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Un visiteur
1,5
Publiée le 11 août 2011
Dans la famille des navets, je voudrais celle qui court tout le temps. Ou comment gâcher une bonne idée de départ par des lieux communs éculés. Il faut pour cela rendre les personnages improbables le plus antipathique et insignifiant possible. Bien passer au large de toute psychologie. Une étoile tout de même pour l'ado, fille des bobos qui, pour en être agaçante, est assez intéressante. Ya presque là, un début de réflexion sur l'amitié, l'amour et la sensualité.
Lorsqu'on décide de réaliser un scénario qui n'a aucune originalité, un scénario qui se trouve être du déjà vu, alors l'intérêt d'un tel film ne peut reposer que sur la qualité de ses effets spéciaux, ou sur la crédibilité des acteurs, ou encore sur les performances de toutes les interprétations des différents au détail près. Or ce film dont le scénario ne présente déjà aucune originalité, a été mal interprété notamment dans toutes les scènes de combat. Les chorégraphies sont nulles et les acteurs manquent sérieusement d'authenticité dans les interprétations des scènes d'arts martiaux, ce qui rend le film encore plus ennuyeux.
Le mélange film d'actions classique et la jeunesse de l'actrice principale est parfaitement réussi. Les scènes en Allemagne m'ont un peu rappelé les Jason Bourne. La BOF des Chemical Brother est parfaite, notamment le morceau qui couvre la scène des docks.
Absolument rien ne laissait présager qu'un jour nous verrions Joe Wright aux commandes d'un thriller fantastique. Le réalisateur de Orgueil et préjugés (2006) & Le Soliste (2009) prend un virage à 180°C et retrouve pour la seconde fois la rayonnante Saoirse Ronan après l'avoir dirigé dans Reviens-moi (2008). Avec Hanna (2011), on y fait la connaissance d'une adolescente de 16 ans élevée par son père en plein coeur de la Finlande polaire, reclus au fond d'une forêt pour échapper à la C.I.A (la jeune Hanna est en réalité le fruit d'une expérience, une véritable machine à tuer). Les 120 minutes qui composent le film se découpent en trois parties bien distinctes, avec un début très contemplatif (trop peu être), puis une partie road-movie, passant de la Finlande au Maroc (Essaouira) pour terminer en Allemagne et enfin, la dernière partie, une folle course-poursuite, mêlant chasse à l'homme et action. La seconde partie étant entachée par quelques éléments superflu. Mais ce qui frappe ici en premier lieu, c'est la prestation frappante de la jeune Saoirse Ronan (17 ans), entre émotions à fleur de peau et rage brute de décoffrage, aux côtés de Eric Bana & Cate Blanchett, elle en impose et force le respect, elle est décidément une actrice à suivre !
On suit le parcours explosif de la jeune héroïne avec des palpitations enfantines. Le rythme des Chemical Brothers, la poésie des plans, l'élégance de la mise en scène, le choix des décors, tout ici converge pour offrir aux spectateurs un conte admirable. Saoirse Roman fascine et illumine le film de bout en bout. Le panache déployé et le plaisir éprouvé, se défendent sans conteste.
Malgré un scénario assez convenu, le film est plutôt prenant, exploitant au mieux le contraste entre la douceur de Saoirse Ronan et la violence du personnage d'Hanna. La bande son est superbe.
Un Action thriller inattendu, un peu décalé et très rythmé au scénario pourtant classique. La jeune actrice est absolument envoutante. Un bon divertissement.
Hanna est sans aucun doute un conte pour adulte à la sauce Jason Bourne. Techniquement brillant, on y retrouvera une ressemblance avec le film "Running Scared". Tout le film est une chasse à l'homme contre une jeune fille cherchant ses origines. Rythmé, visuellement abouti, bien joué par tous les protagonistes, on ressort du film avec une sensation d'avoir enfin vu quelque chose d'original et de personnel, ça fait du bien en ces temps de remake à foison...
La moyenne mais le film est un peu tiré par les cheveux...Il n'est pas assez "fluide" !! Belles scènes d'action mais l'histoire en elle même est n'est pas terrible. Je me suis souvent ennuyée, je comprends pourquoi la sortie du film a été reposée deux ou trois fois...Le scénario devait être plus intéressant car la réalisation ne fut pas réussie !
Elle aura beaucoup marché dans le désert cette année, la mignonette Saoirse Ronan. Oui, la jeune actrice fait à nouveau de nombreux kilomètres à pied dans les terres arrides et sous un soleil de plomb ici après avoir pris "Les chemins de liberté" quelques mois auparavant. Celle dont le prenom signifie justement "liberté" en gaélique nous montre cependant dans ce film plus que musclé qu'elle est pugnace et extrêmement combative car elle affronte quand même d'affreux méchants, qu'ils soient en survêtement Tacchini ou portent un tailleur Armani. Cela nous donne une aventure détonnante et explosive, doublée d'une haletante course-poursuite à travers de nombreuses contrées et avec beaucoup de suspense. Le tout rythmé par une musique (qui est une combinaison de sons, rappelons-le) exécutée par The Chemical Brothers et dont l'air nous trotte dans la tête longtemps après la sortie de la salle. Expérience bien pêchue, "Hanna" nous frappe droit dans le coeur.
Le film démarre fort avec beaucoup de rythme, une bonne musique et une cette part de mystère que l’on souhaite éclaircir. Mais comme souvent on reste déçu des différentes révélations, ici autour du secret de cette jeune fille, de son origine, de son passé. Mêlant un peu d’humour à cette course contre la montre, "Hanna" divertit mais ne hisse pas le film parmi les meilleurs thrillers de l’année.
Hanna est totalement inattendu. Le film surprend d'entrée, pour vous happer dans une première demi-heure hallucinante de puissance. Le film souffle puis rebondit dans une veine plutôt surprenante (encore), dans son approche généreuse des personnages et des cultures pour se terminer en boulet de canon sur le même mode qu'au début.
Thriller puissant bien servi par une esthétique maniérée et une bande son tonitruante, qui n'étouffe ni le propos, ni les acteurs. Au contraire.