Avis sur Si tu tends l'oreille

Si tu tends l'oreille : Une œuvre des studios Ghibli en soit est toujours une perle, et ce film en est la preuve. C’est drôle, attachant, poétique avec toujours une pointe de folie, beaucoup moins que les films de Hayao Miyazaki qui est le réalisateur le plus connu des studios. Mais quand on voit un autre metteur en scène des ses studios, il y a pas mal de chose qui ce rapproche : comme les personnages, l’humour, l’animation… mais c’est le scénario et la façon de le traité qui change la donne. Car l’histoire de ce dessin animé est assez captivant et intrigant, vraiment, on en perd pas une miette du début jusqu'à la fin, et plus on avance, plus ça devint riche, abouti et intéressant, surtout au niveau du sujet. Car au début, on se demande ou on va, et ça avance, et on se rend compte qu’il y a une histoire d’amour des plus joliment illustré et un des sujet les plus important : le but de la vie, qu’est ce que on doit faire plus doit, on a le droit a une crise existentiel. Puisque pour la petite histoire, c’est une adolescente passionnée de livre qui ne sait pas trop ou elle va et elle va beaucoup ce posé de question, rencontré des gens car elle suit aussi la piste d’un homme qui a lu les mêmes bouquins qu’elle… Donc voila, c’est simple mais ça s’enrichie, et les personnages sont très attachants, et le scénario donne vers le milieu du film un coté psychologique vraiment appréciable, on sent que les personnages ont des sentiments, des émotions… Et ça, c’est tout le talent des dessins animé japonais, c’est que l’histoire, les personnages, leurs émotions sont pures et authentiques. Pour finir, l’animation, c’est du studio Ghibli, c’est maitrisé et il y a du talent et de la créativité dans tout ça. Donc voila, une vraie pépite d’or qui vous ferra passé un très bon moment, on s’évade avec ce dessin animé.

Si au vue de son affiche montrant une jeune fille et un chat anthropomorphe en costume vous pensez à Alice et au chapelier fou d'Alice au pays des merveilles....je vous arrête tout de suite, abandonnez cette idée car ce n'est absolument pas la nature de ce film d'animation. Si tu tends l'oreille, "Mimi o sumaseba" de son titre original, est un film d'animation Japonais du studio Ghibli sorti en 1995 et signé Yoshifumi Kondo. Très peu connu et loin des oeuvres majeures de Miyazaki, ce Ghibli est loin d'avoir une grande notoriété (il n'est sorti en dvd blu-ray que l'année dernière^^), du coup c'est sans vraies grandes attentes que je l'ai visionné. Comme j'ai pu le dire dans ma critique de la colline aux coquelicots, pour la jouer carte sur table, clairement, Si tu tends l'oreille est à classer dans les oeuvres secondaires du studio. Pour autant ne vaut il pas le détour ? Eh bien si, l'ignorer serais à mes yeux clairement une erreur !
Adaptée d'un manga éponyme, Si tu tends l'oreille nous emmène dans le Japon au milieu des années 1990 et nous raconte l'histoire d'une jeune collégienne de 14 ans, Shizuku Tsukishima. Fascinée par les romans de fictions, elle passe ses journées à dévorer les ouvrages de la bibliothèque où travaille son père. Un jour, la jeune collégienne découvre sur les listes d'emprunt qu'un mystérieux garçon du nom de Seiji Amasawa lit exactement les mêmes ouvrages qu'elle. Un jour, en suivant un chat errant, Shizuku découvre une vieille boutique d'antiquité, la boutique en question s'avère être tenu par un vieil homme fort sympathique...ainsi qu'un jeune homme aspirant à devenir apprenti luthier. Très vite Shizuku et le jeune garçon vont devenir très proche, mais leur relation sera elle possible en tenant compte des choix d'avenir de chacun ? Voilà pour le pitch global. Et qu'est ce que j'en ai pensé ? Eh bien une bonne surprise ! Vraiment, en voilà un bon petit bijoux de la japanimation, inventif et émouvant !
Comme je l'ai souligné en introduction de ma critique, Si tu tends l'oreille n'est pas un film d'animation fantastique mais bel et bien un drama typique, orienté school life/tranche de vie et romance.
Pas un grand amateur de drama d'habitue, cette fois ça ne m'a pas gêné; j'ai réussi à être surpris face à cette histoire d'amour de jeunesse qui je trouve se détache pas mal de la flopée de production animées dans le genre.
L'histoire en elle même repose bien sûr sur des acquis, ingrédients universels dans le registre en question mais arrive à sortir des sentiers battus pour nous proposer un petit bonus. Le schéma n'est pas folichon, on suit l'évolution de collégiens dans leur vie de tous les jours avec leurs préoccupations (exams, histoires d'amour, choix d'orientation ect) mais le fait de mettre en avant l'hésitation des personnages sur leurs projets d'avenir les rends beaucoup plus attachants et n'importe qui arrivera à se reconnaître en eux. Le film possède un bon rythme malgré quelques petites failles par ci par là, il y a du contenu, on évite le contemplatif ennuyeux. La faille en question à laquelle je pense repose sur le caractère un peu trop hésitant du film à mon goût; visiblement (et à l'échelle de ses protagonistes) le film met du temps à trouver sa voie et ne sait pas sur quel pied danser. spoiler: Au début le film commence en nous présentant Shizuku comme une dévoreuse de romans, mettant en avant sa passion des livres...puis on introduit l'élaboration de la chanson "Country Road", puis la rencontre avec Amasawa (on nous refait alors le coup du duo garçon/fille qui ne peuvent pas se sentir au début pour finir par filer le parfait amour). Et puis on rajoute la boutique mystérieuse dans l'équation avec ses secrets et les histoires tragiques de l'horloge et la statue du chat baron, pour e venir à l'artisanat et l'élaboration du fameux livre "Si tu tends l'oreille"^^.
On finit par s'y retrouver à la fin, toutes les pièces du puzzle sont rassemblées mais on mettra quand même du temps à comprendre ou se dirige le récit et je trouve ça dommage que spoiler: l'écriture du fameux livre se fasse si tard
. D'autant que la séquence s'appuie des fois sur du fantastique pour nous faire entrer dans l'imagination de Shizuku qui vit littéralement sa propre histoire en fait^^, dommage qu'on ai pas eu plus de moments comme ça, le film aurait pu gagner encore plus.
Les personnages de Shizuku et Seiji permettent ici d'aborder avec profondeur l'adolescence, la remise en question, la poursuite de ses rêves, tout ça avec une justesse et une tendresse bien maîtrisée. Chacun d'eux évoluent en prenant conscience de l'importance de leurs choix qui impacteront directement sur leur futur, de leurs talents et de leurs faiblesses. Shizuku nous offre un éloge de l'univers des livres et de la chanson, tandis que Seiji offre une belle mise en valeur du monde de l'artisanat.
Ce que j'ai bien aimé aussi c'est que l'histoire d'amour ne se l'imite pas qu'à eux et le réalisateur lui donne beaucoup de relief en la mêlant parallèlement à spoiler: l'histoire d'amour du vieil homme et de son amante séparés par la guerre, ainsi que les statues du baron et de sa fiancée. Dans l'histoire au final, toute histoire d'amour est destinée à être rythmée de réunions et de séparations.
Même de simples objets on de la valeur et un vécu, et le meilleur dans tout ça c'est qu'on finit par s'y attacher comme personnages à part entière et nom de simples éléments décoratifs, c'est fort !
Le film possède également une très belle morale symbolisée par la métaphore de spoiler: l'éclat de pierre précieuse en chacun de nous
qui signifie que chaque personne possède un talent qu'il doit savoir polir pour le faire s'épanouir.
Les dessins sont de bonnes qualités, assez colorés pour rendre l'ensemble bien vivant, la musique est plutôt discrète mais on retiendra les belles mélodies du violon ainsi que bien évidemment la chanson phare entraînante: "Country Road" !
Aussi à préciser, je recommande de teste la version Française, ne serait ce que pour la voix unique de Kelly Marot (

Ce film est une véritable pépite d'or. J'ai été émerveillé du début à la fin par cette histoire, malgré sa grande simplicité. Et puis, ces dessins, ces merveilleux paysages de Tokyo, ces personnages attachants, et cette musique majestueuse. Les studios Ghibli sont surement les seuls à créer de telles perles visuelles et sentimentales. C'est l'émotion à l'état pur.

Chez Ghibli,il n'y a pas eu qu'Hayao Miyazaki ou Isao Takahata. Leur successeur désigné s'appelait Yoshifumi Kondo et disparu malheureusement prématuré. Mais il eut quand même le temps de réaliser cette véritable pépite,longtemps restée inédite en France. "Si tu tends l'oreille"(1995)ne s'aventure que très peu dans le fantastique. C'est une histoire simple,à hauteur humaine,irrésistiblement attachante,profonde et nostalgique. On y suit une jeune fille,Shimizu,dans sa vie quotidienne,entre l'école,la bibliothèque,sa famille,ses première élans amoureux et sa découverte d'une mystérieuse boutique. Les couleurs utilisées sont magnifiques,et donne des plans somptueux,de la banlieue tokyoite au coucher du soleil par exemple. L'animation est classique,mais on est surtout subjugué par l'émotion se dégageant de la musique nostalgique,notamment le sublime "Country Road". Les cœurs les plus sentimentaux seront terrassés. Les plus endurcis trouveront sûrement cela un peu mièvre. Pourtant,cette chronique adolescente sonne très juste,avec toujours cette exaltation des travaux manuels et artistiques,et cette approche à la fois traditionnelle et précise d'une jeunesse japonaise en quête d'affirmation de soi.

Une vrais merveille, j'ai vraiment beaucoup apprécié!! Une histoire très ordinaire mais des dessins splendide fait sur des paysage réelle. Je dois dire que l'histoire en elle même ma beaucoup toucher. Il est très facile de se mètre dans la peau de l'héroïne Shizuku. Donc on arrive mieux a comprendre ses tourments. Cette anime je le conseille à tout le monde. Vraiment dommage que celui qui l'est fait nous est malheureusement quitter. Je suis sure qu'il aurait fait un malheur dans les studios Ghibli.

Jolie et frais ,
Mais long tellement long
Les intrigues sont pour les enfants car les héros sont encore au collège,
C’est plein de douceur mais malheureusement plein de longueur aussi dommage

Si tu tends l'oreille...tu entendras Country Roads de John Denver. A l'excès. Et pourtant, cette chanson, on l'adore, que dire, on l'adule... Mais au bout de la septième fois qu'on l'entend dans le même film, sous toutes les formes imaginables (en anglais, japonais, mélodique), on craque. Surtout quand le scénario décide d'inclure pour une raison inconnue une version totalement puérile ("les Tétons"... Mais pourquoi ?!), constituant au mieux un massacre au pire un affront à la poésie de l'originale. Pour en venir à l'histoire et au visuel, on est loin d'un bon Miyazaki, tout ici sent l'apprenti de ce grand maître (ce que Yoshifumi Kondo était, effectivement) mais ne peut escompter l'égaler avec sa panoplie de personnages tartes (insupportables) et son histoire qui tient mal debout. Qu'une fille puisse se demander qui est le jeune homme qui emprunte les livres qu'elle lit également, soit. Qu'elle le cherche, et le manque de peu (elle est bien la seule à ne pas voir l'énorme étiquette "C'est lui" sur son front...), bon, passe encore. Mais qu'elle suive un chat qui prend le train, lui parle ouvertement devant des gens qui ne sourcillent pas, s'incruste comme par hasard chez spoiler: le papy du jeune homme
recherché ("oh ben ça, ça tombe bien, alors"), et qu'elle mette en danger ses études pour l'aider alors qu'elle le connaît à peine, sans que les parents ne râlent vraiment (un pseudo-savon passé bien vite aux oubliettes)...Non. On ne nous prend clairement pas pour des Nobel. Côté magie, on avait repéré sur la pochette un sympathique personnage de chat en costume, tout à fait charmant, et l'on s'impatientait déjà de le voir bouger et interagir avec la jeune fille. Et bien non, de statuette immobile il restera cette inintéressante statuette immobile (une belle arnaque, cette pochette). Un animé qui est vite oubliable (sauf quand vous tenterez de réécouter votre sublime morceau et que "les tétons" vous la gâcheront...) qui ne se sauve de peu qu'avec son début intrigant, son passage musical chez le papy (le petit bœuf qu'improvisent les musiciens est magique, lui) et l'envie de faire connaître l'amour de la (bonne) musique. Tendez donc l'oreille, sauf si vous aimez déjà Country Roads (overdose assurée).

Unique film de la carrière de Yoshifumi Kondo - qui aurait dû succéder à Hayao Miyazaki et Isao Takahata à la tête du Studio Ghibli -, tragiquement décédé trois ans après sa sortie, "Si tu tends l'Oreille" est une oeuvre majoritairement réaliste, contrairement à ce que pourrait suggérer son affiche. L'histoire est assez simple, adolescente, mais propose aussi une jolie réflexion sur les passions/métiers d'artistes et d'artisans, finalement assez proches, et certaines des difficultés rencontrées pour les réaliser dans ce monde si balisé... Le film s'ouvrant sur une musique country américaine, j'ai véritablement craint le pire... Mais ce wtf passé, j'ai bien apprécié la BO, particulière certes, mais vraiment très agréable, avec entre autres ce très joli morceau chanté par l'héroïne Shizuku (très attachante) lors d'une scène en sous-sol ^^ particulièrement réussie. C'est vrai d'ailleurs que le film est assez long à démarrer, mais après 15 minutes pouvant rendre perplexe, un gros matou nous ouvrira les portes d'un magasin à l'univers poétique irrésistible. Les autres grands moments du film seront ces deux voyages, trop courts, présentés sur l'affiche, d'une beauté époustouflante ! Tout le film est très beau d'ailleurs - c'est un Ghibli -, à l'image de la banlieue qu'il nous présente, mais voilà, j'aurais aimé plus de fantaisie... Et l'épilogue m'a vraiment déçu... Dommage, on n'est pas passé loin d'un très très bon film d'animation. Reposez en paix Monsieur Kondo, et merci.

Décidément, les studio Ghibli sortent des chef d'oeuvres avec une régularité déconcertante. A l'image de l'héroïne Shizuku, ces films font preuve d'une grande maturité et créativité lorsque les films d'animation des studio américains sont devenus, à quelques trop rares exceptions près, immatures, sans imagination, pour ne pas dire d'une platitude navrante. Le pire c'est que ce film est très peu connu et qu'il n'est même jamais sorti en français...Je le trouve pourtant supérieur à la colline aux coquelicots alors que ce dernier s'en inspire fortement. On est purement transporté dans cet univers merveilleux et pourtant si réel qui compose l'âme de cette adolescente vertueuse aux aspirations si nobles pour ne pas dire vertigineuses. Même si elle est imaginaire, Shizuku n'en n'est pas moins le reflet de son créateur. Quel dommage qu'il nous aie quitté si vite. Mais cette disparition prématurée nous rend son film encore plus attachant. Et puis quel exemple pour ses contemporains!

Une des plus grandes réussites du studio Ghibli en dehors des oeuvres inégalables de Hayao Miyazaki : en terme visuel on retrouve tout simplement ce qu'il se fait de mieux dans l'animation mondiale. Assez réaliste, Whisper of the Heart se distingue par sa poésie et sa bande-son dans la lignée des meilleures productions du studio. Autant de raisons de découvrir les péripéties d'une attachante jeune lycéenne tokyoïte. Très bon film !

J'adore vraiment tous les films d'animation japonais ! Pour l'instant, il n'y en aucun que je n'aime pas. Les dessins sont toujours magnifiques, les histoires aussi et celui-ci fait, pour moi, partie d'un des meilleurs, même si c'est compliqué de dire vraiment, lequel est le meilleur, car tous les personnages de tous ces films sont attachants. Mais là, parlons de "Si tu tends l'oreille"...
Le doublage français est très bien, moi qui aime les films en version originale, je n'ai pas été déçue de le voir en français.
L'histoire est géniale, un mélange d'une histoire d'amour et de la vie et du futur de Shizuku. L'histoire d'amour est mignonne et la vie de Shizuku, très intéressante et très attractive. Le film montre un peu la vie d'une adolescente qui rêve d'un bon futur, et je ne pouvais qu'aimer;
J'adore le baron, je l'avais découvert plus tôt dans le Royaume des Chats et aussi Muta, que j'avais aussi vu. C'était très amusant de revoir ces personnages dans une autre histoire, où ils ne sont pas les personnages principaux mais seulement des "faiseurs d'imagination", des "muses".
Il est vrai, qu'en voyant Shizuku écrire son roman fantastique, cela m'a donné envie d'écrire à mon tour. les images de son roman sont très belles, très bien imaginées spoiler: (en exemple, la scène dans les nuages)
. Puis dans ce film, il règne une bonne ambiance, on veut connaître la suite absolument, on ressent différentes émotions, et c'est ce qui rend un film bon.
Je ne retiens donc que du bien de ce film, et je n'ai qu'une envie : le revoir !

Ce film est sans doute l'oeuvre des studios Ghibi dans laquelle je me suis le plus ennuyée !
Cet Anime propose trois thématiques: L'amour, L'orientation et la création, cependant aucun des trois sujets n'est développé en profondeur, un programme pour un film qui aurait pu être intéressant mais qui ne fait qu'effleurer ces idées et passe plus de temps à nous montrer une lycéenne qui marche dans la rue que de l'histoire concrète, et si vous vous attendez au prequel du royaume des chats, passez votre chemin puisque Baron et Muta seront de simples figurants.
On suit une histoire d'amour fade sans passion, les personnages principaux ont tellement peu de caractère qu'on les confonds avec les personnages secondaires. Les seuls moments créatifs et inventifs qu'on attends d'un anime de Ghibli sont réduits moins de 5 min pour un film de 2 heures. Parce que ce film est d'un ennui mortel et particulièrement long pour son contenu.
L'approche se veut 'réaliste' mais c'est un réalisme sélectif ou on ne voit que les scènes de la vie ou il ne se passe rien.
Pour reprendre l’allégorie du film, on sent que le réalisateur à réussi à trouver une "pépite", le fonctionnement de la création artistique mais il n'arrive pas à l'exploiter, et encore moins à l'encrer dans une histoire digne de ce nom.
Et ne vous fiez pas à l'affiche du film, la scène d'ou elle est tirée dure 30 secondes.

Déception.

Chez Ghibli, Takahata et Miyazaki n'ont pas le monopole de la réalisation des films d'animation. En effet, c'est à Yoshifumi Kondo (déjà co-animateur sur plusieurs des oeuvres du célèbre studio) que l'on doit ce magnifique "Si tu tends l'oreille" au scénario signé par ... Hayao Miyazaki lui-même (décidemment jamais bien loin). " Si tu tends l'oreille" est une réussite sur tous les points et s'inscrit comme une des meilleure production Ghibli même si sa popularité n'égale pas celles des deux fondateurs (tout du moins en France). Incontournable !!!!!!!

Premier et malheureusement dernier film du regretté Yoshifumi Kondo. Une œuvre intimiste sur deux adolescents en quête de leurs rêves. Émouvant d'autant plus qu'une pointe de fantaisie vient développer le propos et les personnages.

Ce film mineur du Studio Ghibli, réalisé par Yoshifumi Kondō et sorti en 1995, n'est pas mal mais vraiment sans plus. Effectivement, ce film fait partie des œuvres mineures du studio car il rejoint ceux qui se caractérisent par le fait qu'il ne se passe "pas grand-chose" dedans. Je veux dire, tous ceux qui mettent en avant une histoire "banale" avec beaucoup de sentiments, sans magie ni sous-texte écologique ou féministe. Je précise par ailleurs que cela ne veut pas dire pour autant que ces films sont ratés ou même sans intérêt, certains sont même très réussis, dont notamment "Souvenirs de Marnie" ou "Je peux entendre l'océan". Mais celui-ci fait malheureusement partie, enfin du moins de mon point de vue, des plus insipides ou en tout cas des moins inspirés. Pourtant, au vu du synopsis, j'étais très curieux de découvrir le film. En effet, cette histoire de jeune fille qui recherche un garçon dont le nom figure sur tous les livres qu'elle a emprunté à la bibliothèque me paraissait à la fois captivante et poétique. Et si l'on retrouve effectivement ces éléments, surtout au début, le film se perd ensuite dans trop de sentiments et dans une intrigue dont on a finalement du mal à accrocher. Ainsi, j'ai vite perdu le fil de l'histoire car cette dernière n'a pas réussi à capter mon attention sur toute la durée et je dois dire que j'ai par ailleurs bien senti passer la dernière demie-heure qui accumule (encore une fois, seulement de mon point de vue) les longueurs. L'animation est cependant toujours impeccable et on appréciera, comme d'habitude, l'importance accordée au moindre détail de décor, rendant l'ensemble plus riche et plus réaliste. "Si tu tends l'oreille" est donc un Ghibli qui m'a personnellement déçu !