Choc, brutale, sensible, percutante avec parfois de la sensibilité et quelques poésies, cette première saison de très haut vol ou notre "Avengers" Jérémy Renner ("MCU", "Démineur", "M.I.", "Jason Bourne l'héritage"...) mène son rôle de main de maître d'incarnation de ce frère de maire au lourd passé prisonnier, devant du jour au lendemain reprendre les reines de ce dernier dans une petite ville du Maryland aux prises des dealers, trafiquants d'armes et dont la particularité est d'en habiter une immense prison.
Un rôle de perfection, tourmenter et magistrale ou sa sincérité n'à eu de cesse de percuter. Sur le casting global, malgré qu'il me soit inconnu, toutes et tous furent magique, percutant, vrai, sans langue de bois avec script et direction ****. Dianne Wiest incarnant à la perfection la mère épeurer et professeur d'histoire chez les femmes, un script sensible et honorable au jeu parfait. Hugh Dillon en agent cru, sincère, sans langue de bois et proche de ses hommes. Taylor Handley en petit frère, cadet et quasi mascotte familiale dont la v.f. est celle d'un certain agent de "S.W.A.T.". Surprise de revoir Aidan Gillen (trilogie "Le labyrinthe"...) en parfait calculateur et manipulateur de génie. Emma Laird quant à elle incarna la dure réalité choc des jeunes femmes utilisées tel des objets, monnaie d'échange droguées et persécutées, mention à elle.
Globalement, avec une v.f. (dont celle aussi de Jeffrey Dean Morgan) simplement parfaite, le casting en aura prit un sérieux bon coup. Niveau scénario, la rue, profonde et réelle parfaitement montrée dans ses plus mauvaises entrailles ou la loi et l'ordre ne sont menés que par les mauvais, ou la police n'est que minoritaire et dans laquelle les messes basses et autres petits coups discrets sont rois. Des scènes clés virtuose menant au final explosif sous très haute tension ou la prochaine saison ne peut qu'annoncée du bien. Paramount + signe là, la nouvelle "Prison Break".