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    Cannes 2013 : les films de la Quinzaine des Réalisateurs

    Ari Folman en ouverture, Yolande Moreau, Serge Bozon, Alejandro Jodorowsky, Marcel Ophuls ou Guillaume Gallienne en compétition : la sélection de la 45ème Quinzaine des réalisateurs est tombée !

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    Film d'ouverture

    Le Congrès d'Ari Folman

    En Compétition officielle en 2008 avec le très remarqué Valse avec Bachir, le réalisateur israélien Ari Folman ouvre cette année la Quinzaine des réalisateurs. Porté par Robin Wright (dans son propre rôle), Harvey Keitel, Jon Hamm, et Paul Giamatti, Le Congrès est une œuvre hybride, "mi film réaliste, mi dessin animé fantastique qui pose un regard halluciné sur notre avenir et celui du cinéma", selon le délégué général Edouard Waintrop. Un premier choix emblématique donc.

    Films en compétition

    A Strange Course of Events de Raphaël Nadjari

    Révélé par ses films new-yorkais, parti ensuite tourné en Israël, le réalisateur de Tehilim (en compétition en 2007) revient à la Quinzaine (Apartment #5C y avait été présenté en 2002) avec un film de nouveau tourné dans l’Etat hébreu. Un homme solitaire, névrosé et divorcé y tente d’obtenir de l’aide d’un père avec lequel il n’avait plus de contact.

    Les Apaches de Thierry de Peretti

    Venu du théâtre et auteur jusqu’ici de deux courts, Thierry de Peretti a tourné son premier long sur son île natale, à Porto Vecchio. Il y transpose un fait divers survenu il y a quelques années, et décrit la dérive de quatre jeunes qui vont être plongés dans de sérieux ennuis.

    Après la nuit de Basil Da Cunha

    Présent depuis deux ans à la Quinzaine avec ses courts métrages (dont Les Vivants pleurent aussi, récompensé du prix Illy), le jeune suisso-portugais de 28ans est le vrai pari sur l’avenir de la compétition puisqu’il présente cette année son premier long Après la nuit. On y suit un dealer lisboète tout juste sorti de prison et qui peine à rembourser ses dettes. Dans le bidonville créole de la ville, le danger rôde.

    Blue Ruin de Jeremy Saulnier

    Second long métrage du directeur de la photographie Jeremy Saulnier, Blue Ruin suit la vengeance d’un homme perturbé dans sa petite vie tranquille. Revenant sur les lieux de son enfance, il se révèle être un piètre assassin qui devra, malgré lui, protéger son étrange famille ... Une œuvre graphique, annoncée comme l’un des films chocs de cette Quinzaine !

    La Danza de la Realidad d’Alejandro Jodorowsky

    Né en 1929, la légende Alejandro Jodorowsky, toujours aussi prolifique rayon BD, revient au cinéma après plus de deux décennies d’absence, avec un film tiré de son autobiographie "La Danse de la réalité", financé via des dons sur internet et tourné à Tocopilla, son village natal au Chili. Une autobiographie "imaginative" qui recompose et métamorphose le passé du monsieur.

    L'Escale de Kaveh Bakhtiari

    Ingénieur du son. Puis chef opérateur. Puis réalisateur de court métrage (La Valise, en 2007). Et voici aujourd'hui Kaveh Bakhtiari à la Quizaine des Réalisateurs, avec son premier long. L'histoire d'un immigré iranien basé à Athènes, qui accueille ses compatriotes sans papiers. Ou quand deux pays au coeur de l'actualité font escale sur la Croisette.

    L'Eté des poissons volants de Marcela Said

    Le Chili est hype à la Quinzaine ! Un an après No, c'est L'Eté des poissons volants qui nous fera voir le pays. Pour sa première fiction, après trois documentaires, Marcela Said y mettra en parallèle l'extermination de carpes par le père de l'héroïne et la guerilla menée contre les Indiens Mapuche au même moment. Vu le passif de la réalisatrice, qui s'offrira un baptême du feu à Cannes, on peut s'attendre à un traitement réaliste.

    La Fille du 14 juillet d’Antonin Peretjatko

    Et un premier long, un ! Après sept courts métrages (dont Les Secrets de l'invisible ou Paris Monopole), Antonin Peretjatko change de format et s'offre une première sélection cannoise. Avec Vimala Pons et Vincent Macaigne sur les sièges passagers, La Fille du 14 juillet promet de nous emmener sur les routes de France, avec une bonne dose d'humour dans le coffre. Un feu d'artifice avant l'heure ?

    Henri de Yolande Moreau

    Second long métrage de l’actrice belge Yolande Moreau, après Quand la mer monte (coréalisé avec Gilles Porte), Henri met en scène la rencontre entre un homme éteint, résigné et un peu alcoolique et une femme déficiente mentale, qui rêve d’amour et de normalité. Un film "minimaliste" selon son auteure, qui ne s’y est pas donné de rôle, désireuse de se consacrer pleinement à la réalisation.

    Ilo Ilo d’Anthony Chen

    En 2005, Anthony Chen était le tout premier réalisateur de Singapour à recevoir une distinction cannoise : une mention spéciale pour son court Ah Ma, présenté en Sélection Officielle. Après une poignée d’autres courts qui ont fait le tour des festivals, cet ancien animateur radio et acteur signe, à 29 ans, son premier long métrage, sur la relation qui unit trois frères âgés de 6, 8 et 10 ans à la domestique de la maison.

    Jodorowsky's Dune de Franck Pavitch

    Avant que David Lynch n’hérite du projet, Dune aurait pu devenir dans les années 1970 un film d’Alejandro Jodorowsky, réalisateur d’El Topo et de La Montagne sacrée. C’est l’histoire de ce fabuleux projet avorté, auquel étaient également attachés H.R. Giger ou Moebius, que retrace ce documentaire, deuxième film de la Quinzaine autour du grand Jodo, plus présent que jamais.

    Le Géant égoïste de Clio Barnard

    Pour son deuxième long-métrage après l’acclamé The Arbor, l’une des trois femmes de la compétition s’est librement inspirée d’une nouvelle d’Oscar Wilde, "Le Géant égoïste". La réalisatrice britannique raconte l’histoire de deux adolescents devenus ferrailleurs et que l’appât du gain va pousser vers la tragédie. Elle décrit son film comme "une nouvelle version d’un conte inspiré de faits réels".

    Les Garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne

    L'ouverture (Fanfan La Tulipe), la compétition (Marie-Antoinette), Un Certain Regard (Confession d'un enfant du siècle)... et maintenant la Quinzaine pour Guillaume Gallienne ! C'est donc sur la Croisette, et dans cette section parallèle, que l'acteur fera ses grands débuts de réalisateur, avec l'adaptation de son spectacle quasi-autobiographique. La bouffée de rire de cette sélection ?

    Magic Magic de Sebastián Silva

    Repéré à Sundance, le Chilien Sebastián Silva s’est fait connaître en 2009 avec The Maid, nommé au Golden Globe du Meilleur Film Etranger. On le retrouve avec Magic Magic, un thriller horrifique tourné en langue anglaise et au joli casting : Michael Cera, Emily Browning et Juno Temple. Le récit de vacances au Chili qui tournent mal lorsque l’une des touristes sombre peu à peu dans la folie.

    On the Job d’Erik Matti

    Le cinéma philippin, déjà présent à deux reprises dans la sélection d’Un Certain Regard, a également les honneurs de la Quinzaine avec Erik Matti. Il présente à Cannes On the Job, un thriller inspiré de faits réels mettant en scène un homme politique qui fait appel à un tueur à gages pour éliminer l’un de ses adversaires. Le réalisateur annonce "un pur film d’action comme le pays n’en a pas vu depuis des années".

    Tip Top de Serge Bozon

    Deuxième Quinzaine des Réalisateurs pour le Français Serge Bozon qui, six ans après La France, revient en section parallèle, cette fois avec une comédie policière. Tip Top embarque Isabelle Huppert et Sandrine Kiberlain dans une enquête portant sur la mort d’un indicateur, enquête qui va finir par les accuser elles-mêmes. Les deux comédiennes donneront la réplique à François Damiens, également au casting de Suzanne, présenté à la Semaine de la Critique.

    Ugly d’Anurag Kashyap

    Thierry Frémaux avait prévenu : les 100 ans du cinéma indien seront fêtés aussi dans les sections parallèles. Le sélectionneur de la Quinzaine Edouard Waintrop n’avait toutefois pas attendu cet anniversaire pour s’intéresser au cas Kashyap. L’an passé, la saga en deux parties, Gangs of Wasseypur, souvent qualifié de "Parrain made in Bollywood", fut l’un des événements du cru 2012. Ce nouvel opus est un thriller dans lequel un homme retrouve son ex-femme alcoolique car leur enfant a été kidnappé.

    Un voyageur de Marcel Ophüls

    L’auteur du Chagrin et la pitié, qui n’avait plus tourné depuis près de 20 ans (Veillées d'armes, en 1994), raconte ici son itinéraire. Fidèle à sa méthode, Ophüls, 85 ans, a eu recours à de nombreuses archives. A noter qu’en raison du coût élevé des droits pour les extraits de films de cinéma, la production a lancé un appel à souscription pour boucler le financement du film. Un beau voyage en perspective, qui formera sans doute la jeunesse cinéphile.

    We Are What We Are de Jim Mickle

    La Quinzaine des Réalisateurs accorde traditionnellement une large place au cinéma de genre. La preuve encore avec ce film d’horreur déjà remarqué à Sundance, et réalisé par l’Américain Jim Mickle (Mulberry Street, Stake Land). Ce troisième long métrage, autour d’une famille de cannibales, présente la particularité d’être le remake d’un film mexicain, Ne nous jugez pas (Somos Lo Que Hay), présenté en 2010 à… la Quinzaine des Réalisateurs.

    La rédaction d'AlloCiné

    La bande-annonce de "No", Art Cinema Award en 2012 à la Quinzaine

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