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    Batman Begins
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    tony-76
    tony-76

    1 011 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2011
    Le premier volet des aventures de Batman Begins est excellent ! Dans une oeuvre noire et psychologique qui colle à la peau de ce super-héros.
    .Jurassic
    .Jurassic

    99 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 août 2012
    Après que Joel Scumacher ait enterré Batman avec Batman & Robin, Christopher Nolan sort sa pelle et décide de le sortir de sa tombe. Mais se rendant compte que cette série a bien vieilli et bien déçu vers la fin, il décide de le réenterrer et de recréer la légende du Chevalier Noir. Ainsi, Batman Begins est le premier reboot de cette saga de l’Homme Chauve-Souris (oui, car Batman Forever était la suite de Batman, Le Défi contrairement à ce que beaucoup de monde pense). Alors, était-ce une bonne idée de quitter le côté surréaliste et gothique (enfin, c’était surtout ceux de Burton qui étaient gothiques) des précédents films? Clairement, la réponse est OUI. Mais même si je pense être l’un des seuls, j’aimais bien les films de Tim Burton, mais je ne les trouvais pas non plus exceptionnels. Donc, c’est normal que cette nouvelle vision plus réaliste de Nolan me plaise plus. Déjà, je trouve que c’est une très bonne idée de commencer cette légende avec les vrais débuts de Bruce Wayne. Son parcours, ses peurs, ses obsessions pour devenir Batman. Je trouve que c’est beaucoup mieux que les courts flash-backs inutiles présents dans les 4 derniers films. Déjà, les relations qu’entretenait Bruce avec ses parents et Alfred sont plus travaillées, et c’est une très bonne idée de la part de Nolan et Goyer de créer une petite amie à Bruce Wayne, Rachel Dawes. Ça donne beaucoup plus de charisme à Bruce (surtout quand on sait ce qui va lui arriver dans « The Dark Knight »), très bien interprété par Christian Bale.
    En parlant du jeu des acteurs, il est excellent! Chaque personnage est exploité comme il faut et le casting cinq étoiles fait parfaitement honneur à leur notoriété. Liam Neeson joue un Ducard complexe, Michael Caine fait oublier Michael Gough (qui était excellent dans les 4 Batman précédents, et était même le seul bon acteur dans le navet « Batman et Robin ») en majordome dévoué, Morgan Freeman est plutôt drôle à certains moments du film, et Katie Holmes, qui joue, euh… j’ai mis du temps à comprendre qu’elle jouait Rachel Dawes et pas Joey Potter de « Dawson ». Elld joue bien, mais elle a exactement les mêmes mimiques, le même jeu que dans « Dawson ». Maggie Gylenhall est meilleure dans TDK. Un casting parfait, donc.
    Mais un bon casting ne suffit pas faire un bon film… Il faut un bon scénario, une bonne mise en scène, une bonne musique…
    Et à tous les niveaux, c’est du tout bon.
    Pour le scénario, il peut être déconcertant au début, mais prend tout son sens si on suit toute la trilogie. C’est une introduction parfaite au mythe. De nouveaux personnages, deux méchants encore jamais exploités au cinéma et plus complexes que Mr Freeze ou Double-Face des films de Joel Schumacher, une histoire passionnante… C’est plutôt bon, mais pas assez de scènes d’action impressionnantes (comparé aux 2 suivants). C’est justement le point noir du film. Même si le film est très bien filmé dans son ensemble (avec une belle photo en plus), les scènes d’action sont plutôt brouillones malgré de bons effets spéciaux (c’est justement une des particularités du film, Nolan utilise le moins d’effets spéciaux possibles pour renforcer le réalisme de l’histoire)… mais magnifiées par la musique de Zimmer et Newton Howard. Le thème du Chevalier Noir créé par Hans Zimmer est excellent!! 2 simple notes qui dépassent de loin toutes les musiques batman créées par Elfman!! Mais Newton Howard, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, a beaucoup contribué à la bande originales de ce film. En effet, il s’est chargé de presque toutes les musiques dramatiques du film (dont les superbes musiques au piano comme Myotis) et elles sont vraiment superbes!!! Les musiques, donc, mettent énormément dans l'action et les deux génies ont créé beaucoup de thèmes forts qui s'étofferont dans les suivants, et surtout dans le dernier.
    En Conclusion, Batman Begins est la parfaite introduction pour les deux chefs d’œuvre de Nolan qui vont suivre et qui vont rentrer dans l’histoire du cinéma.
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    480 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2012
    Batman Begins est un Batman beaucoup plus sombre que les versions de Tim Burton et Joël Shumacher et tant mieux. Christian Bale est parfait dans le rôle de Batman et sans aucun doute le meilleur acteur pour ce rôle. Les autres acteurs sont également tous parfaits. La musique est importante pour un film de cette envergure et Hans Zimmer nous sert une de ses plus belles compositions, les thèmes sont à la fois rythmées et parfois dramatiques. Les scènes d'actions sont très bien filmées et beaucoup plus crédibles que les autres Batman. Le scénario est très bien construit et fidèle aux comics. Du grand spectacle.
    Alain D.
    Alain D.

    492 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juillet 2016
    Cet excellent film d'aventure et de fiction possède bien des atouts : un scénario solide, signé David S. Goyer et Christopher Nolan, une mise en scène sans faille du même Christopher Nolan ; que demander de plus ? Peut-être un budget plus que conséquent qui a autorisé un casting prodigieux. Excusez du peu : Christian Bale, impressionnant dans le rôle de Batman, Gary Oldman et Morgan Freeman, toujours aussi efficaces quelque soit leur rôles, Cillian Murphy lui aussi très crédible dans le rôle délicat de l'abominable Dr. Crane ; et puis Michael Caine, Liam Neeson …
    Ce film d'action, bourré d'idées originales, nous offre des décors étonnants et de superbes effets visuels donnant lieu à des scènes hallucinantes. Il nous délivre également une bonne dose de combats et de violence bien estompés par le charme de Katie Holmes.
    Après "The Dark Knight Rises" 3.5*, "Inception" 2.5*, "Interstellar" 4*, "Le prestige" et "The Dark Knight, Le Chevalier Noir" 4*,"Batman Begins" est ma septième approche de Christopher Nolan.
    Shelby77
    Shelby77

    139 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2018
    Le nouveau réalisateur du justicier masqué, Christopher Nolan, partait dès le départ avec un lourd défi à relever : raviver l'intérêt d'un public encore très choqué par le traitement qu'avait subi Batman au cours des deux épisodes précédents; les réalisations de Tim Burton tenant assez bien la route bien que plongeant dans le genre d'une comédie aux allures gothiques. Ici point de remake mais un véritable retour aux sources. Christopher Nolan parvient en effet à captiver grâce à son approche psychologique de ce personnage tourmenté par ses peurs les plus profondes. Suivant un véritable chemin initiatique, Bruce Wayne se livre à une éprouvante intropection et apprend à combattre ses démons. Dans les mains de Nolan, il devient divin tant il apparaît humain. On est ici à des années lumières de l'adaptation que Joël Schumacher avait pu réaliser dans son "Batman & Robin" en 1997. Contrairement à la mouvance des films actuels, un scénario existe et oh combien envoûtant. "Batman begins" présente un Cristian Bale au mieux de sa forme et d'un charisme formidable. Quand Batman apparaît, l'ambiance est angoissante; on est bien loin d'un George Clooney affublé d'un sourire chronique. La plupart des armes de notre justicier naissent de la technologie et renforcent ce sentiment de proximité du personnage. On est bien loin des héros immortels et intouchables. Que dire de Gotham City, sinon que la ville na jamais aussi bien été représentée à l'écran. Summum du film, un Batman perché sur le haut d'une tour la cape aux vents, un plan sublime, un plaisir supplémentaire.
    Mrc G
    Mrc G

    32 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2013
    Enfin un film sur Batman où ne se demande pas pourquoi Bruce Wayne se déguise-t-il en adepte de soirée fétichiste ! Christopher Nolan nous plonge dans l'univers noir de Batman et nous prouve aux cotés d'Hans Zimmer en quoi c'est LE meilleur comic book jamais écrit.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 032 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2012
    Huit ans après le massacre qu'a été Batman & Robin, voila un nouvel opus de la saga du Chevalier Noir. Pour commencer, fixons les bases: c'est un remake retraçant les origines de l'Homme Chauve-Souris, il ne faut donc pas s'attendre à la suite du film précédent, pour ceux qui l'ignorent . Tout d'abord, ce film est une réussite, tant sur le point de vue scénaristique qu'audio-visuel. La bande son est extraodinaire, le scénario habile, les plans du Batman sublimes, sa cape virevoltant magnifiquement, rendant le tout estétiquement génial. Le fait de changer la voix du Batman en une voix bestiale est un très bon choix, changeant du traditionnel "Salut Freeze, je suis Batman !" de l'opus précédent. Le fait de choisir deux nouveaux Bat-Méchants encore jamais vus à ce jour dans les autres Batman est un choix judicieux. La palme revient à Christian Bale qui interprète magistralement le rôle de Bruce Wayne / Batman. Le tout donne un opus qui a révolutionné l'univers filmographique entier du Batman.
    Chris46
    Chris46

    462 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2016
    " Batman begins " 1er volet de la trilogie " the dark knight " consacrer à Batman . Christopher nolan réinvente le mythe de " Batman " à sa façon . Et c'est très réussit . Ce premier volet raconte les origines du chevalier noir . Bruce Wayne ( Christian Bâle ) traumatiser par le meurtre de ses parents par un criminel quand il était gosse aimerait que les chose change dans la ville de gotham city gangrener par le crime et la corruption pour que ce qu'il a vécu ne se reproduise plus . Voyant que la justice ne fait rien il décide de s'enfuir de la ville et rencontre au cour de l'un de ses voyage une organisation nommer " la ligue des ombres " qui lutte contre la criminalité . Il décide de suivre leur enseignement . Quelque temps plus tard , totalement changer , il décide de retourner à gotham pour faire lui même la guerre au crime vu que la justice ne bouge pas afin que ce qu'il a vécu étant gosse ne se reproduise pas . Il se construit alors un personnage emblématique pour la population de gotham et effrayant pour ses ennemi . Batman est né ...
    " Batman Begins " est le 1er volet de la trilogie " The dark knight " consacré à Batman qui comprend 3 films ( " Batman Begins " , " The dark knight " et " The dark knight rises " ) . C'est la seconde saga consacrer au personnage de Batman . Une premiére saga avait déjà été consacrer à " Batman " dans les années 80/90 . Une saga de 4 films réaliser par Tim Burton et Joel shumacher ( " Batman " , Batman le défi " , Batman forever " et " Batman et Robin " ) . Cette seconde saga nommer la trilogie " The dark knight " consacrer à Batman est un reboot qui reprend toute l'histoire à zéro . Ce premier opus de la trilogie " The dark knight " est très réussit .
    le scénario est très bon . On suit progressivement la naissance de Batman et c'est passionnant . Batman ce justicier qui va combattre le crime dans la ville de gotham city et sa va être explosif ce qui va donner lieu à son lot de suspense , de rebondissements et d'action . Les scènes d'actions sont très réussi ( la course poursuite entre la batmobile et les voitures de flics , Batman qui tente d'arrêter le train ...) même si on aurait aimer un peu plus d'action .
    Le réalisateur Christopher Nolan a créer une version de Batman qui s'inscrit dans un monde réaliste et c'est très réussit . batman n'évolue plus dans un monde fantastique et féerique à la tim burton . le contexte est très réaliste . c'est différent mais tres réussit . On voit enfin un super héros qui pourrait exister . Un super héros qui souffre , qui sue et qui n'est pas un surhomme mais qui fera tout pour tenter de faire bouger les choses dans sa ville .
    Christopher Nolan a insuffler une ambiance sombre très agréable qui colle parfaitement avec l'esprit Batman .
    Le casting est royale avec à sa tête Christian Bâle qui est excellent dans le rôle de Bruce Wayne et son double Batman . Il incarne vraiment deux personnages totalement différent . On a d'un côté le playboy milliardaire cool et de l'autre le super héros sombre et effrayant sans pitié avec ses ennemis . j'adore le changement de voix qu'il prend quand il est Batman . Une voix rauque et effrayante pour qu'on ne le reconnaissent pas et pour faire peur à ses ennemis . Il a su donner a batman du charisme et un coté vraiment effrayant . Une belle performance d'acteur . Il incane le meilleur Batman jamais vu au cinéma.
    Les seconds rôles sont tous excellent notamment liam neeson l'un des membres de la " ligue des ombres " qui va apprendre à Bruce Wayne à combattre le crime , mickael caine dans le rôle d'Alfred le majordome de Bruce Wayne , Katie Holmes dans le rôle de la meilleur ami de bruce Wayne , Gary oldman qui joue l'inspecteur Gordon , Morgan Freeman dans le rôle d'un employé de la société de Bruce Wayne ou encore Cilian Murphy qui interprète l'épouvantail le premier méchant criminel que Batman va devoir affronter dans cette nouvelle saga consacrer à Batman . Un méchant certe moins charismatique et impressionnant que d'autres mais une bonne mise en bouche pour notre batman en rodage
    Les décors sont réussit que se soit dans le manoir de Bruce Wayne , dans le repère de " la ligue des ombres " ou dans la caverne de Batman .
    Le costume de Batman est très réussit . Sa à de la gueule . Il est sombre et effrayant . La batmobile version nolan a vraiment de la gueule aussi . C'est limite un char d'assaut .
    La musique est très bonne et colle à merveille à l'ambiance du film.
    Le film s'achève sur une porte ouverte à d'autres suites . Batman a encore pas mal de boulot pour nettoyer la ville des criminels dont un certain clown déjanter qui vient d'arriver à Gotham . On a hâte de voir ce duel dans le prochain film . Vivement la suite .
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 142 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2021
    …Et dire qu’aujourd’hui ce « Batman Begins » est pratiquement une évidence…
    Certes, il est loin d’être accepté de tous ce premier opus de la fameuse trilogie réalisée par Christopher Nolan, mais néanmoins les notes parlent pour lui : 94% sur Rotten Tomatoes, 8,1/10 sur IMDB, 4,1/5 sur Allociné… Finalement c’est encore sur SensCritique que ce film est le moins encensé puisqu’il n’atteint « que » la note de 7/10.
    C’est un fait, aujourd’hui, prêt de quinze ans après sa sortie, « Batman Begins » est accepté.
    Il s’est fait sa légitimité.
    Il s’est fait un nom.
    Et si je précise cela d’entrée ce n’est bien évidemment pas un hasard. Car il y a quinze ans, ils étaient quand même beaucoup à le rouler dans la fange ce fameux « Batman Begins ».

    Pas assez noir. Pas assez baroque. Pas assez super-héroïque… Voilà ce que j’entendais régulièrement en 2006, après la sortie de ce film dans les salles françaises.
    Et à chaque fois qu’on me disait « ce film n’est pas assez Batman », moi j’entendais « ce film n’est pas assez Burton ».
    Car oui, ce film il faut savoir le remettre dans son contexte.
    En ce début du XXIe siècle, Batman au cinéma c’était surtout les deux opus du grand Tim, alors au sommet de son talent.
    Tout le monde avait oublié les films des années 60 et surtout tout le monde avait encore en tête les deux loupés de Schumacher : une situation qui avait posé le diptyque burtonien comme devenant l’alpha et l’oméga de l’adaptation de l’homme-chauve souris au cinéma.
    …Un horizon indépassable.
    …Un canon à respecter sous peine d’ostracisme.

    C’est en 2003 que Christopher Nolan sera approché par la Warner Bros pour relancer sa franchise grandement affaiblie par l’expérience Schumacher. Burton étant passé à autre chose, il fallait à la fois un auteur à l’identité forte pour redonner du lustre à la saga Batman ; et surtout un auteur qui soit prêt à se risquer dans une telle entreprise…
    Et l’air de rien c’est un pari assez audacieux auquel se risque la Warner à cette époque-là, car Nolan n’est alors l’auteur que de trois films et son nom n’est clairement connu de pas grand monde à part de quelques cinéphiles un brun curieux.
    Nolan aurait pu se débiner, il ne l’a pas fait.
    De la même manière que Burton s’est saisi du personnage de Batman pour en faire « son » Batman, Nolan va procéder de la même manière.
    Et si c’est évident que ce Batman nolanien n’a pas grand-chose à voir avec le Batman burtonien, par contre celui-ci n’en reste pas moins un vrai Batman.
    …Juste un Batman décliné…
    …Un Batman réapproprié.

    Cinéaste psychologisant dans l'âme, rien d’étonnant de constater dès l’introduction que Christopher Nolan ait cherché dès le départ à traiter son héros comme il avait jusqu’alors traité chacun de ses personnages principaux.
    Que ce soit dans « Following » ou « Memento », le héros nolanien est toujours un individu fragile et tourmenté, jouet de son propre environnement, qui découvre souvent trop tard que tout ce qu’il s’était évertué de faire pour se libérer n’a fait que l’entretenir encore plus dans sa propre aliénation.
    Et c’est exactement cela que nous offre « Batman Begins » durant son premier tiers.
    L’intrigue ne quitte jamais son héros. Tout ce qu’on en voit est toujours perçu au travers de lui et de lui seul. Contrairement aux versions de Burton, l’intrigue n’explore jamais les arcs des opposants. Quand un opposant est rencontré, c’est toujours selon le regard du héros Bruce Wayne. Et comme Bruce est un héros nolanien, les spectateurs que nous sommes ne verront jamais à travers ses yeux qui est allié et qui est ennemi…
    De là certains diront que les « méchants » ne sont pas iconisés et que la fable super-héroïque manque d’ampleur.
    Mais critiquer cela c’est vouloir voir en ce Batman une œuvre burtonienne qu’il n’est pas.
    Alors oui, ce Batman-là se découvre à hauteur d’humain, dans un monde tout ce qu’il y a de plus réaliste et il faudra attendre un peu pour que ce film accepte de sombrer dans une certaine exubérance visuelle.
    Néanmoins, pour qui prend la peine de bien voir, la fable est pourtant déjà là.

    Car quand bien même le début de ce « Batman Begins » se veut bien plus terre-à-terre que ce que tous les autres adaptations de l’homme chauve-souris ont fait avant lui, cet opus n’en reste pas moins un pur film de super-héros dans sa structure narrative, pour ne pas dire un film de héros tout court.
    Dès les premiers instants, le film dévoile le caractère initiatique de son récit.
    La narration non-linéaire participe à rappeler les fondamentaux.
    D’abord une brève minute durant laquelle Bruce est présenté comme l’enfant privilégié qu’il est – il joue innocemment, change les règles à sa guise, n’oublie pas de rappeler qu’on joue dans « son » jardin – et puis soudain la chute… Et les chauves-souris.
    Le temps d’une transition on retrouve le même Bruce, mais désormais adulte, l’air hagard, en prison à l’autre bout du monde, et les seules personnes qu’il croise n’ont pas l’air d’être du genre à vouloir jouer avec lui selon ses règles.
    En même pas deux minutes le film pose et questionne un parcours.
    Il pose une déchéance certes, mais il pose aussi dans cette déchéance la naissance de quelque-chose de nouveau.
    La démonstration est limpide. Et surtout toute cette amorce pose déjà comme centre de cette ambigüité un symbole : la chauve-souris.
    Symbole de la chute, mais aussi symbole de la résurrection.
    Ce symbole est là. Il ne reste plus qu’à le définir. La clarifier. Le nommer.
    …D’ailleurs « Batman Begins » commence ainsi : par une nuée de chauve-souris qui laisse un temps entrapercevoir le symbole à venir… Mais sans le nommer.
    Dans toute la trilogie Batman de Nolan, les titres apparaitront toujours à la fin, jamais au début.
    Car chez Nolan, comme chez Beauvoir, on ne nait pas super-héros.
    Le super-héros n’est qu’un aboutissement et c’est pour cela que « Batman Begins » décide de partir de l’homme, quitte à ce qu’on ne voit pas l’aile d’une chauve-souris durant tous les trois trois premiers quarts d’heure du film…

    Ainsi, voir « Batman Begins » c’est devoir donc savoir accepter que le « commencement de Batman » tant annoncé ne survienne qu’à la toute fin.
    Voir « Batman Begins » c’est donc surtout voir Bruce Wayne cheminer jusqu’à Batman. C’est voir l’homme avant le héros.
    Or la parcours initiatique d’un héros nolanien n’a rien d’anodin.
    Ici il ne s’agit pas seulement de montrer le traumatisme originel que tout connaisseur de Batman connait sur le bout des doigts. Il ne s’agit pas seulement de réduire le personnage de Batman à une simple projection de vengeance, de rédemption ou de quête de sens.
    Cette idée éculée et au fond assez simpliste, Nolan l’expédie assez rapidement. Par son intro, Nolan nous appelle déjà à nous intéresser à autre chose.
    Pourquoi la prison ? Pourquoi la pauvreté ? Pourquoi la déchéance ?
    Quand bien même Bruce Wayne est-il devenu orphelin qu’il devrait continuer d’être un privilégié, qu’il devrait continuer d’avoir « son » jardin et tout le reste de son entourage pour jouer avec lui…
    C’est justement la première chose que « Begins » va chercher à nous faire explorer.
    Il s’agit de faire voir au spectateur que bien que riche, Bruce Wayne est déjà dans une forme de pauvreté. Mieux encore, qu’il l’a toujours été.

    Encore et toujours, l’ambigüité est là.
    La chute est certes douloureuse. Mais elle apprend quelque-chose en retour : à se relever.
    A chaque chose qu’on perd on en découvre une autre en retour. Et là où la mort de ses parents ôte au jeune Bruce son innocence, elle lui offre quelque-chose d’autre en retour : un parcours.
    Car au-delà d’être la simple genèse de Batman, « Begins » est avant tout une genèse tout court.
    Suivre Bruce Wayne, c’est suivre un homme confronté au pire défi qui est le sien : celui d’avoir à se (re)construire.
    Et c’est là déjà que, pour moi, ce film réussit un premier tour de force.
    En procédant ainsi, Nolan abandonne un Batman riche qu’on admire et qu’on envie un peu.
    Le personnage originel du self-made-man auquel l’Amérique doit tout est dynamité d’entrée.
    A la place, Nolan nous offre un Batman à notre hauteur.
    Batman est avant tout un homme. Un homme qui souffre.
    Un homme qu’on n’envie pas.
    Être un héros n’est pas un privilège chez Nolan.
    Être un héros c’est un fardeau. Plus qu’un fardeau, c’est un sacrifice.
    …Et c’est justement ce que Bruce Wayne se doit d’apprendre tout le long de son parcours.

    2h20 de cheminement. 2h20 jusqu’à l’accomplissement.
    2h20 que pour ma part j’ai suivi avec délectation tant chaque instant est une nouvelle étape vers l’éclosion du héros.
    Car l’envie et la volonté ne suffisent pas. A un moment donné, devenir héros implique des actes irrémédiables.

    """
    Tuer à nouveau le père d’abord – en désobéissant à Ra’s al Ghul – puis, le plus dur, apprendre à tuer celui qu’on n’est plus. Tuer l’homme d’avant. Tuer Bruce Wayne.
    Tout ce film au fond ne raconte que ça. Pour que Batman puisse naître – pour que le héros puisse accomplir sa mue – il faut qu’il apprenne à quitter son ancien corps pour embrasser le nouveau.
    Et c’est d’ailleurs là qu’à mon sens ce « Batman Begins » accomplit sa plus brillante idée : quand le héros comprend qu’il ne porte pas le masque de Batman pour protéger l’identité de Bruce Wayne mais l’inverse.
    Comme le dit si justement Rachel à la fin du film, à la fin de sa mue, l’identité de Bruce Wayne est devenu un masque ; un masque social. Le vrai Bruce Wayne c’est désormais Batman. A ce moment-là du film, la mue est définitivement accomplie.
    """


    Et je dois bien avouer que je suis toujours surpris d’entendre parfois d’étranges accusations à l’encontre du Batman de Nolan que certains verraient comme une icône fascisante.
    Car s’il est vrai que la notion de sacrifice de l’individu et de la dépossession de soi sont bien des éléments constitutifs d’une pensée totalitaire, réduire le Batman de Nolan à cela relève pour le coup d’un réel contresens.
    Le Batman de Nolan n’est pas fasciste. Il rentre juste en rupture avec l’idéal libéral..
    Car oui, l’homme chez Nolan n’est pas maître de son destin, il en est juste le produit.
    Le héros n’est pas l’aboutissement de celui qui a su mener une vie rêvée et pleinement épanouie. Non, le héros chez Nolan le devient parce qu’il l’a subi.
    Pas plus que Bruce Wayne n’a choisi d’être un fils à papa, il n’a pas non plus choisi de devenir orphelin.
    Batman n’est pas le produit d’un projet de vie.
    Batman a été la simple conséquence d’un parcours imposé.
    Et poser ce constat-là n’est pas suffisant pour en faire une icône fasciste, car là où le fascisme appelle à la dissolution totale de l’individu au sein d’un collectif et d’une cause…

    """
    …chose à laquelle se refuse justement Batman sitôt décide-t-il de rompre avec la Ligue des ombres…
    """

    …le héros nolanien émerge quant-à-lui d’une reconstruction de l’individu.

    Sa liberté, le héros nolanien ne peut la trouver qu’en prenant conscience de la réalité de sa situation – d’en explorer les limites – et dès lors de savoir embrasser l’attitude la plus à même de le conduire vers une forme d’émancipation.

    """
    Aussi Bruce Wayne devra-t-il connaître la faim pour comprendre le vol ; il devra connaître la pauvreté pour comprendre la futilité des richesses et enfin il devra apprendre à embrasser ses peurs pour mieux les dépasser et les retourner contre ses ennemis…
    """

    Et comme ce titre nous le rappelle très bien, Batman ici se sera qu’un début ; le début d’un chemin vers l’affranchissement d’un homme qui au départ est prisonnier.
    Ra’s al Ghul le dira d’ailleurs très bien lors de sa première rencontre avec Bruce Wayne en prison. Tel un prophète de ce qui va advenir il annonce : « Si vous dépassez votre condition d'être humain, si vous vous consacrez entièrement à un idéal et si vous êtes insaisissable, là seulement vous serez devenus autre chose : une légende. »

    Et quand bien même Batman n’est-il dans ce film qu’un idéal qu’on n’atteint qu’au moment de la conclusion, il n’empêche que ce « Batman Begins » n’en reste pas moins un pur Batman ; et un Batman bien plus respectueux de son univers originel que ce que beaucoup auront pu dire de lui à l’époque.
    Car même si le véritable Batman n’apparait qu’à la toute fin, Nolan n’oublie pas de nous le dessiner au fur et à mesure.
    Il découvre ses premiers subterfuges dès le premier tiers ; trouve ses ailes et son masque au milieu ; et parachève sa mue à la fin en se dotant d’un destrier, d’un ennemi et surtout d’un nom.
    Ainsi, quand bien même « Batman Begins » ne commence pas tout de suite dans l’univers Batman, il n’empêche qu’il nous y plonge dedans progressivement.
    Et il suffit de regarder ce qu’est ce film dans son dernier quart pour comprendre que tout ce que les gens quémandaient depuis le départ de Nolan est en fait bien là : l’obscurité, l’extravagance, la folie…

    Alors après, d’accord, tout n’est pas parfait dans ce « Batman Begins » j’en conviens.
    Comme à son habitude, Christopher Nolan se montre très inégal dans son casting et dans sa manière de gérer ses acteurs.
    Et si d’un côté Michael Caine, Morgan Freeman, Gary Oldman et Liam Neeson rayonnent dans leur rôle, de l’autre Katie Holmes et Cillian Murphy ne sont clairement pas à leur place dans ce film, et cela malgré le fait que je sois un inconditionnel du second.
    De même, on peut aussi aisément reprocher quelques surcharges qui conduisent parfois à rusher pas mal les choses.

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    (Je trouve par exemple que la Ligue des ombres est amenée et expédiée trop rapidement, ce qui nuit clairement à son iconisation.)
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    Enfin, je peux concevoir également qu’on tique sur certains détails un peu tordus de l’intrigue, au point que ça puisse en larguer quelques-uns en route.

    """
    (Moi j’avoue que j’ai du mal avec cette histoire d’arme qui vaporise l’eau. Il faut m’expliquer comment ça marche parce que je ne comprends toujours pas comment ce truc parvient à déglinguer des conduites d’eau situées à des centaines de mètres sans que Batman et Ra’s al Ghul – pourtant à proximité de la machine – peuvent continuer à se battre tranquillou juste à côté alors que leur corps est composé à 65% de flotte.)
    """

    Donc oui – sur tous ces points je l’entends – ce film est loin d’être parfait.

    Seulement voilà, moi quand à côté de tous ces petits désagréments, tu me mets une telle proposition formelle, une telle rigueur de mise en scène et une telle bande-originale, moi je me laisse prendre.
    Je me laisse prendre pour Rudger Hauer.
    Je me laisse prendre pour Ken Watanabe.
    Et je me laisse prendre pour tout ce que ce film pose habilement pour la suite de sa trilogie et qu’à l’époque on ne pouvait pas encore voir.

    spoiler: (Le fait que Gotham se transforme au fur et à mesure que Batman se transforme lui-même par exemple, augurant des problématiques du futur « Dark Knight » où l’homme chauve-souris est posé comme le cœur du problème… Le fait aussi que chaque épisode traite d’une période de l’Histoire de Batman et des Etats-Unis également ; cet épisode s’inscrivant par exemple davantage dans une esthétique des années 30 avec ses self-made-man et ses mafieux…)



    Pour toutes ces raisons, moi, je prends ce « Batman Begins » et je ne peux m’empêcher de l’embrasser en son entier.

    Et le fait qu’au final, ce film ait fini par obtenir sa notoriété alors qu’il était conspué à ses débuts, pour moi ça me prouve quelque-chose : au fond ce qu’on attend d’un artiste, c’est qu’il nous offre aussi ce qu’on n’attend pas.
    Car Nolan nous aurait offert du Burton qu’on aurait tous fini par se plaindre : « c’est toujours la même chose… »
    Et même si je sais que certains savent parfois se complaire à avoir toujours le même film en boucle et en boucle – le succès du MCU disant quand même quelque-chose de l’époque dans laquelle nous vivons – je sais aussi que tout ce que nous chérissons aujourd’hui est forcément issu, à moment donné, d’un moment de création.
    Or, la création, c’est justement ça. C’est offrir ce qu’on n’attend pas.
    Certains aimeront et d’autres n’aimeront pas, c’est sûr. Mais au moins si chacun continue à créer dans son coin, à la fin tout le monde aura son gain.

    Le cinéma, comme tout autre art, à besoin d’artiste sachant créer.
    Or Nolan, avec ce « Batman Begins » fait partie de ceux-là.
    « Batman Begins » est un film qui – indéniablement – nous fait une réelle proposition de cinéma.
    …Et qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas ; qu’au moins on sache lui reconnaitre ce mérite-là.
    Alex*56*
    Alex*56*

    255 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2014
    Batman est enfin mis à l'honneur, c'est sérieux cette fois-ci, on arrête les tenues ridicules et enfantines des précédents remakes, enfin une atmosphère réelle, mature, pour ne pas dire sombrement classe. On revient aux origines du héros milliardaire, Bruce Wayne, partant loin de la source de ses cauchemars, Gotham. Les paysages montagneux contrastes parfaitement avec la densité de la ville du chevalier noir, ce qui permet un focus sur l'homme en lui même, sur Bruce Wayne, qui est en quête d'une réponse à ses innombrables questions pour trouver une paix intérieure et une solution au mal qui gangrène Gotham. Les premiers combats sont entraînant et nous mettent en condition pour les deux heures du film.
    Les combats lors de son entraînement avec Ra's al Ghul sont superbement chorégraphiés, notamment la partie ou il doit être "invisible" dans la masse des ninjas contre le personnage de Liam Neeson, c'est une partie très astucieuse et très bien mise en scène par Nolan. Mais tout ces combats sont à l'image du film, très bien préparés. Nolan insuffle un style unique et dégomme tout les autres super-héros pour en mettre un sur un piédestal, THE Batman. On n'est pas dans un univers multicolore édulcoré (bien qu'ici il n'y est pas de scènes avec des effusions de sang, mais ce n'est pas vraiment le but en même temps) à la limite de l’épilepsie, c'est l'univers glauque des DC Comics qui m'intéresse, cette ambiance sombre qui colle parfaitement à l'image de ce super-héros. C'est magnifique à voir. Mais c'est en retournant à Gotham que les choses commencent à devenir sérieuses, et c'est en comprenant qu'il ne pourrait rien faire sous les traits de Bruce Wayne, qu'il ne serait jamais pris au sérieux, qu'il décide de se créer un alter ego, un masque qui finalement n'en est peut être pas véritablement un, suivant les belles paroles de Rachel. Et ce Batman il est superbe ici, autant sur l'esthétique que sur le rendu final. Car sont costume est juste "trop stylé" comme dirait ma voix intérieure, et l'utilisation de ses gadgets est excellente, il n'y a pas de trucs pour faire beau comme dans beaucoup d'autres films du même genre ou certains gadgets ne servent que d'artifices, plus pour le côté "m'as tu vu". La ils sont brillamment incorporés dans les combats, la cape noire de Batman créant des illusions visuelles originales ! Et puis la voix rauque que prend Bruce Wayne lorsqu'il enfile le costume de Batman c'est excellent, j'ai vu le film en vo et c'est très réussie, ça identifie bien les deux personnalités, un peu à la "Dr.Jekyll and Mr.Hyde".
    Et puis quand on parle du scénario il faut aussi parler de la mise en scène et de la bande originale qui l'accompagne. Pour la mise en scène j'ai pas grand chose à dire, toute personne ayant vu un film de Nolan comprendra à quelle point c'est excellent, mais c'est plus le fait qu'il casse les codes du films de base des super-héros, il met en place une mise en scène très dramatique au service d'un personnage extraordinaire, c'est juste parfait. Pour la bande originale c'est excellent, à l'instar de la mise en scène. Hans Zimmer (pour ne citer que lui) orchestre là une composition de maître, la musique n'est pas tapageuse, elle vient aux moments propices pour accentuer les tournants importants dans le récit. Je préfère même son travail sur la trilogie du Chevalier Noir que sur Interstellar, sa dernière collaboration en date avec Nolan, mais je ne dis pas que la bo d'Interstellar est mauvaise hein ! Au contraire elle est très bonne, mais c'est juste que celle de Begins est superbe. En bref Christopher Nolan nous sort encore une pépite et revisite à lui seul l'univers de Batman, qui restera pour beaucoup l'une des meilleures trilogie du cinéma, notamment grâce à ce premier film superbement réalisé. Les acteurs sont formidables (Bale toujours à son image, c'est à dire parfait), l'équipe technique est à 100%, nous sortant des costumes magnifiques, à l'image du costume de Batman "trop stylé !', une BO sobrement magnifique, elle sert parfaitement l'histoire sans jamais la dépasser ! La mise en scène de Nolan redore le blason du super-héro de chez DC, Batman, et même plus globalement les films de super-héros en général. C'est un film de grande classe !
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    283 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 juillet 2013
    La trilogie Dark knight commence par cet excellent film. Les débuts de Batman sont très bien représentés, l'action est au rendez-vous et la mise en scène est parfaite. Le tout est accompagné par une magnifique bande originale, Hans Zimmer et James Newton Howard sont des génies. La musique renforce l'ambiance sombre du film qui colle à merveille à un Batman. Nolan est parvenu à redresser la barre des films de DC Comics, il est parvenu à créer une Gotham City plus vraie que nature. Un seul petit défaut, les scènes de combat ne sont pas très bien filmées à mon goût mais ça ne dégrade en rien la qualité du film.
    Marc L
    Marc L

    305 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2021
    Christopher Nolan ressuscite le mythe de Batman avec ce film après le décevant " Batman & Robin "... On apprend plus sur les origines et la construction psychologique du personnage Bruce Wayne/Batman et ses motivation à combattre l'injustice. Le film présente également deux de mes antagonistes préférés de l'univers de Batman : l'épouvantail et Rash'Al Gulh, qui sont tous les deux très bien interprétés par leurs acteurs. Christian Bale est vraiment impeccable dans la genèse de l'homme chauve-souris, une légende.
    MC4815162342
    MC4815162342

    366 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2014
    Batman Begins est le premier volet de la fameuse trilogie Nolanesque, un Batman remit au goûts du jour, spectaculaire, visuellement bluffant avec un excellent scénario, un casting fabuleux, Christian Bale incarne le meilleur Batman de tout les temps, la réalisation de Nolan est impeccable, la bande son est nickel, bref du très bon travail.
    Marvellous
    Marvellous

    85 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 septembre 2014
    "Batman Begins"... Un mot à dire : E-X-C-E-L-L-E-N-T ! Pourquoi, me direz vous ? Parce que depuis bien longtemps, je n'avais pas vu de Batman qui était vraiment bien même si le "Batman" de 1989 de Tim Burton avec Jack Nicholson et "Batman Forever" avec Tommy Lee Jones sont considérés comme des classiques. Mais ayant vu en premier "The Dark Knight" j'ai été époustouflé. En effet, pour la première fois, Batman apparaît comme un super héros qui sauve Gotham mais qui a ses règles et qui les respecte. Ce Batman est donc le premier de la trilogie de Christopher Nolan ("Inception", bientôt dans les salles "Interstellar"). Avec un casting de rêve, c'est bien normal que ce film soit extraordinaire ! Jugé par vous même ! Christian Bale est un acteur vraiment incroyable, comme Gary Oldman, Morgan Freeman et Michael Caïn ! Ils ont tous leur moment de gloire, ce qui est utile et normal dans un film comme celui-ci ! Les scènes d'actions sont incroyablement époustouflantes et très bien filmées grâce au virtuose Nolan ! L'ennemi de Batman dont je ne me souviens jamais de l’orthographe est très bien et L'Epouvantail aussi. Les origines de Batman et de Bruce Wayne sont bien respectées et fidèles d'esprit aux comics. Vraiment un très bon film batman et on redemande ! La musique de Hans Zimmer est déjà culte ! Vive Batman !
    SpiderGogo
    SpiderGogo

    34 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    Batman Begins représente la renaissance de Batman au cinéma. J'adore la vision de Christopher Nolan sur ce personnage! Le scénario est très travaillé et le réalisme est un très bon point également. Le casting est formidable: Christian Bale est très bon en Bruce Wayne/Batman,Michael Caine est excellent en Alfred et Katie Holmes est très mignonne en Rachel. Les autres acteurs (Morgan Freeman,Liam Neeson et Cillian Murphy) s'en sortent à merveille également. Les musiques signées Hans Zimmer sont magnifiques et mémorables. Par contre,j'ai été un peu déçu au niveau de l'action car la caméra bouge beaucoup ce qui rend les combats difficilement lisibles. En conclusion, je préfère The Dark Knight et The Dark Knight Rises à Batman Begins, mais ce dernier reste un très bon début de trilogie.
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