Avis sur La Stratégie de la poussette

Film décontractant, gentillet. Un casting convaincant dans cette comédie " romantique " fraîche. Quelques situations cocasses avec des passages sympathiques. Jérôme Commandeur nous fait sourire.

Voilà la comédie française de ce début d'année dans un contexte plutôt morose pour le genre. Pourtant, le binôme qu'il nous est proposé de suivre est à priori plutôt prometteur, et l'histoire et la bande-annonce pouvaient nous laisser présager une séance pleine de fous rires, alors oui, j'ai ri, mais malgré tout, force est de constater que l'essentiel des scènes marrantes est dévoilé dans la bande-annonce, un film qui se montre donc légèrement décevant mais pas pour autant mauvais.
Nous n'avons vraiment pas à faire à un navet, et il faut reconnaître que l'ensemble recèle de talents peut être encore trop jeunes, que ce soit du réalisateur ou des acteurs, mais c'est surtout le scénario qui laisse vraiment à désirer, trop convenu et prévisible, il ne permet pas au film de prendre totalement son envol. On regrettera aussi que la plupart des scènes marrantes soient dans la bande-annonce, car celle-ci nous laissait vraiment présager mieux que ce soit au niveau sentimental, ou au niveau comique. Un film sympathique donc qui plaira aux amateurs du genre mais ne fera certainement pas trace dans l'histoire du cinéma.

Cette petite histoire de bébé tombé du ciel (enfin de l'étage du dessus) poussant un séduisant trentenaire à reconquérir son ex, tout en découvrant vitesse express les joies de la paternité (par procuration) est d'une gentille médiocrité, forme et fond, de la première à la dernière image. C'est inoffensif, incolore et avec la saveur d'un téléfilm. Aussitôt visionné, aussitôt oublié. Raphaël Personnaz est heureusement bien agréable à regarder (la barbe naissante lui va décidément à ravir, comme dans le Tavernier, où il excellait dans un rôle à la vraie mesure de ses capacités). Les hommes préféreront Charlotte le Bon (en dépit d'un cruel manque de soins en orthodontie). Le reste de la distribution est souvent du genre "petite saynète" (Berléand, Rollin, le réalisateur lui-même, Julie Ferrier - honteusement sous-employée). Ajoutez un humoriste (Commandeur : bof, bof) et une "star" télévisuelle de la chansonnette (Camélia Jordana, qui ne chante heureusement pas et est longtemps dans le coma) : tout est calibré, prédigéré, téléphoné. Petit succès annoncé pour un produit de consommation courante par un auteur de boulevard/café théâtre, passé sans inspiration au cinéma.

une comédie romantique rafraichissante avec un duo qui crève l'écran.
raphael personaz trés à l'aise dans ce registre et charlotte le bon très craquante
pour se divertir

Un joli début plein de fraîcheur, avec un couple très glamour, qui malheureusement ne tient pas la distance.
Cela devient assez vite poussif, et seuls les rôles secondaires maintiennent le film à flot.

Une comédie romantique française très agréable avec un duo, Raphaël Personnaz et Charlotte Le Bon, qui fonctionne très bien. Le film n'est pas mémorable mais on s'attache aux personnages et on apprécie les touches d'humour. A noter l'excellente bande originale.

Une comèdie qui se veut toute fraîche et tout à fait incorrecte, sortie le lendemain du 1er janvier 2013, et qui, à ce titre, justifie un tout petit dèplacement que les futurs papas ne manqueront pas d'apprècier grâce au jeu de son acteur principal, Raphaël Personnaz (son premier rôle dans une comèdie). Le personnage qu'il interprète doit reconquèrir son ex grâce à un bèbè dont il se sert! il y a donc un côtè insolent et immoral que de se servir d'un mioche pour regagner le coeur d'une Charlotte Le Bon! Dans les seconds rôles, Jèrôme Commandeur collectionne les accessoires de bèbè pour aller draguer les filles dans les parcs! Ce qui fait de lui un pervers polymorphe avec une bonne dèmarche de la poussette! Quand à la chanteuse Camèlia Jordana, elle trouve ici son premier rôle au cinèma! Ok, "La stratègie de la poussette" n'est pas le premier film sur le dèsir de paternitè ("Trois hommes et un couffin" restera quoi qu'on en dise la rèfèrence) et on n'a droit ici à tous les poncifs du genre, mais bon, il y a le charme du duo Personnaz-Le Bon qui donne de la fraîcheur à ce petit film français prèvisible mais sympathique! Comme la chanson improbable « Arc-en-ciel »...

Pas foncièrement désagréable et même plutôt sympathique par moments, « La Stratégie de la poussette » cherche gentiment à renouveler les archétypes de la comédie romantique, sans y parvenir véritablement. Clément Michel a beau nous épargner légèrement le sempiternel schéma classique niveau scénario, celui-ci est loin d'être bouleversé pour autant, beaucoup de facilités et de concessions restant au rendez-vous. J'ai même parfois été particulièrement gêné devant des situations éculées et quelques moments frisant la vulgarité, d'autant que l'on rit beaucoup moins que prévu. Malgré tout, bien que parfois lourdement amené ou au milieu d'une scène elle-même pas terrible, certains passages font mouche, sans oublier quelques répliques plutôt savoureuses. De plus, au milieu de personnages secondaires plutôt moyens, Clément Michel a eu la bonne idée d'associer le charmant Raphaël Personnaz et l'étonnante Charlotte Le Bon, offrant à l'œuvre une relative crédibilité et même une certaine justesse, à l'image d'un dénouement à la sobriété bienvenue. Après, cela reste quand même assez faible et souvent prévisible, mais si vous avez (vraiment) 90 minutes à tuer, cette « Stratégie de la poussette » peut être une alternative honnête : en espérant toutefois que ce premier film vu en 2013 au cinéma ne sera pas représentatif du niveau annuel...

La Stratégie de la poussette est trop fade et trop prévisible , celui ci aurait pu être tourné dans les années 80 aussi facilement qu'en 2012, et chaque plaisanterie est un douloureux cliché, même si Raphaël Personnaz est assez charismatique . il y a peu d'inspiration des premières aux dernières scènes, Un film ringard et dépassé .

Une comédie romantique sans intérêt qui repose uniquement sur le charme de son couple vedette ; certes, Raphaël Personnaz et Charlotte Le Bon sont deux jeunes comédiens prometteurs, mais ils sont ici sous-utilisés dans des rôles sans épaisseur.
Surtout, les gags et autres situations "comiques" sont vus et revus pour la plupart ("Trois hommes et un couffin", ça vous parle?).
A noter la première incursion au cinéma de la chanteuse Camelia Jordana, visiblement plus à l'aise sur le plateau de "Nouvelle Star".

Vrai déception, les critiques de la presse sont justifiées. Le film est plat, ne décolle jamais, l'humour n'est pas terrible limite idiot... A oublier très vite, pardon c'est déjà le cas...

une petite comédie bien sympathique avec de jeunes acteurs qui font honneur au cinéma français.
le bébé est craquant à souhait et l'ensemble se laisse regarder avec plaisir.

Elle veut un bébé, lui non. Ils se retrouveront plus tard. Comédie rafraîchissante. 2 étoiles et demie.

Thomas s'est fait quitter par Marie voilà un an parce qu'il ne voulait pas trop s'engager. Toujours amoureux d'elle, voilà qu'un bébé lui tombe dans les bras par accident et qu'il doit s'en occuper. Il décide alors d'utiliser ce bébé pour reconquérir Marie quitte à faire croire qu'il est le père... L'idée de départ de cette "Stratégie de la poussette" est plutôt sympa, d'autant plus qu'on sait dès le début que tôt ou tard Thomas devra être confronté à son mensonge aussi énorme que stupide. La réussite du film est d'ailleurs dans ce personnage : amoureux, maladroit, naïf, un peu excessif dans l'expression de se sentiments. Et Raphaël Personnaz, révélé par Bertrand Tavernier dans "La princesse de Montpensier" lui prête ses traits avec conviction, rendant le personnage crédible et sympathique dès le début. Face à lui, Charlotte Le Bon s'en sort plutôt bien malgré quelques fausses notes et Jérôme Commandeur joue le pote un peu chiant mais hyper sympa avec un plaisir visible. Certains gags du film et certaines scènes sont très inspirés (la rencontre avec François Berléand, le coaching de comment bien se tenir avec une poussette, le désarroi de Thomas face au bébé, l'évolution de la relation de Marie et Thomas au fil des escaliers de leur immeuble...). Le film comporte tout de même quelques maladresses mais le ton sur lequel il joue est souvent juste et nous parle, c'est un bon début pour Clément Michel.

un bon moment sympathique de voir un garçon qui ne veut pas être papa le devenir par la force des évènements de sa vie et voir où cela le mène ou plutôt le ramène..... beau petit duo