
Jean Gabin, c'est un monstre du septième art avec des classiques comme Le Quai des brumes, Touchez pas au grisbi ou encore Le Clan des Siciliens. C'est aussi le commissaire Maigret et des films souvent dialogués par Michel Audiard parmi lesquels Un singe en hiver et Le Pacha. Mais Jean Gabin, c'est aussi l'excellent En cas de malheur de Claude Autant-Lara, dans lequel il livre une prestation impressionnante de justesse.
Sorti en salles en 1958, En cas de malheur raconte l'histoire d'André Gobillot, avocat expérimenté qui accepte de prendre la défense d'Yvette, une jeune femme ayant tenté de dévaliser un horloger. Une liaison débute entre eux après qu'il l'ait faite acquitter à l'aide d'un faux témoignage... Mais Yvette aime secrètement un jeune étudiant en médecine.

Adaptation sur grand écran du roman de Georges Simenon, En cas de malheur, présenté en compétition à la Mostra de Venise, marque les retrouvailles de Jean Gabin avec Claude Autant-Lara deux ans après La Traversée de Paris. Une nouvelle collaboration franchement réussie, le film s'imposant comme un classique du film de procès, un drame noir et cruel qui fustige les travers de la grande bourgeoisie.
Plus de 3 millions de spectateurs
L'atout majeur d'En cas de malheur, gros succès au box-office hexagonal avec plus de 3,1 millions de spectateurs au rendez-vous, c'est évidemment son duo vedette composé de Jean Gabin et Brigitte Bardot, tous deux ici au sommet de leur art. Attachante, l'idylle sulfureuse qui se noue entre leurs deux personnages ne devrait pas vous laisser indifférents.
On notera que le roman de Simenon a été adapté une seconde fois au cinéma. C'était avec le long métrage En plein coeur de Pierre Jolivet, porté par Gérard Lanvin, Virginie Ledoyen et Carole Bouquet, sorti en salles en 1998.
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