et de la vie.
Raymond Depardon part à la rencontre des Français pour les écouter parler. De Charleville-Mézières à Nice, de Sète à Cherbourg, il invite des gens rencontrés dans la rue à poursuivre leur conversation devant nous, sans contraintes en toute liberté.
C’est un journal, un voyage dans le temps, il photographie la France, elle retrouve des bouts de films inédits qu’il garde précieusement : ses débuts à la caméra, ses reportages autour du monde, des bribes de leur mémoire, de notre histoire.
La rouge et la noire, basé sur un scénario inédit de Luc Moullet, dresse un portrait à la fois informé et loufoque d’Aaton et de son PDG, le célèbre inventeur de caméra Jean-Pierre Beauviala, aussi connu pour sa proche collaboration avec Jean-Luc Godard et la Nouvelle Vague. Dans cette fiction, deux voleuses, Pénéglote et Polylope, sont commanditées pour dérober la Pénélope, la toute dernière caméra Aaton. On suit de près la fabrication d’une forme hybride, de plus en plus surnaturelle, à travers les logiciels de pointe d’ingénieurs équivoques et l’œil expert d’un PDG interlope. Dans leur enquête, Pénéglote et Polylope parlent un langage imaginaire et enchaînent les actes manqués et les lapsus… Ce film, le premier sur Aaton, n’est pas seulement le portrait d’un inventeur génial, une fiction sur deux voleuses, mais aussi un essais offrant à découvrir les images d’archives inédites et historiques de Jean-Pierre Beauviala.
Raymond Depardon a suivi pendant dix ans des paysans de moyenne montagne. Il nous fait entrer dans leurs fermes avec un naturel extraordinaire. Ce film nous parle, avec une grande sérénité, de nos racines et du devenir des gens de la terre.
De jeunes agriculteurs s'installent en Lozère, en Ardèche et en Haute-Loire. Dans le même temps, de nombreuses exploitations se transforment en résidences secondaires. Les problèmes de transmission du patrimoine agissent sur la vie de tous les jours.
De mai à juillet 2003, Raymond Depardon a filmé le déroulement des audiences de la 10ème Chambre Correctionnelle de Paris. Un documentaire citoyen sur le fonctionnement de la machine judiciaire.
Raymond Depardon propose un voyage dans le monde rural. Il dresse un portrait des paysans, une catégorie socio-professionnelle trop souvent oubliée, que seules des catastrophes climatiques ou des épizooties mettent sous les feux de l'actualité.
Un cineaste s'apprête a faire un film. Il engage une professionnelle pour l'aider à trouver dans les rues de Paris celle qui en sera l'héroine. Jeunes comediennes ou passagères de la gare Saint-Lazare, elles confronteront cet homme d'image à l'ecoute et a la parole.
En trois temps et un seul jour, l'interrogatoire d'une jeune femme, Muriel Leferle, soupconnée de toxicomanie et de vol. A travers les questions des "professionnels" Raymond Depardon vérifie combien le langage peut-être un instrument d'humiliation et d'exclusion. On demande a l'accusée de dire la vérité, mais la vérité peut-elle etre dite ...
Seul, un micro sur sa camera, Raymond Depardon a arpente le continent africain de juillet 1993 a fevrier 1996. Il raconte et montre le cap de Bonne-Esperance, Soweto, le Karoo, Johannesburg, l'Angola des hauts plateaux, les camps de refugies du Rwanda et du Burundi, l'Ethiopie, la Somalie, le Soudan... Refusant le silence de la misere, il ...
Le service des urgences psychiatriques de l'Hôtel Dieu, unique hôpital a recevoir quiconque à toute heure sans exception d'âge, de sexe, de pays. Un constat lucide et un regard spontané en dehors de l'inévitable morale humaniste.
AvecMireille Perrier,
Raymond Depardon,
Pierre Schoendoerffer
Sélectionné à Cannes Classics 2015Une jeune femme vient chercher à l'aéroport de Roissy une cantine militaire qui lui est retournée. Il s'agit des effets et clichés de Jean Péraud, reporter photographe disparu à Dien Bien Phu le 8 mai 1954. Bientôt, la discussion s'engage entre la jeune femme et les anciens compagnons de presse de Péraud qui sont présents.
Raymond Depardon et Sophie Ristelhuerber connaisent bien l'hôpital psychiatrique de San Clemente près de Venise pour y avoir effectué plusieurs reportages photographiques. Ils y retournent en 1980 avec une caméra. Il est question de fermer l'établissement.