Avis sur Kaboom

J'en ai quand même vu des films tordus, et je suis plutôt friand du genre. Mais je pense que Kaboom est encore à ranger une catégorie au dessus ! Je n'ai pas le souvenir d'avoir déjà vu un tel fourre-tout. En effet, on démarre sur un teenage-movie classique, puis très vite des éléments paranormaux viennent s'ajouter à l'intrigue. Et puis, les événements commence à s'emballer en délires hallucinogènes, en super pouvoirs et théories du complot. C'est rare qu'un film aille au bout de son trip à ce point là. Et c'est cet aspect que j'ai particulièrement apprécié : si on décide de construire une histoire qui n'a ni queue ni tête, autant faire n'importe quoi jusqu'au bout ! Il ne faut vraiment pas prendre ce film au sérieux, il s'agit clairement d'une expérience sensorielle, d'un voyage sans réel but si ce n'est nous offrir 1h30 dans un univers totalement loufoque. À part cela, les acteurs ne sont pas mauvais, la musique est entraînante et quelques scènes se révèlent être relativement drôles. Même si ce genre de film ne plaira pas à une grande partie du public, les personnes à la recherche de film sortant des sentiers battus, telle que moi, pourront trouver leur bonheur dans Kaboom, bien que celui-ci s'embourbe quand même un peu trop loin dans le mélange de registres selon moi. L'ensemble compose un condensé coloré de comédie, de suspense, de science-fiction et de films d'horreur, qui ne laissera pas indifférent : on aime ou on déteste. Un surprenant et joyeux bordel pour un final explosif.

Greg Araki s'impose comme une alternative de qualité à Gus Van Sant pour dépeindre avec justesse et originalité la jeunesse américaine.
Un film inclassable et déjanté au final sidérant.
Un ovni scotchant.

j'avais encore jamais tâté de film de gregg araki et bien je suis bien con ! en plus selon tout les avis que j'ai pu lire c'est un type qui se renouvelle constamment et c'est vraiment quelque chose au quel je tiens. faire preuve d'autant de second degré et surtout de le manié avec brio sa en devient plus que bandant. des comédiens hors pairs et des personnages qui mon fais jubilé par leurs conneries. juno temple cette nana je la trouve incroyable ( déjà dans killer joe elle m'avait troué ) et putain elle sexy. je vais me faire les films de ce réalisateur au moins c'est une certitude. bordel j'ai failli oublié, la fin ! c'est la fin des fins.

Film absolument inclassable, Kaboom est un mélange de teen comédie, de slasher, de film fantastique et de grosse farce (genre "les Nuls") qui aime bien mener en bateau le spectateur d'un genre à l'autre d'une part au sens formel, et par un brouillages de pistes sporadiques pour ce qui concerne le fond. C'est extêmement drôle (la salle était régulièrement morte de rire...), ça fout parfois bien les jetons, et l'attention est malgré tout maintenu quoi qu'il arrive (même s'il on est perdu par moment...).
Bref, c'est un chef-d'oeuvre qui ne plaira pas à tout le monde et en particulier pas à tous ceux qui ne se sont pas munis d'un bon gros second degrés pour le voir...
(Seul bémol, je me serais bien passé de l'extrait d'un film de Bunuel que je m'étais juré de ne jamais voir, pauvre petite nature que je suis !)

Du pur Gregg Araki, il a lui même décrit le film comme "une explosion de joie, de couleur et de sexe", c'est exactement ça. J'aime tout de ce film, du début à la fin et j'espère voir Thomas Dekker et Juno Temple dans de nombreux autres films !

Ce film est un veritable OVNI, mais quel bonheur de voir des oeuvres comme celle-ci. Faut le dire tout de suite ce film n'est vraiment pas grand public, ce film est le genre de petite pepite que l'on aime matter des millions de fois. Le film frole et aborde tous les genres cinematographiques, du film d'horreur au campus movie en passant par le thriller, le film policier bref tout y est et ce mélange est extremement bien mise en place par Gregg Araki. Le comédiens sont excellents, les repliques sont déja cultes (exemple: "c'est un vagin, pas un plat de spaghetti"). Pour moi ce film rentre dans ma selection car c'est ce genre d'oeuvre qui vont prendre de la valeur avec le temps et va devenir culte c'est certain.

Le hasard a voulu que je me farcisse trois films sur l'adolescence en trois jours. Pour la petite histoire il s'agit du "Simon Werner a disparu" de Fabrice Gobert ; des "Amours imaginaires" de Xavier Dolan et donc, pour finir, de ce "Kaboom", pondu par le Gregg Araki a qui on devait déjà l’excellent "Mysterious Skin". Or, autant le dire tout de suite, à côté du gentil polar très scripté du Français Gobert, mais aussi du film de papy que nous a pondu le jeune premier de la classe d’Outre-atlantique, ce "Kaboom" (nom prédestiné) les atomise tous par son énergie et son déchaînement frénétique. Oh oui ! Ça c'est sûr : Araki est bien des trois réalisateurs celui qui a dû avoir l'adolescence la moins refoulée, car son film s'annonce clairement comme l'une des héroïnes présente la fac : une transition entre école et vie adulte, et durant laquelle on se drogue et on baise comme des timbrés. Pourtant, on se laisserait presque duper par un début très soft, mais qui par son lot de caricatures, de propos crus et de scènes décalés voire absurdes, annonce d'ores et déjà le ton de ce qui nous attend. Car oui, la force de ce "Kaboom" c'est qu'il entend nous faire sombrer petit à petit dans l'esprit déluré, désinhibé et destructuré de la jeunesse. Or, au lieu de la mettre en discours comme le ferait n'importe quel petit vieux tiré de l'académie de cinéma, ici on met en pratique ! Et avec ce film, la descente aux enfers (ou au paradis c’est selon) est aussi vertigineuse qu'inattendue, osant aller jusqu'au bout d'une démarche aussi risquée que jouissive (mais n'est-ce pas ça être jeune ?). Alors, merci - Oui, merci Gregg Araki ! - de m'avoir fait tourner la tête dans ce tourbillon d'énergie lubrique où toutes les normes volent en éclats, où les systèmes de valeurs ne sont pas figés, et où les délires de l'esprit sont laissés à leur libre expression. Merci d'oser nous désencrasser l'esprit ! Ainsi, même si tout le monde ne s'y reconnaîtra sûrement pas, il serait tout de même bien dommage pour qui à un minimum de culot de ne pas aller se risquer à se faire péter les cloisons de l'esprit par ce "Kaboom" explosif.

J'ai profondément détesté ce film de Araki qui pue la fausse modernité. Malgré une photographie hyper soignée, celle ci ne fait que mettre sur la lumière sur toute la perversité de ce film. D'abord une fresque sociale sur la vie sexuelle dépravée (Alcool, drogue, argent, libertinage...) d'étudiants, puis film d'horreur fantastique sur fond de théorie du complot fait à la va vite, ce film est un scandale de mauvais goût et de banalisation de la pornographie comportementale. Dommage que l'on ne puisse pas mettre 0 étoile.

Délire, délire, délire...A vous en faire perdre la tête, ou même plus!
Je ne peut pas dire que je ne m'y attendais pas, mais ça à été...extra!
Un big trip qui nous fait nous envoler loin, si loin que l'on échoue au delà de tout réel, au delà de toute attraction terrestre. Plein de répliques tueuses et de surprises plus que surprenantes, le tout est soigné, peaufiné et imprévisible! Aucun plantage n'est possible.
Un excellent moment de décrochage et de décalage complet, sans une once de fausse note, une fin rapide, géniale et plutôt...inattendue.
Ça sonne aussi juste que faux, ça frappe et c'est fantastique.
On pourrais presque dire que c'est une chef-d'oeuvre du genre, on tremble ou trempe dans le délire, on y rit ou on en reste perplexe. Jouissif jusqu'au plus haut, ça rebondit et ça balance mas ça ne casse jamais, exquis.
Ce n'est ni trop grossier, ni trop lourd, on reste dans le ton juste et complexe sans jamais s'égarer.
Un de mes moment de cinéma, des plus étranges mais d'une extrême saveur.
Tout simplement un pur délice!

Qu'est-ce qui leur arrive, aux critiques professionnels ? Ça veut dire quoi, d'encenser une daube pareille ? Ce film est une série Z d'une débilité abyssale. Les dialogues sont crus, on voit des nibards, les filles sont cochonnes, c'est même plein d'homos : woa, quelle audace, M. Araki, quel briseur de tabous vous faites ! Et tout ça n'apporte absolument rien à l'histoire, ça n'a rien à voir, c'est juste pour ajouter une touche "cool" et "sexe". L'histoire, parlons-en... Un grand complot d'un ridicule fini agrémenté de pouvoirs paranormaux en carton. La fin est tellement bête et kitch qu'on s'est esclaffés, incrédules. Bref, le 2e degré, ça va, arrivé au 36e il vaut mieux arrêter les dégâts. 4 étoiles d'après les Cahiers du cinéma : la vache.

J'ai toujours été fasciné par le rapport qu'il y a entre le diamètre moyen d'un anus normal et la taille de ce qui peut en sortir.
Voilà ce qui résume en gros mon opinion sur Mr Gregg Araki et son cinéma.
En même temps, je ne suis ni homo, ni bobo pseudo-intello en quête de masturbation intellectuelle, ni critique presse.
Je sais: C'est parfois lourd à porter...

Une bonne daube bien finie. Un film sans queue (ou trop de queue) ni tête. Inutilement inutile c'est juste l'apologie d'un bisexuel en quête de rien du tout d'ailleurs.

Bof, bof, bof, et rebof. Archi bof. Une daube, pas repoussante, non, l'histoire se suit de loin, et passe, vue et oubliée dans la foulée, mais hélas pas accrocheuse, à moins de n'avoir jamais vu un bout de sein sur un écran cinéma de sa vie, ce qui doit être rare à trouver... Esthétique pop acidulée lorgnant vers le kitch attribué à l’iconographie homosexuelle, pas vraiment de propos sauf du genre "plus c'est fanta moins c'est sérieux!!ouais youpiiii", fausse revendication d'une bisexualité assumée du personnage principale et d'autres encore, présentée comme un travail moderne de libéralité des moeurs, ce qui a ravi la critique... Ce n'est pas avec ce Kaboom tout gentillet et insignifiant que la cause homo/bi va progresser, à mon humble avis, pas plus que le cinéma. Paolo Pasolini faisait plus fort il y a longtemps déjà, et "my summer of love" plus récemment, sans parler du cinéma thailandais (" beautiful boxer"), et pour voir des jeunes américains de campus qui sont perdus entre la perspective d'un futur morne au niveau de la qualité humaine et une sexualité de consommation issue plus d'une peur de l'engagement profond que d''une libido en ébullition, voir "les lois de l'attraction" de roger avary déjà en 2003, excellent et relativement inédit, bien plus provocateur.

Un film drôle, mystérieux et incroyablement moderne.Greg Araky se paye la jeunesse américaine à grand coup de coups d'un soir, mais ne jette pas le bébé avec l'eau du bain.Il croit malgré tout à la fragilité de celle-ci et parsème son film de lueurs d'espoir au milieu d'un océan de fatuité. Le scénario est à la hauteur des personnages en nous amenant là où on ne s'attend pas à aller en entrant dans ce monde si pop. C'est emballant, touchant et ça aurait sans doute gagner à un peu plus de soin dans la mise en scène.Mais qu'importe, on ne peut cracher sur un si beau moment de cinéma.

Ce film, réalisé par Gregg Araki et sorti en 2010, est franchement très bon ! Après "Nowhere", ce n'est que le deuxième film du réalisateur que je vois et je dois dire que si je n'étais pas bien habitué à son style, ce film m'a complètement propulsé dans son univers ! C'est ici l'histoire d'un garçon, obsédé par son colocataire, qui essaye d'allier vie sexuelle, vie sociale et professionnelle (la fac quoi). Bon, voilà, le film se présente comme un teen movie classique, d'ailleurs à l'univers très 90's, on peut même se dire au début que ce genre est déjà éculé, notamment avec "American Pie" et ses nombreuses suites et dérivés. Mais très vite, spoiler: le film va petit à petit prendre plusieurs tournants qui vont nous plonger dans univers étrange et complètement loufoque. Au début, on peut juste penser qu'ils ont trop prit de drogues, comme c'est beaucoup le cas dans ce genre de teen movie, notamment lorsque Stella annonce à Smith que sa copine est une sorcière, mais en fait non, le film assume complètement son côté délirant. Ainsi, nous avons plein d'arcs narratifs qui partent dans tous les sens mais qui se rejoignent tous à un moment donné, ce qui rend étrangement l'ensemble cohérent mais, encore une fois, complètement loufoque. Et notamment en ce qui concerne la fin, qui part dans un délire total. Je dois dire que j'ai énormément apprécié ce délire, et je comprends d'ailleurs que cela ne puisse pas plaire à tout le monde, c'est typiquement le genre de film qu'on déteste ou qu'on adore. J'apprécie principalement le fait que le film soit complètement kitch et bourré de clichés et références (par exemple le début avec le rêve peut faire penser à "Risky Business", la mort de la sorcière à "Le Magicien d'Oz" etc.) totalement assumés des genres qu'il mélange, c'est-à-dire le teen movie, la science-fiction, le thriller etc. La mise en scène est également excellente et correspond très bien à l'ambiance, nous sommes en effet projeté dans un univers ultra-coloré, à la limite du réalisme. En ce qui concerne les acteurs, nous avons, entres autres, Thomas Dekker, Juno Temple, Haley Bennett, sans oublier la chouchou du réalisateur, James Duval, qui jouent tous très bien. "Kaboom" est donc un film à prendre bien évidemment au second degré, complètement délirant et qui nous fait passer un excellent moment si on rentre dans le délire !