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Synopsis
Monsieur Ogata, pornographe, mène une vie compliquée. Il est désespérément amoureux de sa femme, Haru, qui n'arrive pas à oublier son précédent époux décédé. Il se partage aussi entre sa maîtresse et les enfants de son épouse...
Tournant des films érotiques qu'il vend à de riches particuliers, Ogata est un homme très amoureux de sa femme mais également attiré par sa jeune belle-fille. En plus de cela, il se mêle aux yakuzas et se retrouve rapidement avec des problèmes d'argent... S'il est question de sexe dans "Le Pornographe", on n'en verra jamais. Par contre, on en parlera crûment et l'on n'hésitera pas à brosser une belle galerie de détraqués gravitant ...
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Yves G.
1 142 abonnés
3 157 critiques
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3,0
Publiée le 15 novembre 2018
Dans le Japon des années soixante en plein décollage économique, Monsieur Ogata tourne des films pornographiques qu'il revend sous le manteau. Il vit avec Haru, une veuve convaincue que son mari décédé s'est réincarné dans une carpe qu'elle a installée dans un immense aquarium au milieu de son salon. Haru a deux enfants : une fille Keiko, dont Ogata est secrètement amoureux et un fils, Kochi, qui file du mauvais coton.
"Le Pornographe" ...
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pierre-of-86
13 abonnés
10 critiques
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3,5
Publiée le 25 septembre 2018
Ce film est intéressant, pour sa mise en scène, avant tout; fourmillant de bonnes idées, Imamura nous livre une oeuvre riche, pour son traitement du son, secondement, ou, pour ne citer qu'un exemple, un flash-back nous fonce dessus comme une voiture. Enfin, la composition du cadre en règle générale est intéressante, fortes de lignes indomptables, à l'image de la sexualité abordée dans le film. Quel dommage que le film semble si long...
C'est le troisième principal film d'Imamura qui traite de la prostitution et du désir féminin. Dès Filles et Gangsters (Cochons et cuirassés) en 1961, puis avec Désir meurtrier (1964), il traite du viol, de l'envie sexuelle inassouvie et de l'aberration japonaise quant à son comportement social. Il reprendra fréquemment ces thèmes dans ses films postérieurs, que ce soit dans La Ballade de Narayama (1983) ou dans Zegen, le seigneur des bordels (19
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Bibliothèque rose
Le Pornographe est inspiré, non pas de la chanson de Georges Brassens (datant de 1958), mais d'un roman d'Akiyuki Nosaka dont le titre orignal "Erogotoshitachi yori Jinruigaku nyumon" signifie "Une Introduction à l'Anthropologie au travers des Pornographes". Un autre roman de l'écrivain, "La Tombe des lucioles" sera par la suite adapté et rendu célèbre par le cinéma via le film d'Isao Takahata, Le Tombeau des lucioles.
Un amour de toujours
Shôichi Ozawa, le dit pornographe du film, suit le réalisateur Imamura depuis les débuts de celui-ci. On le retrouve déjà dans le premier film du cinéaste, Désir volé (1958). Il joue en réalité dans chacun des longs-métrages d'Imamura jusqu'au Pornographe, autrement dit, dans huit films de fiction. Il faudra ensuite attendre 1981, après la longue période télévisée du réalisateur, pour que le couple se reforme sur grand écran. Il réapparaitrait da
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