Titre original
Erogotoshi-tachi yori: Jinruigaku nyûmon
Monsieur Ogata, pornographe, mène une vie compliquée. Il est désespérément amoureux de sa femme, Haru, qui n'arrive pas à oublier son précédent époux décédé. Il se partage aussi entre sa maîtresse et les enfants de son épouse...
La chevelure noire : un samourai est partagé entre deux femmes. Son indecision sera fatale a l'une d'entre elles. Hoichi : un musicien aveugle, qui a offensé l'esprit d'un samouraï, transforme son malheur en bonne fortune. Dans un bol de thé : à chaque fois qu'il consomme un bol de thé, un samouraï voit l'image de l'homme qu'il doit ...
Yukinojo, célèbre acteur de kabuki, vient jouer à Edo avec sa troupe. Un soir, sur scène, il reconnaît dans le public les trois hommes qui ont provoqué la ruine et le suicide de ses parents : le magistrat Dobe et les commerçants Kawaguchiya et Hiromiya. À l’époque, il avait alors juré de les venger coûte que coûte. Yukinojo compte bien tenir sa promesse et va pour cela se servir de la fille de Dobe, Dame Namiji, tombée amoureuse de l’acteur...
Manbei Kohayagawa est le patron d’une petite brasserie de saké au bord de la faillite. Le vieil homme est entouré de ses trois filles. Ces derniers temps, Manbei trouve du réconfort auprès de Tsune Sasaki, son ancienne maîtresse chez qui il se rend en douce. Bientôt, la santé du patriarche commence à décliner…
Keiko, une hôtesse de bar d'un certain âge, doit jongler entre ses dettes et nourrir sa famille. Accablée par les contraintes sociales imposées par son entourage et sa famille, elle croit trouver l'amour avec un de ses clients.
Une petite troupe de théâtre kabuki débarque dans un village de pêcheurs au sud du Japon. Il y a des années, leur meneur, Komajuro, avait eu une aventure avec l’une des habitantes. De leur brève union est né un garçon, Kiyoshi, qui ignore tout de l’identité de son père...
Un journaliste s'installe à la campagne pour rédiger un article sur les paysans de la région d'Atsugi. Il fait alors la connaissance de Yaé, une veuve qui va lui conter l'histoire de sa famille.
Dans les bas-fonds d’Edo, à l’écart du reste de la ville, se tient une auberge miteuse tenue par l’avare Rokubei et sa femme. Dans cette véritable cour des miracles vivent entre autres un acteur raté, un ancien samouraï, une prostituée et un voleur.
Dernier caprice (1961) de Yasujiro Ozu
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Synopsis : A Kyoto, un vieux marchand de saké, Kohayagawa Manbei, vit avec ses trois filles Fumiko, Noriko et Akiko l’aînée, qui est veuve, mais dont la famille espère le remariage. Quant au mari de Fumiko, Hisao, il se préoccupe de l’avenir de l’entreprise qui commence à subir les effets néfastes de la concurrence…
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Critique : Un peu moins bien équilibré que certaines des autres oeuvres du Maître comme par exemple son oeuvre précédente "Fin d'automne", le pénultième film d'Ozu est pourtant d'une grâce qu'il est (encore une fois!) impossible à prendre en défaut. Et bien que certaines scènes soient très légères, il n'est pas difficile de voir une tonalité très sombre au final (le dernier plan sur les corbeaux, brrrr...!). Certaines scènes (la filature, la partie de cache-cache, la scène finale...) et certains détails (les 100 yens à chaque fois que le personnage de Setsuko Hara parle de son âge,...) achèvent de charmer. On remarquera par petites touches discrètes mais pourtant fortes la présence de plus en plus forte de l'Occident (les costumes traditionnels qui ne sont portés que par les vieilles générations, le remplacement du saké par la bière et le whisky, la jeune femme qui ne sort qu'avec des américains et même la présence d'une publicité pour Coca-Cola sur un plan!). Un beau tableau de la société japonaise et un très beau drame dont seul Ozu avait le secret.
Note : 16/20 (****)
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