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Nity
19 critiques
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5,0
Publiée le 23 février 2024
Un pur bonheur . "Les enfants du marais" ravivent les plaisirs simples. Le bon vieux marais, tel que le décrit Jean Becker, se savoure comme une ode à la liberté. Le quotidien s'effile au gré des rencontres et des complicités. Le mois de Mai ramène le muguet printanier, et les cannes sont prêtes pour la pêche à la grenouille. Les regrettés Michel Serraut et Jacques Villeret ont trouvé de beaux rôles. Jacques Gamblin se montre convaincant dans ses travaux saisonniers. Et André Dussollier réplique avec aisance : "Nous sommes les derniers hommes libres ! ". Pour autant le film évite la candeur facile. La période de l'entre deux-guerre lance un signale d'alarme. La société de consommation peut engendrer la frustration, au point d'oublier l'essentiel : vivre. Le film invite donc à revenir aux sources, aux émotions, et à la sincérité. Les ingrédients s'harmonisent, et la photographie lumineuse s'accompagne d'un air musical nostalgique. Tout est réuni pour que l'adulte retrouve la liberté... et devienne un enfant du marais.
Chouette, film qui a baissé m'a plus tendre enfance et qui m'a plongé dans une histoire très sympathique ! Quand on regarde ce film d'un œil jeune, on l'en tire que des bons souvenirs !
Le film de Jean Becker fleure bon la campagne d'antan. On y fait connaissance, dans une petite bourgade du Rhône, de Garris et Riton vivant chichement de petits travaux au service de la population et habitant une baraque dans les marais aux abords du village. Fort de sa brillante reconstitution des années 30, l'histoire de Becker se nourrit de nostalgie, de regret d'une époque où on savait vivre...et d'une abondance de clichés sur le milieu rural et ses acteurs. Alors, soit on est sous le charme de cette iconographie ensoleillée et passéiste qui exalte la vie champêtre et ses valeurs tout en flattant le modeste (au détriment du bourgeois forcément désagréable), soit on est insupporté par cette fausse authenticité au coeur d'une chronique de moeurs plus méthodique que sensible et d'ailleurs trop bien costumée pour n'être pas complaisante. De lieux communs en personnages archétypaux (dont celui du pauvre Villeret, en simplet rondouillard porté sur la bouteille, n'est pas le moindre), Becker construit une histoire d'amitiés sur le mode d'une fantaisie mièvre et de quelques artifices dramatiques. Cet art de vivre, cet humanisme, que défend la comédie sont cousus de fil blanc. André Dussolier, en intello émerveillé par la nature et par "l'action" -rôle épisodique- est le comédien qui s'en sort le mieux.
Un film fabuleux, naturel, pure. La nature les oiseaux qui chantent, des hommes et des femmes simples qui vivent au rythme des saisons. Une époque révolue ... malheureusement... une époque où les valeurs étaient présentes, ou la joie était simple, sans téléphone sans écrans où les enfants savaient s'amuser, ou l'amitié était faite d'acte et non de mots ... bref un film somptueux montant le monde ou je rêverais de vire.
Voici un' film qui donne le sourire une bulle de bonheur . De belles images et une belle brochette d acteur tous plus intéressant les uns que les autres un vrai plaisir de les voir ce régale
Je n'y croyait pas beaucoup en débutant le film, car j'avais l'impression que le film n'avançait pas, et pour finir c'est ce style précisément qui m'a convaincu. En effet, l'habitude est de voir un film qui va de A à B, et là non. On nous raconte juste l'histoire de vie de certains gars, lambdas, qui font des choses très classiques, tout au long du film. Et grâce au talent des acteurs, on s'attache aux personnages et on entre dans leur histoire, et mine de rien ils sont touchants. Les moments d'humour affine le trait etc'est donc agréable à voir. Les points moins bons sont forcément le rythme, en effet, quand on ne raconte pas grand chose parfois on tourne en rond. Et la fin, je la trouve vraiment pas bonne, tout finit très rapidement sans vraiment de sens et sans avoir de réponses à nos questions. Bref, un film différent qui reste prenant.
Un film tout doux qui met du baume au cœur ! Casting excellent, décors magnifiques, et un scénario qui au-delà des bons sentiments fait place à une vraie réflexion sur les valeurs humaines et sur l'amitié.
Une chronique provinciale d'entre deux guerres, simple, humaniste, parfaitement jouée et mise en scène. Un film d'une rare qualité, qui capte l'intérêt jusqu'à la fin loin de tout effet mercantile. je n'en dirai pas davantage, à découvrir absolument.
Une histoire simple sur la vie de deux amis vivant près de leur marais, une galerie de personnages attachants, des acteurs talentueux (Serrault, Gamblin, Villleret). Un film nostalgique et poétique sur l'amitié, la vie, la mort, traité avec émotion et humour.
« Les enfants du marais » (1999) reprend les acteurs fétiches de Jean Becker. Nous sommes en 1932 et dans le marais vivent Riton (Jacques Villeret) qui noie son chagrin dans le vin pour oublier son premier amour, et vit avec sa seconde femme et 3 enfants turbulents, et Garris (Jacques Gamblin) traumatisé par la guerre à la recherche d’un amour perdu. Ils vivent de petits boulots mais dans leurs expéditions (la pêche, le ramassage des escargots, des champignons…) ils sont souvent accompagnés par Amédée (André Dussollier) rentier issu d’un milieu fortuné, amateur de jazz, d'une candeur drôlissime, toujours tiré à 4 épingles et grand adepte de l’expression « Quelle aventure ! ». Passons la rixe dans un bar avec un boxeur (Éric Cantona) pour se focaliser sur la pêche à la grenouille, art dans lequel le grand expert est Hyacinthe Richard (Michel Serrault), qui lui aussi est né dans le marais puis est devenu chiffonnier avant de créer une petite entreprise. Il est analphabète et écarté de son ancienne vie et du marais par sa fille et son gendre … mais « Pépé la Rainette », reste le grand expert pêchant sans hameçon … et quelle aventure dira Amédée. Un film d’une grande nostalgie sur un monde passé… comme le dit dans la dernière scène la délicieuse Suzanne Flon, la fille de Riton, la dernière survivante de ce monde, le marais ayant été bétonné pour y installer des grandes surfaces et des parkings.
En 1999, Jean Becker livre un gentil film dans lequel les valeurs humaines de fraternité et d’entraide sont au cœur du récit. Durant l’entre-deux-guerres, deux hommes complémentaires (Jacques Villeret et Jacques Gamblin) vivent de petites occupations au gré de leur humeur. Leur complicité déteint sur leur entourage (André Dussollier, Michel Serrault, etc.). Malheureusement, l’histoire ne possède aucune intrigue et reste une simple ode à la liberté. Il ne se passe rien, tout est calme comme l’eau paisible de ce marais. Bref, une comédie champêtre teintée de nostalgie.