Avis sur The Sessions

Un film délicat et sensible, dans la même veine que la réalisation belge "Hasta La Vista”. Malgré quelques maladresses, "The Sessions" est authentique, sans pudeur ni sentimentalisme excessifs. Au final, il s'agit d'un film tendre, qui offre une belle leçon d’optimisme !

Parler du métier d'assistant sexuel, c'est chose rare et rien que pour cela, « The Sessions » mérite le détour. Modeste dans sa forme mais sincère et juste sur le fond, le film a l'intelligence de ne pas trop en faire et de se mouvoir dans un esprit proche de « The Big C », oscillant ainsi constamment entre humour et gravité. Après, cela reste donc une œuvre « mineure » dans le sens où le budget reste limité et qu'en terme de sujets « sociétaux », on a vu plus bouleversant, mais ne serait-ce donc que pour le sujet, l'approche tragi-comique de Ben Lewin et l'excellent trio d'acteurs John Hawkes - Helen Hunt - William H. Macy (mention spéciale à ce dernier en prêtre très ouvert d'esprit), le résultat se regarde avec un certain plaisir et mérite le coup d'œil.

Petit film sympa sur un sujet délicat rarement abordé : la sexualité des personnes handicapés et l'assistance sexuelle pour ces personnes là. ici, c'est le cas d'un homme atteint de polio, entièrement paralysé qui est traité. Et on peut dire que le réalisateur a vraiment réussi à filmer ce sujet casse gueule avec à la fois beaucoup d'humour et de finesse mais aussi de crudité sans tomber dans le pathos et dans le voyeurisme. Mention spéciale au couple d'acteurs parfait qui nous donne une belle leçon d'optimisme.

Une grosse diarrhée cinématographique. Rempli de bons sentiments ridicules, d'acteurs bidons, de clichés, de plans spoiler: dégeus
et lasses sur des plis sortent du cou du mec aussi moche que... bah que les plis de son cou, de photographies hideuses, de petites histoires inintéressantes, de dialogues soporifiques... Passer votre chemin.

Ce film raconte l'histoire vraie de Mark O'Brien, journaliste-poète victime d'une polio qui l'oblige à resté allongé de façon immobile. Un jour à 38 ans il dévide de perdre sa virginité, connaitre les joies de l'amour physique, une sexologue le mets donc en contact avec une assistante sexuelle, sorte de prostituée avec les qualités sociales et humaines plus profondes et qui le gain de temps n'entre pas en ligen de compte... D'abord il faut saluer la performance de John Hawkes, qui a donné de sa personne avec une prothèse douloureuse dans le dos (mais comme il l'a dit c'est rien comparé au réel handicap du poète). Helen Hunt n'est pas en reste dans le rôle pas si évident de l'assitante. Le pari de raconter cette n'est pas facile, il faut éviter de survoler le sujet de peur d'aller trop loin, ou à contrario de perdre le sens du propos en tombant dans le voyeurisme... Et force est de constater que Ben lewin offre un film d'une authentique finesse et d'un réel soucis de sincérité. Le début fait montre de pas d'humour, notamment lors de son enquête sur le sexe et l'handicap, les témoignages précèdent les opinions des proches sur leur rapport au sexe comme "... pénis ça sonne comme un légume qu'on refuse de manger..." ... A la fois cru et pudique, le réalisateur marie à la perfection la necessité de la crudité de part la thérapie et la pudeur d'une première fois ; car au final le film dépasse le sujet de l'handicap pour offrir un magnifique film sur les appréhensions de la première fois, chose universelle qui touche d'autant plus que l'handicap ne laisse jamais place au larmoyant. Eviter le pathos facile est une grande qualité, il y en a pas besoin le film est touchant (2-3 petites larmes quand même) sans en faire trop. Outre la relation entre le poète et sa partenaire sexuelle le film prend aussi toute son ampleur grâce aux seconds rôles ; aide à domicile prévenante (ou pas !), le mari de l'assisitante sexuelle ou le prêtre dont les séances de confession (sans faire l'apologie de la religion, bon point) sont aussi importantes que les séances charnelles. Ces dernières ne manquant d'ailleur pas de sensualité... Au final ce film est un joli film qui prend son sujet frontalement sans jamais se perdre en route... Et même sans handicap particulier ce film est aussi, tout simplement, un bel hymne à l'amour et ça donne diablement envie :)

Traité avec humour, le personnage principal a une bonne philosophie, je trouve. Il attire la sympathie et se pose beaucoup de questions très humaines et morales. J'ai beaucoup apprécié l'humour du personnage et sa doublure française qui colle mieux que la VO

Se sortir d'un sujet aussi scabreux de la sorte je dis chapeau !
Les acteurs y sont pour beaucoup mais la réalisation est toute aussi léchée que le jeu des comédiens.

Vraiment étonnant que ce long-métrage qui nous raconte l’histoire vraie d’un homme paralysé, car atteint de poliomyélite, et qui découvre les joies du sexe et autres plaisirs charnels avec une assistance sexuelle. L’histoire est évidemment assez tabou, mais l’ensemble s’avère très agréable à suivre car il y a des moments à la fois drôles et d’autres qui sont profondément émouvants. Le casting s’en sort avec tous les honneurs et ce que ce soit concernant la performance de John Hawkes dans le rôle de la personne handicapé ou encore de celle de Helen Hunt qui fait preuve de beaucoup de justesse dans celle de l’assistance sexuelle. Un film qui preuve de pas mal de sensibilité et qui vraiment à découvrir d’autant que la mise en scène de Ben Lewin fait preuve d’un certain raffinement.

un sujet délicat traité avec humour, sentiment et sensualité... Les relations affectives et sexuelles des personnes handicapées au travers de l'histoire de Mark qui recherche et veut connaître l'amour... La jolie Helen Hunt sera sa "thérapeute". L'Humour sarcastique de Mark et les délicieux échanges avec W.H. Macy (Shameless) en prêtre qui ne perd pas une miette des confessions intimes de son paroissien font de ce film un moment délicat et plein de tendresse.

12/20 : Il faut l’admettre, nous nous sommes déjà posés une question, sans jamais en avoir la réponse : comment les personnes handicapés peuvent-ils avoir des relations sexuelles ? Le réalisateur Ben Lewin a eu la bonne idée de mettre en avant un sujet assez délicat, qui ici, ne tombe à aucun moment dans le voyeurisme et la vulgarité. Tout se fait avec délicatesse, tendresse et patience.
Dans le rôle de Mark O’Brien, John Hawkes (EN PLEINE TEMPETE, WINTER’S BONE, MARTHA MARCY MAY MARLENE, LOST saison 6) nous livre une très bonne prestation ainsi qu’Helen Hunt (POUR LE PIRE ET LE MEILLEUR, SEUL AU MONDE) incarnant la thérapeute Cheryl Cohen Greene (qui ose apparaitre entièrement nue à l’écran). William Macy, qui interprète le Père Brendan (toujours à l’écoute des anecdotes de Mark) est également convaincant.
Cependant, il est dommage que la fin du film soit un peu bâclée et que cette dernière ne réussisse pas à tant nous émouvoir.
THE SESSIONS est un film doté d’intelligence et de subtilité.

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"The Sessions" a eu un parcours exemplaire entre un double prix à Sundance et des nominations aux Golden Globes et Oscars. Il faut dire que le sujet est osé,traitant de l'éveil amoureux et sexuel d'un poète de 38 ans paralysé par la polio. John Hawkes voulant approchait la vérité de Mark O'Brien(une histoire vraie)s'est même déformé la colonne vertébrale en se plaçant une balle en mousse dans le dos... Helen Hunt est ravissante en assistante sexuelle,à la fois prévenante et crue. Tout cela donne un film original ou le malade découvre le grand frisson par le biais de séances où il faut se laisser aller. Mais quid des sentiments? Peuplé de personnages secondaires avenants,en particulier un prêtre progressiste qui encourage l'acte,ce petit film indépendant s'égare lorsqu'il s'aventure trop franchement vers le mélodrame. De plus,on a l'impression que le véritable sujet est évité: le calvaire d'un handicapé bouffé par sa frustration sexuelle. Le film est charmant,mais consensuel. Tout dépend donc de ce qu'on y cherche.

Un thème tourné avec intelligence et non voyeurisme sur un sujet tu. Un grand bravo à l'ensemble de l'équipe acteurs et équipe de tournage pour ne pas avoir fait de ce film un tire-larme.
PLV : un sujet qui existe.

Dans un savant mélange d’humour et de pudeur, Ben Lewin réalise un film intimiste qui pose un regard délicat sur la sexualité. Ici, pas de voyeurisme, simplement la force d’un récit autobiographique qui donne autant à Helen Hunt que John Hawkes, dans le rôle de Mark O Brien, la possibilité de composer deux interprétations magnifiques. Les comédiens forment un duo dans une réelle mise à nu (propre comme figurée) où tout est mis en scène avec délicatesse et justesse. Très référencé sur la vraie vie de Mark O’Brien, le film dégage la sincérité de certains films indépendants qui ne cherchent pas forcément à être estampillé « Sundance de l’année ».
Si la réalisation n’est pas d’une identité marquée, tout repose sur une scénographie soignée, comme sur une interprétation d’une complicité étonnante.
The sessions réussit donc à séduire par sa simplicité et le regard que le film pose sur le fait de franchir une barrière physique pour se retrouver à niveau égal sur un plan spirituel et religieux où une certaine poésie prend tout son sens, des éléments fondamentaux dans la vie de Mark O’Brien.
Par sa générosité et sa simplicité, The sessions remporte l’adhésion d’un film dont on ressort avec sourire, force et bien être. Très modeste mais très humain.

Tirè d'une histoire vraie, "The Sessions" est un film bouleversant! Mark O'Brien, depuis son enfance, vivait grâce à un poumon d'acier! Mais il avait un esprit affûtè dont il se retrouva à Berkeley! il devint un cèlèbre ècrivain et poète! Ce qui dèfinit l'être humain, c'est l'amour et la sexualitè! il voulait connaitre ça! La surprise, c'est qu'il dècouvre aussi l'amour! Mark recevait aussi beaucoup d'amour! Pas toujours comme il le souhaitait, mais son humour, son intellect et sa combativitè le rendaient très attirant! C'est là que le film de Ben Lewin dèmarre avec un Mark O'Brien à la merci de quiconque qui le touchait. "The Sessions" est une approche respectueuse, discrète, attentive de l'handicap où la camèra se fait oublier! Ici, vèritablement, « l'oeil ècoute » et le reste suit! C'est un dèsir universel, aimer et espèrer l'amour en retour! On a facilement envie de soutenir le personnage principal, d'être dans sa vie et de l'accompagner parce qu'il mène une vie hors du commun! il a intèressè plus de jolies femmes intelligentes que beaucoup d'hommes non handicapès! Sans s'en rendre compte [...] Interprètation superbe de John Hawkes (dèjà èpoustouflant dans "Martha Marcy May Marlene") et d'Helen Hunt qu'on avait un peu perdue de vue et qui n'hèsite pas à se mettre à nue dans un rôle particulièrement casse-gueule! Le pari ètait osè, le dèfi a ètè relevè! Belle rèussite...

Il est de ces films qu'on attend pas vraiment mais qui nous attirent tout de même. Pour leur casting par exemple. C'est le cas ici. Contre toute attente, j'ai adoré The sessions. Ce film m'a beaucoup touché. Difficile d'expliquer pourquoi. On peut dire cependant dire que sur un thème délicat, la sexualité des handicapés, Bob Lewin réussit un sans faute. De l'histoire vraie de Mark O'Brien il nous offre un film touchant et poignant. Il arrive à tirer de ce sujet casse-gueule par exemple, un scénario fin et intelligent, aux dialogues parfois très crus mais surtout terriblement drôle...