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Ritchie B.
3 abonnés
149 critiques
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5,0
Publiée le 14 septembre 2018
Brian de Palma signe ici une pépite cinématographique. Certains films sont indétrônables car ils incarnent un modèle du genre. Scarface en fait parti, Al Pacino dans ce film est Majestueux.
Qui ne connaît pas Tonny Montana... "Moi je n’ai confiance qu’en mon manche et ma parole... l’une est de fer et l’autre d’acier !". Réplique culte, scènes épiques, tout est réuni pour faire un des meilleurs films de gangster de tout les temps.
S’il existe un film qui a bien dépassé son auteur, voire même a une influence qu’il a pu regretter, c’est bien le Scarface de 1983. En effet, le film réalisé par Brian De Palma et scénarisé par Oliver Stone est souvent considéré comme une icône dans les banlieues (notamment en France). Souvent, il n’est retenu par ce public que l’ascension de Tony Montana et sa "classe" en oubliant complètement sa chute et donc la véritable morale du film (le trafic de drogue n’amène qu’à la prison ou la mort) et une vision très négative du personnagespoiler: (Elvira le quittera se rendant compte qu’ils sont devenus des losers, Gina ne renonce pas à tirer sur Tony cette fois…) . Ce succès empêche même une grande partie du public de savoir que Scarface est en réalité le remake du film éponyme d’Howard Hawks (lui-même tiré du roman d’Armitage Trail). Ce qui intéressant avec ce film est d’ailleurs qu’il est une relecture totalement nouvelle de son modèle et non pas une pâle copie. Ainsi, si le film garde les éléments principaux du premier récit, il le retranscrit dans les années 80 et l’adapte donc aux modifications de la politique, de la société et du gangstérisme. Le principal protagoniste n’est donc plus un immigré italien sortant de prison et déjà plus ou moins inséré dans le gangstérisme américain mais un réfugié politique cubain ayant déjà été en prison dans son pays mais repartant totalement de zéro aux États-Unis. Cela entraîne une modification de son nom, Tony Camonte devenant ainsi Tony Montana, tout comme celui des autres personnages (Francesca dite "Cesca" devient Gina, Guino Manolo dit "Manny", Poppy Elvira, Johnny Lovo Frank Lopez…). L’intérêt d’Oliver Stone pour la politique et l’étude de la société américaine apparaît donc dans le long prologue en images d’archives (décrivant la vague d’immigration cubaine de 1980 appelée l’exode Mariel) qui ouvre le film. Cela passe aussi par l’évolution du banditisme : la prohibition, terminée depuis longtemps, a cédé la place au trafic de drogue et la violence s’est énormément accentuée depuisspoiler: (la scène de la tronçonneuse et celle de la fusillade finale en sont les exemples) et s’est affranchie de toute moralespoiler: (au point où c’est le peu de conscience que possède Tony Montana qui entraîne sa perte cette fois) . De plus, les 50 années séparant les deux films permettent également d’évoquer plus franchement le thème du désir incestueux de Tony pour sa sœur.spoiler: Là où il n’était que suggéré et semblait plus ou moins consenti par elle dans la dernière scène du film de 1932, il est clairement explicité dans la dernière scène par une Gina qui n’hésite pas à tirer sur son frère cette fois.
Le tout est servi par une réalisation éblouissante d’un Brian De Palma qui affiche moins sa mise en scène qu'à l’accoutumé (à l’exception d’un discret travelling compensé), une interprétation éblouissante (celle d’Al Pacino est en grande partie responsable de la célébrité de Tony) et une musique de Giorgio Moroder puissante et originale par son côté électro. Scarface, même s’il a été dépassé par une célébrité oubliant une grande partie de son message est donc une œuvre marquante de l’œuvre de son cinéaste, du cinéma des années 80 et du film de gangsters qu’il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie.
Culte par la présence et prestation de Pacino, le début avait pourtant bien commence, sur fond de révolution cubaine. Mais au fur et à mesure, le script, trop présent, m’a ennuyé et perdue, c’est c’que j’appel le bla bla. spoiler: Seul scène qui aurait pu être belle, c’est celle de la baignoire avec la petite tronçonneuse, ou là, l’un des héros se fait découper le bras gauche. Malheureusement, seul le vacarme de l’outil fait la chose, la giclure de sang et le sang lui-même sont horriblement mal fait. Juger – 12 Ans, j’en donne -10 Ans. Et lorsqu’on parle de révolution dans un pays, je m’attends encore par réflexe, à ce qu’il y est des affrontements entre la population et la police. Et bah rien. Et c’est bien ça qui aurait réellement pu mettre du piment dans ce film.
Brian De Palma s’attache au remake du film de Howard Hawks comme il a pu faire pour les films d’Hitchcock dans les années 70-80. Évidemment ce film est culte tout comme son personnage Tony Montana parfaitement interprété par Al Pacino. Ce film est néanmoins stéréotypé et vu comme le rêve américain. Je ne pensais pas que la mise en scène du film serait ainsi mais De Palma reste dans son univers. J’ai néanmoins moins apprécié le film par rapport à la 1ère fois ou je l’ai vu peut être en raison du fait que c’est le film de gangster mais qu’il ne sublime pas le genre. Il reste une référence pour l’action et aussi pour des jeux tels que GTA.
Comme tout le monde j'ai entendu parler de ce film "culte" , ce qui m'a décidé à le voir. J'ai été quand même assez décu. Al Pacino se contente de 2 expressions de visage pendant 2h49, tandis que Michelle Pfeiffer s'ennuie et nous le montre, alors que les autres sont inexistants ( F.Murray Abraham et ses 3 lignes de texte ) . Vraiment étonnant , au bout de 2h de film, Pacino en mode Parrain; lèvre inférieure en avant...
Surtout , le problème de ces grandes fresques c'est que tout est survolé sans souci de vraisemblance. Ainsi, à peine Montana a-t-il le temps d'essuyer 3 assiettes que la mafia locale le recrute . A peine a-t-il gagné la confiance du parrain qu'il le bute... Sans compter qu'à sa première erreur, 30 gangsters rappliquent dans la nuit pour le descendre... Je m'attendais à plus de psychologie, plus de finesse. Je ne le regarderai pas 2 fois
Ce n'est que trop tard que je le visionne mais mieux vaut tard que jamais. Des le debut, on sent le classique et l'ambiance reste tout au long du film. Le bon vieux film de gangster et certainement un precurseur pour certains aspects. Je trouve cependant personellement qu'il manque quelque chose pour en faire un chef d'oeuvre complet.
Un excellent film de gangster culte et violent avec de très bons acteurs, une BO juste géniale, une excellente mise en scène, des plans d'une grande maîtrise et une histoire captivante.
D'une intensité sans faille, Scarface est un monument du film de gangster tout comme Al Pacino est un monument du cinéma tant son jeu est saisissant. Et s'il tient le rôle central du film, il n'aurait pas autant d'impact s'il n'était entouré de pointures aussi immenses que lui, il faut le souligner. La mise en scène est excellente, laissant assez peu de place à la musique et aux effets de style proprement dits pour accorder un maximum d'attention aux personnages et aux échanges qu'ils ont entre eux (les dialogues sont d'ailleurs excellents). Il en résulte une impression de réalisme, comme si la vérité nous était présentée toute nue, sans fard, faisant de chaque scène un moment de tension où l'on sent que tout pourrait basculer du tout au tout. Enfin, en parlant de réalité, ce film va bien au-delà du "simple" film de gangster comme on a pu en voir par ailleurs du fait qu'il incarne au travers de l'histoire de Tony Montana une critique sociale qui entremêle plusieurs niveaux de lecture : le principe communément admis de l'argent comme finalité absolue, symbole de réussite et source de reconnaissance sociale, l'implication des politiques dans les affaires sales de corruption, les consommateurs de drogues dures qui jouent les offusqués en découvrant le revers de la médaille, la maladie et la misère de leurs pairs... Bref, toute l'hypocrisie de nos sociétés contemporaines est étalée là sous nos yeux, avec pour porte d'entrée le portrait d'un homme sorti de nulle part qui vise ce qu'il assimile à de la réussite sociale et fait tout ce que la société toute entière attend de lui pour y parvenir.
Scarface se résume assez facilement: un jeu d'acteur impeccable (Al Pacino est hypnotique), une bande son culte, des décors tellement cultes qu'ils influenceront la pop culture pendant des décennies, une histoire classique mais favorisant le développement du héros, à la fois fou et touchant et une mise en scène très propre, assez sobre finalement. Personnellement, s'il y a une chose que je peux reprocher au film, c'est le peu d'éléments sur la montée en puissance de Tony Montana: il passe d'un petit dealer au mafieux propriétaire d'une discothèque sans qu'on est le temps de comprendre comment.
Après en avoir tant entendu parlé, je me suis décidé à le voir...Je ne critique pas le fond, ceux qui veulent voir des films moraux peuvent regarder Dora l’exploratrice...mais sur la forme, ce film "culte" a bien vieilli...Al Pacino surjoue, c'est mal doublé, c'est long, les scènes d'actions sont moyennes... Bref, on est loin de "Heat".
Film culte par excellence. Mais y a de quoi !! C'est pas le De Palma le plus inspiré mais dans le genre film de gangster on a rarement fait mieux (allez ! on met juste devant le parrain et il était une fois en amérique mais c'est tout je crois...)
Film absolument génial. Al Pacino incarne a merveille ce rôle de mafieu, et malgré la longueur du film, on ne voit pas passer les 3h tant il est bien réalisé.
Remake du film du même nom de 1932, cette version dépasse largement l'original avec un Al Pacino qui joue son rôle à merveille (qui pour beaucoup dans ce film c'est, le RÔLE d'Al Pacino). Le film montre parfaitement le milieu de la drogue, du crime et du pouvoir spoiler: (malheureusement beaucoup de personnes dans la vie de tous les jours s'identifient au personnage de Tony Montana alors que ce qui est montré dans le film est pur fiction) parfaitement mis en scène par le grand Brian De Palma.
Un film de gangster, centré sur le personnage fictif de Tony Montana, très connu avec une certaine réputation. Pourtant Scarface n’a rien de bien extraordinaire, il est plaisant certes, mais assez classique sur l’histoire ne révolutionnant pas le genre. De plus, il traine en longueur sur la deuxième partie et la fin malgré un très bon début. Le déluge de balle à la fin manque un peu de crédibilité. Même si Scarface n’est pas déplaisant, il n’a rien d’extraordinaire.