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    Videodrome
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    176 critiques spectateurs

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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 077 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2024
    Le thème du film est intéressant, à savoir l’influence néfaste des images, à l’époque, celle de la télévision, énoncé visionnaire avec le recul du temps (41 ans), où les écrans (smartphones, tablettes, ordinateurs) avec accès à internet, ont remplacé la télévision. Malheureusement, le fond du discours est amoindri par la forme : le film reste confus, en supprimant la différenciation entre réalité et sa représentation sous forme d’hallucinations. Peut-être pour immerger le spectateur dans la tête de Max Renn (James WOODS), directeur de la chaine télévisée Canal 83, diffusant des films pornographiques ? Personnage cynique et antipathique auquel il est difficile de s’intéresser, malgré ses crises d’hallucinations provoquées par le programme Vidéodrome qui filme des actes réels, violents et mortels. Malgré la qualité des effets spéciaux concernant les atteintes corporelles ( spoiler: plaie béante et suintante dans l’abdomen de Renn où il peut glisser un révolver ou une cassette V.H.S. !
    ), le spectateur est plongé dans un film de série B, que la musique angoissante (à l’orgue) d’Howard SHORE (3e collaboration sur 12) et la présence de la chanteuse du groupe Blondie, Deborah HARRY, maitresse d’un soir, masochiste, de Renn, ne sauvent pas. Le film est beaucoup moins convaincant que « Invasion Los Angeles » (1988) de John Carpenter, où même si le contexte est différent (infiltration d’extra-terrestres à visage humain dans la population), il est aussi question de la diffusion de messages subliminaux pour endormir la population.
    LaCritique
    LaCritique

    11 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mars 2024
    Une mise en abîme qui sème volontairement la confusion basée sur une critique de l’impact de la télévision sur nos sociétés occidentales.
    Le tout doublé d’un thème particulièrement avant-gardiste sur la consommation de contenus pornographiques toujours plus hardcores.

    Des sujets qui auraient été d’autant plus efficaces si Cronenberg n’avait pas cherché à intégrer à tout prix le spectateur dans le cœur du film et de jouer sur la confusion qu’émane du scénario pour faire passer ses messages.

    Car si les thèmes traités sont profonds, ils sont vites éclipsés par une histoire confuse ou les illusions provoquées par la cassette « Videodrome » endossent toutes les responsabilités d’un scénario mal ficelé.

    Les excellents effets pratiques et la bonne gueule de l’acteur principal (qui n’offre pas la performance du siècle) joue plutôt en faveur du film qui reste malgré tout assez faible et imprécis sur ce qu’il cherche à nous transmettre.

    Le Videodrome aurait-il fait une nouvelle victime ?
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    140 abonnés 894 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 février 2024
    Film riche et bien travaillé de Cronenberg mais un peu trop fou pour moi, ce qui m'a laissé toujours un peu en dehors du film alors que je ne remettrais pas en question sa qualité formelle. Dans ce qu'il pointe du doigt, le film reste totalement actuel.
    Shawn777
    Shawn777

    459 abonnés 3 327 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2024
    Bien avant de s'attaquer aux jeux-vidéo avec "eXistenZ", qui est d'ailleurs excellent, du moins dans mes souvenirs, le réalisateur canadien s'intéresse à la télévision en 1983 avec ce film donc. Cronenberg est donc toujours dans l'actualité puisque si la télévision s'est énormément démocratisée et imposée dans les foyers américains dans les années 50, elle connait une explosion dans les années 80 avec des foyers possédant plusieurs postes et surtout, l'explosion des télévisions indépendantes grâce au câble. Ce qui nous intéresse tout particulièrement ici puisqu'il y ait question d'un patron de chaine de télé, Max, diffusant du contenu plus que discutable cherchant des émissions de plus en plus trash dans la violence et la pornographie. C'est ainsi qu'il va tomber sur Vidéodrome, une "émission" dont la ligne est très floue entre la fiction et la réalité, se rapprochant même de snuff movies. Mais Max va ensuite très rapidement tomber dans une spirale infernale en voulant chercher l'origine de ces émissions et va se rendre compte que leur véritable but est peut-être tout autre que du simple divertissement, si on peut appeler du snuff tel quel. Alors, je reconnais que c'est assez bordélique, plus le scénario avance, plus le réalisateur nous plonge dans un monde surréaliste que l'on a quelques-fois du mal à comprendre. Mais d'un autre côté, le spectateur est à l'image de Max, il est ce spectateur curieux qui se laisse emporter en envouter par ces imageries violentes (parce-qu'on reste chez Cronenberg quand même). Car oui, de par son côté dérangeant, le film a cet aspect envoutant qui a en tout cas très bien fonctionné sur moi ! Je me suis en effet laissé happer par le film pour ne plus en sortir jusqu'à la fin, un peu comme "eXistenZ" d'ailleurs qui fonctionnait sur le même modèle. Même si les effets spéciaux ont forcément vieillis, certains fonctionnent encore très bien aujourd'hui et participent à ce côté hypnotisant ; on ne peut en effet s'empêcher de détourner le regarde devant tous les trucs dégueulasses qui nous passent sous les yeux. Car ce qui intéresse le réalisateur comme d'habitude, c'est la déformation des corps et leur destruction, sous toutes les formes possibles et imaginables. Concernant les acteurs, nous retrouvons principalement James Wood, Sonja Smits et la leadeuse de Blondie, Debbie Harry, qui jouent très bien. "Vidéodrome" n'a donc pas voler sa réputation de film dérangeant dont en découle paradoxalement la fascination que l'on en éprouve.
    Nicothrash
    Nicothrash

    292 abonnés 2 921 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2024
    Dans Videodrome, David Cronenberg laisse déjà libre court à ses délires organiques tout en critiquant sévèrement déjà l'univers télévisuel ainsi que cette course au voyeurisme aussi dérangeant qu'hypnotique. En un sens c'est très visionnaire comme film et chacun y comprendra ce qu'il voudra, notamment après cette fin assez brutale. Côté réalisation le canadien nous propose des effets spéciaux saisissants pour l'époque et cultive toujours ce sens aiguisé du malaise, son fond de commerce en quelque sorte. Le casting est bon également avec un James Wood inspiré en tête, glissant doucement mais sûrement dans la folie. C'est du bon boulot, c'est maîtrisé de bout en bout et l'on retrouve avec plaisir la plupart des thématiques fétiches de Cronenberg même si l'on est évidemment pas certain d'avoir saisi toute la substance de son récit. Un classique en somme.
    pierrre s.
    pierrre s.

    350 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2024
    Videodrome est un film très dérangeant, qui nous fait basculer dans la folie d'un homme, happé par le tourbillon cathodique.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    265 abonnés 2 795 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2023
    le rapport de l’homme aux médias et son devenir technologique selon Crononberg. Entre hallucinations et réalité, la folie n'est jamais loin face à ceux, manipulés, qui se font happer par le programme. Un thriller à l'univers fascinant voire expérimental et aux effets traumatiques. Évidemment difficile d'accès.
    Dissolve the caveman
    Dissolve the caveman

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juin 2023
    À mon sens le chef-d'œuvre de David Cronenberg. J'adore cette progression vers la folie et l'irrationalité à mesure que le propos entre la réalité et la fiction prend de l'ampleur à coups de symboliques fortes au point d'opérer un jeu de mise en abîme avec le spectateur. De plus les partis pris esthétiques se passant d'effets spéciaux n'ont pas pris une ride, ce qui en sublime cette ambiance malsaine et hallucinée. Plus j'y repense et plus je me dis que ce film est un véritable tournant dans la filmographie de Cronenberg mais surtout dans le cinéma américain qui n'aura jamais réellement su se relever d'une telle claque. Décidemment ce Videodrome est l'une de ces rares œuvres dont l'impact est tel qu'il faut le voir pour le croire...
    Alexis C.
    Alexis C.

    3 abonnés 353 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 avril 2023
    Une oeuvre singulière, comme c'est souvent le cas chez Cronenberg. En véritable visionnaire, le réalisateur dénonce ce qu'allait devenir la télévision quelques décennies plus tard. Intrigant et perturbant, l'effet voulu est accomplie même si des fois on se perd dans un scénario quelque peu confus.
    A côté de ça on a une bonne direction d'acteur, James Wood est très bon dans le rôle principal.
    Hotinhere
    Hotinhere

    419 abonnés 4 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2023
    “Le médium, c'est le message”
    Cronenberg signe une œuvre visionnaire sur le pouvoir d’aliénation des images, à travers un thriller hallucinatoire aussi fascinant que malsain, mais au récit un peu trop confus et visuellement daté, porté par un impeccable James Woods. 3,25
    Pandora
    Pandora

    43 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2023
    Si le film n'avait pas été réalisé par DAVID CRONENBERG mais par un réalisateur italien, le film aurait été considérer comme un chef d'oeuvre du nanard. C'est amusant, il ne faut pas voire cela comme un film réaliste.
    DAVID CRONENBERG est toujours aussi fou....
    Lil Sprite
    Lil Sprite

    23 abonnés 476 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2023
    Un film culte, avec des thèmes forts qui sont encore d'actualités. C'est pour moi la grande force de ce film. Ça, ainsi que les moments de Body Horror qui sont plutôt efficace encore aujourd'hui.
    Les acteurs sont tous convaincants et la mise en scène de Cronenberg est réussi.
    Néanmoins je dois avouer que le film nous perd un peu et à quelques longueurs pour ce que l'histoire veut nous raconter.
    Orno13
    Orno13

    5 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2023
    Une œuvre assez atypique, on reconnaît de suite la patte de cronenberg il est dans la lignée de la mouche,crash etc.
    Un réalisateur obsède par les corps le plus souvent maltraité ou transformé.
    Max dirige une chaîne de télévision qui diffuse film pornographique tendance sado maso.
    Un jour sa chaîne capte par erreur videodrome une autre chaine basé au Brésil qui détient des vidéos de meurtre ou de viol et des corps torturé.
    Max fascine au départ,va mener l enquete pour découvrir qui est derrière tout ça,le rete est à découvrir
    Un film étrange et labyrinthe tout comme les films de cronenberg
    eldarkstone
    eldarkstone

    179 abonnés 1 951 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2022
    Une fois de plus le Cinéma très spécial de Cronenberg surprend ! entre sexe, paranoïa, et autres délires purement psychédéliques, il ne s'en sert vraiment pas trop mal !
    kieran_h3ld
    kieran_h3ld

    25 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 août 2022
    Videodrome c'est de loin le film le plus complexe de Cronenberg. L'histoire en très bref : un type tient une chaîne de télé montrant des images allant du porno soft, jusqu'à la violence hard par simple but "économique", comme il le dit sur un plateau télé, il propose des émissions que l'on ne voit pas ailleurs, des émissions étant un exutoire aux fantasmes et aux frustrations des gens. À la recherche de nouvelles émissions, il tombe sur une cassette pirate s'appelant Videodrome, qui montre des jeunes femmes subissant des tortures physiques comme sexuelles. Et très vite il commence à percevoir des sortes d'hallucination, le plongeant de plus en plus dans la folie.

    Ces hallucinations donnent évidemment des moments très étranges et viscéraux, déjà de par ce qu'elles montrent forcément (je préfère ne pas en dire plus), mais aussi car le rendu à l'image est particulièrement impressionnant, Rick Baker en est pour beaucoup. Son travail au niveau make up (appelez ça comme vous le voulez) est superbe. Que ce soit sur des objets prenant vie, le ventre de Max (le "heros") se transformant en un espèce de vagin, la cassette devenue vivante s'y insérant, ou un flingue directement sortit de cette organe féminin qui fusionne avec le bras de Max.... Voilà un peu l'ambiance. Ils se sont bien trouvé ces deux la en tout cas, leur amour commun pour les dégueulasseries est évident. Et puis Cronenberg joue aussi très bien sûr les changements de couleurs au gré de ces hallucinations, ou des moments réels.

    Le personnage principal, incarné par un excellent James Woods nous interroge sur nos pulsions les plus sombres, celles que l'on ne veut pas s'avouer, celles qu'on ne connaît pas même. Le plaisir de voyeurisme aussi, à regarder cette violence, ou y participer. Comme il le fait dans des parties de jeu sadomasochiste avec la belle Nicky notamment, qui elle, assume d'être à fond dans ses délires là. Il nous interpelle aussi sur notre capacité à différencier le réel du faux. Est ce que Videodrome (la cassette) est mis en scène, ou est ce que c'est pour de vrai ? Ce qui est sûr c'est que cette cassette provenant de Pittsburgh fascine le personnage autant que le Videodrome de Cronenberg nous fascine en tant que spectateur.

    C'est vrai que sa narration peut sembler un peu bancale, ou nous faire éprouver la sensation qu'il nous manque quelque chose. Mais je pense sincèrement que c'était l'effet voulu par Cronenberg, en plaçant son récit du seul point de vue du directeur de la chaîne de télé. De mon côté cela a rendu le film d'autant plus captivant. Surtout qu'il est déjà doté d'une atmosphère particulièrement étrange et obscur, nous plongeant dans une paranoïa, grace notamment à un travail impeccable de Howard Shore à la BO.

    Le scénario est vraiment couillu, car il peut vite nous laisser de côté. Il part dans un délire innatendu, à base de théorie du complot (SPOILER) : les gens étant derrière ses cassettes provoquant des hallucinations, serait en fait des personnes bossant pour le compte de politiciens ou je ne sais quoi. Mais le type à la base de ces théories étant lui même "virtuel", on ne peut être sûr de rien.  C'est à l'interprétation de chacun. C'est de toute façon la ligne directrice du film, flirtant sans cesse entre réalité ou illusion. On peut clairement faire un rapprochement avec quelque chose de Lynchéen.

    Et puis le David se permet même des petits discours sur l'ultra présence de la technologie, la télévision en particulier, son emprise sur nous, le rapport de l'homme à l'image, à la violence, la violence retransmise par les médias et tout le bazar.

    Et tout ça en 90 minutes, oui oui, 1h30.
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