Avis sur Comme des frères

Mais pourquoi je n'ai pas été voir ce film au cinéma ? " Comme des frères " est une oeuvre tendre, émouvante et frais. La mise en scène est génial portés par un trio d'acteurs qui est révélateur. Des musiques bouleversantes ainsi que des décors séduisants. Les rires et les larmes sont au rendez-vous. A voir et à revoir sans hésiter !

J'aime beaucoup le cinéma d'Hugo Gélin. C'est tendre, émouvant, comique aussi, et parfois même très bouleversant. Mais force est d'avouer que son premier long métrage (que j'ai visionné 7 ans après sa sortie, donc avec du recul) n'est pas une franche réussite car plutôt creux, voir même très creux. On suit donc le pèlerinage de 3 hommes, avec pour seul fil rouge leur attachement à la regrettée Charlie. Voilà, c'est tout, ils font des pauses, reprennent la route, refont des pauses, et arrivent enfin au lieu de pèlerinage. Fin.

Que c'est mauvais ! Cahier des charges : faire un "mix" entre le road movie et le buddy movie, genres fédérateurs, avec comme liant le fantôme de l'amoureuse commune qui vient de disparaître, "des suites d'une longue maladie" (prière de compléter la pathologie, qui reste ici imprécise, selon convenance). Résultat : une équipée suivant rapidement la RN 7, cap sur l'embarquement pour la Corse promis à la défunte (après abandon de l'autoroute pour diverses raisons scénaristiquement brouillonnes - faites votre choix), avec changement de véhicule ("rebondissement" en ce sens absolument pitoyable), "péripéties" (dont plusieurs séances de vomissement du benjamin) au hasard des étapes (nombreuses, le véhicule de remplacement est vénérable et bloqué à 60 km/h) et fil rouge explicatif et nostalgique à base de flashbacks saupoudrés de ci, de là, avec (astuce !) remontée dans le temps par plages (jusqu'à 2 ans et demi plus tôt - précis, précis). Humour laborieux (mais je dois à la vérité de dire que la salle où je m'étais égarée s'esclaffait souvent, alors que je m'assoupissais, remplie sans doute de personnes au rire facile, ou pleines de bonne humeur à la perspective du week-end commençant), guimauve sentimentale calibrée, camaraderie allant crescendo : voilà pour les "émotions" de ce pauvre "Comme des frères", réalisé (sur un scénario coécrit) sans style par un (double) petit-fils, fils, neveu etc de, lequel (Hugo Gélin, 32 ans) serait avisé d'apprendre un peu plus avant un métier dans lequel le talent n'est pas simplement génétique. A noter : l'étalage publicitaire complaisant (avec marques en gros plan, et même quelques longues secondes où la caméra s'attarde sur un opportun dépassement de la voiture-escargot des 3 loustics par un camion, Andros de bas en haut !). Les "frères" (Demaison, Duvauchelle et Niney), et "Charlie" (Mélanie Thierry, toussotant façon Marguerite Gautier de temps à autre pour indiquer au spectateur la progression du mal, mais plutôt fraîche d'allure) font ce qu'ils peuvent (enfin les deux derniers), mais sans réussir à donner épaisseur et intérêt à leurs personnages respectifs.

"Comme des frères" me laisse complètement sidéré ! Comment presse et spectateurs confondus peuvent-ils encenser un "film" pareil ? That is the question ??? Alors qu'on trouve pelle-mêle, des clichés bien épais à en avoir la nausée et à en être indécent, un scénario creux, vide cousu de fils blancs, un jeu d'acteurs mauvais comme ce n'est pas permis et des situations grotesques et lourdes qui laissent rêveur !!! Et quelle histoire ! Trois copains décident de quitter les funérailles en habits de deuil tout en subtilisant les cendres de leur amie décédée pour réaliser des vacances qu'ils devaient prendre tous les quatre ! Ceci, sans être gênés par leur boulot ou par des contraintes personnelles, en partant au volant d'une grosse Porsche Cayenne rutilante qui sera volée pour ensuite continuer leur périple dans une superbe Renault Caravelle de collection prêtée par le grand-père d'un des trois, pour retrouver enfin une adorable petite maison ouverte à tous les vents et nichée dans une crique en Corse, toute prête à accueillir nos trois compères jusqu'au Mac blanc flambant neuf qui les attend à l'intérieur avec l'ultime vidéo de l'anniversaire de la copine disparue ! Rien que ça, s'il vous plait ! Sans doute pour que le spectateur lambda puisse ainsi s'identifier à un de ces personnages libres comme l'air, puisque l'on sait bien que tout un chacun vit de cette façon ! Et le tout est ponctué de flash-back gratuits, injustifiés et donc inintéressants qui nous font remonter le temps de plus en plus loin sans savoir pourquoi !
Sérieusement, comment peut-on être satisfait ou même indulgent face à ce flot d'inepties ? N'y aurait-il pas anguille sous roche ?

Nicolas Duvauchelle a décidé d'accepter de jouer dans ce film, car il trouvait le scénario hilarant. Je n'ai pas souri une seule seconde, tant ce film est ennuyeux à mourir. Pour en revenir à cet acteur, dans tous les films dans lesquels il a joué, une critique récurrente : il reste inaudible. Pas croyable que personne ne l'ait poussé à suivre des cours d'élocution et de diction depuis 15 ans ! C'est le minimum pour un acteur d’ouvrir la bouche, non ? Le film ? J'ai accéléré la fin tellement c'est mauvais.

Première cinq minutes : un gars qui vomit dans une Porsche Cayenne. Hilarant !
Le même gars qui vomît dans une boite à lettre une heure plus tard. Doublement Hilarant !

Bling-bling à souhait. Porsche Cayenne, home-theatre de 3 mères sans aucun rapport avec l’histoire du film, s’il en est une.

La veille j’avais regardé La Stratégie de la Poussette. Un petit film sans prétension et beaucoup plus noble que ce navet.

Voilà ce qui arrive quand un "fils de", "petit fils de", "neveu de" reçoit un budget pour s'amuser ; c'est catastrophique. Ni drôle (c'est embêtant pour une comédie), ni touchant (c'est ennuyeux pour une comédie dramatique), ni juste (c'est fâcheux pour un film). Il faudrait que Hugo Gélin cesse de vouloir faire comme papy, papa et tata et qu'il trouve un travail qui lui conviendra mieux.

"Comme des frères" (2012) D8 le 09.02.2016
Consternant ! A vrai dire, seule la présence de FX Demaison m'avait conduit à regarder ce film : en effet à part Mélanie Thierry et lui, les autres n'ont pas laissé dans ma mémoire un souvenir impérissable. Tout comme ce navet : c'est l'histoire d'un périple de 900 km pour aller en Corse (bien sûr, en Finlande c'eut été surprenant !) et où il ne se passe rien ou en tout cas pas grand chose. L'occasion de faire un peu de pub pour Porsche et Opel (sur le maillot de foot de Boris) etc... Au début, on trouve que c'est long à démarrer (le film, pas la bagnole !) et en fait ça ne démarre jamais ! C'est mou, larmoyant, insipide et on s'ennuie ferme malgré les lauriers qu'affiche cette histoire. Quant au géniteur, c'est un "petit fils de..." comme son nom l'indique : c'est son premier long-métrage et son intelligence innée probablement l'a conduit aussi à commettre le scénario. Afin de ne jamais être influencé pour mes commentaires, je ne regarde le box office d'un film qu'après avoir visionné et ici il me conforte dans mon jugement : même pas 300 000 entrées en salles et avec une fréquentation qui a coulé rapidement au fil des semaines : aussi vite que le Titanic a fait naufrage !
willycopresto

Bonjour a tous!
En arrivant dans la salle d'ugc les halles je vois la queue devant Argo. Je râle parce que tout le monde boude le cinéma français. J'arrive dans la salle et ça sentais pas bon au vrai sens du terme comme une odeur prémonitoire sur le film que j'allais voir. La petite BO niaiseuse de revolver rajoute le pathos. Qui a écrit un tel scénario? Qui le produit? Les acteurs sont pas mauvais et je les plains quand je vois leur partition. Le film se balade de clichés en clichés. Le ton du film c'est une comédie dramatique. La scène d'exposition n'existe pas. On sait pas qui est qui, tout met un tel temps a se mettre en place. Sous le prétexte qu'une fille meurt des gens sans relations apparente décide comme ça de partir en voyage ensemble sans que ça ne leur pose aucun problème d'un coup comme ça. C'est pas drôle, pathos et mal écrit avec des scènes inutiles et un film ou les personnages se balade sans aucun danger, sans aucun risque. Les acteurs ont fait ce film plus pour le frique... Et maintenant je comprend que le public boude les comédies française.

Malgré l'aspect assez mineur de la démarche, « Comme des frères » fait du bien. C'est drôle, enjoué, parfois émouvant et fort bien interprété (oui, même par Nicolas Duvauchelle) : bref, ce que l'on aimerait que nous offre le cinéma français à chaque film et qu'il est très rarement capable de nous procurer. Après, il ne faut donc pas s'attendre à des miracles non plus ni à des trésors de subtilité ou d'inventivité, mais en bon descendant de comédiens ayant marqué le cinéma populaire (Daniel Gélin, Xavier Gélin, Danièle Delorme), Hugo Gélin a le sens du rythme, de la fraîcheur et de l'énergie à revendre, une écriture plus qu'honnête et quelques belles intuitions : ce n'est pas suffisant pour faire un chef-d'œuvre, mais largement assez pour nous offrir un moment tendre et agréable : une réussite.

Du déjà vu... "Comme des frères" est le film typique qu'on se tape de plus en plus sur une bande de potes (ou de "frères" tellement cette amitié devient fraternelle aux vues des étapes qu'ils franchissent ensemble... enfin vous voyez le délire) inséparables, et où cette fois la seule originalité et le fait de voir trois gars se nouer d'amitié suite au décès de leur meilleure copine en commun. Un road-trip synonyme de dernière volonté qui laisse un arrière-goût de "Les petits mouchoirs" de Guillaume Canet, mais d'un niveau nettement inférieur. On rigole à deux ou trois vannes dans ce scénario simple qui arrivera néanmoins à attrister les âmes sensibles.

Une bonne comédie d’Hugo Gélin. Le scénario n’a rien de transcendant, mais l’ambiance est sympathique et on finit par se laisser porter par cette émouvante histoire agrémentée d’une BOF très délicate. Le trio d’acteurs : François-Xavier Demaison, Nicolas Duvauchelle, Pierre Niney est solide ; quant à Mélanie Thierry, elle est tout simplement sublime dans le rôle de Charlie, nous offrant de beaux moments d’émotion.
Le pitch : Charlie n’est plus. Trois de ses amis décident de faire ensemble un voyage vers la corse ou se trouve la maison de Charlie.

Pierre Niney n'a encore rien fait, et on le compare déjà à Belon et Delmondo. C'est ça, au final, qui m'a poussé à regarder ce film, l'envie de me faire un avis. Ni François-Xavier Demaison (qui imite Coluche encore plus mal que n'importe quel mec bourré dans un bar), ni Nicolas Duvauchelle (d'une médiocrité affligeante dans Braquo). En ce qui concerne ces deux-là, je n'ai pas changé d'avis. Quoique. Je pensais que Demaison n'était tout simplement pas à la hauteur pour jouer Coluche, rôle potentiellement flippant pour la majorité des acteurs, mais non, il est tout simplement mauvais. Quant à Duvauchelle, il se montre aussi insignifiant dans ce rôle que dans ces rôles précédents, ce qui n'est pas surprenant. La plus grosse surprise au final, c'est Pierre Niney. Aucun charisme, aucune “gueule”, rien. La presse le qualifie de “beau gosse” dans ses grands titres, tout est dit, on a trouvé l'équivalent cinématographique de Justin Bieber. Les intrigues sont d'une nullité incroyable (le plus jeune des trois qui vomit dans la voiture, le vol des cendres...), les blagues semblent avoir été rédigées par les mecs qui bossent pour Carambar, les moments d'émotion sont d'une lourdeur assez gênante... Heureusement que Mélanie Thierry est présente pour sauver quelques scènes. Ne parlons même pas de la bande-son qui se veut branchée et hype... Bref, à quand la diffusion de ce film un lundi soir entre deux épisodes de Joséphine Ange Gardien ? C'est là qu'est sa place.

Le grand-pére était un aigle, le fils un faucon et le petit-fils un petit con!
Comme des frères: Comédie niaise et improbable, voilà,la preuve d'un type née dans le sérail et pour autant mauvais à souhait.

C'est écrit comme des blagues carambar. Le prétexe de la mort d'une amie commune est un alibi en carton, on n'y croit pas une seule seconde. Ce qui lie les personnages, c'est Mélanie Thierry, qui comme d'habitude tape la pose, cheveux au vent et regard rentré. C'est agaçant d'amateurisme, d'autant que ça donne des airs de comédie road movie, film initiatique avec son lot de lieux communs. pas une scéne drôle, pas même une esquisse de sourire. C'est irrémédiablement niais, sans le moindre intérêt...

Après les enfants Doillon, voilà le petit fils Gélin...La famille cinéma est incestueuse, par ici les glottes au cerveau et les yeux de cyclope!

un road movie avec 3 potes que tout oppose leurs ages, leur façon de voir la vie, mais une seule personne charlie, leur copine, leur confidente, l'ex , qui vient de mourir, les unie.
Grâce à elle ils vont se découvrir, s'apprécier et s'aimer.
une belle histoire d'amitié
les acteurs sont irréprochables
des répliques cinglantes, des fous rires de la tendresse
tout y est
(j'ai beaucoup aimé duvauchelle dans ce rôle