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    Elefante Blanco
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    54 critiques spectateurs

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    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 mars 2013
    Exaspérant, éprouvant, insupportable dans son fond et dans sa forme, véritable cacophonie visuelle et sonore, une mauvaise actrice anorexique aux sourcils dessinés par un cartooniste : oui, il s’agit bien d’un film de Pablo Trapero. Ni le charisme de Ricardo Darin ni l’investissement évident de Jérémie Renier ne suffisent à redorer le blason de cette boursouflure cinématographique totalement indigeste.
    Grosse merde
    Grosse merde

    4 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mars 2013
    Un film coup de poing, dont les images hantent le spectateur bien après la séance, tant est cruelle et sordide la réalité dépeinte. Ricardo Darin ne fait que confirmer son immense talent, et Jérémie Renier tient la son meilleur rôle, le plus intense. Mêlant documentaire et fiction, la réalisation de Pablo Trapero frôle la perfection, notamment lors de ces longs travellings à travers le bidonville... Un film bouleversant.
    Akamaru
    Akamaru

    2 791 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 décembre 2013
    Nouvelle œuvre politiquement engagée et formellement élaborée de Pablo Trapero. Le réalisateur argentin,toujours aussi affuté pour dépeindre la déliquescence sociale de son pays,s'intéresse cette fois à l'action bénévole des prêtres évangélistes,qui œuvrent pour améliorer la qualité de vie dans les bidonvilles. Mais ils se heurtent fréquemment aux agents de police corrompus ou à des entrepreneurs rétifs. "Elefante Blanco" pose les bonnes questions,tout en y répondant que partiellement. Et Trapero,emporté par sa volonté de réalisme documentaire rend tout ça très artificiel et calculé. En gros,on y croit pas vraiment,d'autant que le mélange entre la fureur des rues et le sentimentalisme des 3 personnages principaux,n'est pas vraiment harmonieux. Quelques séquences émergent toutefois par leur brutalité sèche ou leur naturalisme. Il faut aussi noter l'excellence de Ricardo Darin,l'investissement de Jérémie Renier et la séduction discrète de Martina Guzman.
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 022 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2013
    Dans le si intéressant cinéma argentin, Pablo Trapero, bien qu'il n'ait que 41 ans, fait figure de chef de file et des films comme "Leonera" et "Carancho" ont marqué les esprits jusque dans notre pays. Dans"Elefante Blanco", lui qui n'est pas croyant rend hommage au au père Carlos Mugica, partisan du « mouvement des prêtres pour le tiers-monde », assassiné en 1974. Tourné dans un bidonville proche de Buenos-Aires, il met en scènes 3 personnages principaux : Julian, un prêtre très engagé socialement et qui a consacré sa vie aux pauvres;
    curé de la paroisse du bidonville de Ciudad Oculta (La ville cachée), il supervise la construction d'un hôpital, un bâtiment surnommé « Elefante blanco» dont la construction traîne depuis plusieurs années. Cinquantenaire, Julian est malade et il aspire à trouver un remplaçant. C'est pourquoi il a fait venir auprès de lui Nicolas, un prêtre belge, ami de longue date et beaucoup plus jeune. Et puis, il y a Luciana, une jeune assistante sociale, belle et athée, qui travaille dans ce quartier depuis 5 ans. Autour d'eux qui se battent de toute leur force, règnent la corruption, des trafics de drogue, des règlements de compte. Ce drame qui mélange social et action bénéficie d'une réalisation particulièrement soignée avec de magnifiques plans-séquence, mais la beauté des images ne nuit pas à la force du message. Voir critique complète sur www.critique-film.fr.
    BeatJunky
    BeatJunky

    121 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mai 2017
    Film intéressant basé sur l histoire d'un homme de foi (Carlos Mugica) qui aura passé sa vie a essayer d'aider les plus démunis dans un bidonville argentin... L'histoire est ici un peu romancée avec plusieurs personnages dont celui de Jeremy Renier. ... . malheureusement ça n'apporte pas grand chose d'intéressant.... J'ai même eu l'impression que ça rendait moins claire l'histoire de base et la rendait même moins crédible par moment .. Pablo Trapero, le metteur en scène a certainement voulu étoffer un peu avec le père Nicolas et sa crise de foi et rendre son film plus cinématographique mais au final ses intentions sont moins claires, l'histoire du père Mugica et de son combat pour apporter de meilleures conditions aux plus pauvres rend son film moins percutant, moins direct... Du coup, j'ai eu bcp de mal à voir où il voulait en venir et donc à rentrer ds le film.... Tout Ça tourne un peu trop lgtps en rond et on finit par se perdre et s'ennuyer un peu... Dommage car cette histoire méritait mieux .... Au final, Mise à part celle de Jeremy Renier qui en fait un poil trop à mon goût, c'est l'excellente interprétation que j'ai retenu de "elefante blanco", particulièrement celle Ricardo Darin qui est comme tjrs excellent...
    JoRod
    JoRod

    37 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2013
    Septième réalisation après notamment des films comme Leonara et Carancho, Pablo Trapero revient avec Elefante Blanco, œuvre se situant dans le "bidonville de la Vierge" dans la banlieue de Buenos Aires. Une œuvre poignante et dure nous plongeant au cœur de la réalité violente de cet environnement. Le film offrant un joli rôle de composition pour Jérémie Renier (ayant récemment incarné Claude François dans Cloclo) et l’occasion d’affirmer encore une fois la justesse d’interprétation du bien aimé Ricardo Darin. Une mise en scène mêlant style documentaire et fiction romanesque. Une fresque humaniste émouvante et réussie.
    Roub E.
    Roub E.

    726 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2014
    Film ambitieux et énervé, voilà comment résumer en deux mots cet Elefante Blanco, plongée brutale dans les bidonville argentins. La grande force du film vient selon moi de son absence de manichéisme, même s il dépeint quelque personnage à la volonté impressionnante, les notions de bien et de mal se mélange et sont toutes en nuance. J ai trouvé la vision de cette église très intéressante avec cette coupure manifeste entre une volonté d aider son prochain chez le petit curée en opposition à une église rouage et institution d une société sclérosé qui laisse pourrir les situations au lieu d agir. La mise en scène est nerveuse et donne un film sous tension. Le cinéma qui veut dire des choses sera toujours intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 mars 2013
    Avec cette immersion émouvante, puissante et redoutable dans un bidonville argentin, Pablo Trapero confirme son statut de "Ken Loach" Argentin. Un cinéaste engagé, bourré de talent, qui sublime film après film le talent de son épouse, Martina Guzman. Trêve d'éloges à la va comme-je-te-pousse, Elefante blanco est un grand film pour de multiples raisons ; l'idée de composer un duo avec Ricardo Darin et Jeremy Renier est un coup de génie. Le premier confirme tout le bien que l'on peut penser de lui, et le second compose son meilleur rôle depuis très longtemps. La mise en scène, ample, élégante, exploite totalement l'univers du récit tentaculaire qu'est "le bidonville de la vierge". Cet habile mariage de talent est mis au service d'une histoire simple et implacable, qui tire à vue sur l'oppression des plus pauvres, la tyrannie de la foi (et son pouvoir douteux), et interpelle sur l'importance de l'individu à mener des combats que tous semblent perdus d'avance. Une excellente surprise, malheureusement mal distribuée et qui méritait une bien meilleure diffusion.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    165 abonnés 1 855 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mars 2013
    On peut rester indifférent face aux angoisses métaphysiques des deux religieux, mais pas devant les conditions de vie misérables des habitants de ce bidonville géant et face à leur révolte. Il est clair que certains spectateurs n'ont pas apprécié le côté "documentaire social" de ce film. Certes nous sommes très loin des blockbusters et des mélos ludiques, mais c'est une tranche de vie qui nous est livrée sans fioritures. Pablo Trapero, à qui nous devons déjà, entre autres, le magnifique Carancho, a décidément beaucoup de courage et de talent.
    Yves G.
    Yves G.

    1 273 abonnés 3 283 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2013
    Les producteurs d'Elefante blanco ont dû être ravis de l'élection du nouveau pape François
    Les deux héros de leur film sont en effet deux prêtres ouvriers de la banlieue de Buenos Aires.
    Le père Nicolas (Jérémie Reinier) revient de la jungle amazonienne où ses paroissiens ont été exécutés par les paramilitaires. Il assiste le père Julian (Ricardo Darin) qui aide les plus démunis dans un bidonville gangrené par la misère et le gangstérisme.
    Le père Nicolas doute de sa foi et de son engagement. D'autant qu'il rencontre Luciana, une assistante sociale athée et militante pour laquelle il nourrira bientôt des sentiments pas très catholiques.
    Le père Julian, lui, se sait condamné par un mal incurable. Il aimerait que son protégé lui succède et désapprouve ses choix.
    Pablo Trapero est le réalisateur argentin qui monte. Comme ses précédents, son septième film donne à voir une part de la réalité sociale de son pays.
    La critique âpre est servie par une maîtrise formelle impressionnante : l'assaut des forces de l'ordre dans le bidonville est filmé en un long plan-séquence plein de bruit et de fureur.
    Certaines critiques reprochent à Elefante blanco sa lourdeur pachydermique, son manque de légèreté. C'est faire un mauvais procès à un sujet grave qui ne s'y prête pas.
    sociale de son pays.
    deaq25
    deaq25

    7 abonnés 441 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2013
    Jérémie Renier surprend en apparaissant à l'affiche d'un production franco-argentine en incarnat un prêtre qui se retrouve dans un bidonville dans la banlieue de Buenos Aires. Comme toujours, Jérémie Renier réussit une performance et une transformation assez édifiante. Un des seuls comédiens français à pouvoir passer de la comédie ringarde (Capitaine Puceau), au thriller familial ("Possessions), au biopic ("Cloclo) et s'exporter avec succès en Argentine sans aucun soucis de crédibilité. "Elefante Blanco" conte à travers les yeux d'un communauté mené par le père Julian, les difficultés connus et la tentative de rendre la vie meilleure pour les habitants de ces fameux bidonville sud-américains. Entre les guerre de territoire, les descentes de policiers et les détournement d'argent en haut-lieux de l'administration, le film se repose surtout sur la relation et les questions que se posent ces paroissiens face à leurs efforts peu récompensés face à cette désolation. Le film reste sobre et ne joue pas d'artifices en grandeur pour appuyer l'atmosphère qui habite ces banlieues. Parfois trop "sage", le film se repose surtout sur la performances de ses acteurs qui reste très poignant de sincérité.
    A conseiller !!
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2013
    un film dur et malheureusement réaliste. la pauvreté, la cruauté, la drogue, les clans sont filmés à en être insupportable tellement c'est vrai. les religieux et/ou missionnaires sont très courageux d'essayer de sauver ces populations.
    Miltiade
    Miltiade

    30 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2013
    Pablo Trapero continue de déployer sa mise en scène au travers de longs plans-séquence, qui, pour peu qu’on y fasse attention, ne peuvent manquer d’impressionner. L’intérêt de ces plans-séquence est un immédiat effet de réel, la caméra suivant les personnages au travers du dédale des bidonvilles ou de l´hôpital à la construction arrêtée. Ces décors du film - la carcasse de l’hôpital qui écrase les constructions branlantes des baraquements qui ont poussé autour de lui, et le nombre de figurants – notamment lors des affrontements entre police et habitants - sont très impressionnants, d’autant plus que l’on devine immédiatement qu’il ne s’agit ni de décors de cinéma, ni d’acteurs professionnels, sinon les habitants et leur quartier. Trapero peut ensuite développer son histoire, sans craindre de perdre cet effet de réel face à une situation trop horrible, et que le spectateur décroche en se disant que le film verse dans la surenchère. Il réussit aussi à provoquer de brusques ruptures de ton, surprenantes, et qui font écho aux ruptures du montage, sautant de plans-séquences en plan fixes, ou à celles de la très belle musique de Michael Nyman.
    http://ertemel.blogspot.fr/2012/08/peplum-argentin-elefante-blanco.html
    traversay1
    traversay1

    3 081 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2013
    On retrouve toujours chez Pablo Trapero cette envie de témoigner des inégalités sociales, de dénoncer les dérives de la société argentine, de stigmatiser l'incurie des gouvernants. Son cinéma est souvent proche du documentaire sur lequel se greffe une fiction qui est plus ou moins crédible, plus ou moins convaincante. Malgré la force de son sujet -deux prêtres dans un bidonville-, Elefante blanco est loin d'être le meilleur film de son auteur sans s'apparenter pour autant un ratage. Sans doute Trapero a t-il voulu y mettre trop de choses difficilement compatibles, mêlant des considérations politiques aux tourments de ses deux principaux personnages. Le cocktail n'est pas indigeste mais c'est comme un repas trop copieux, on finit par ne plus reconnaître le goût des choses. Ricardo Darin, comme toujours magnifique, trouve à qui parler avec un Jérémie Rénier que l'on a rarement vu aussi intense. Malgré quelques réserves, Elefante blanco reste un film plus qu'estimable dans la cinématographie cohérente du cinéaste argentin.
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 février 2013
    Dans son souci de témoigner des injustices sociales de son pays, Trapero a cette fois voulu rendre hommage à la cause des évangélistes sud-américains, la cause est noble… mais casse-gueule. En jonglant entre la dénonciation des conditions dans les favelas et la remise en question de ses héros, le scénario a du mal à éviter la démagogie superficielle. La misère des habitants, la violence des narcotrafiquants, les doutes des curés devant la situation et la relation ambigüe entre Nicolas et Luciana ne sont pas traités avec suffisamment de profondeur pour rendre le film entièrement efficace. Finalement, sa réussite mitigée repose sur les épaules de ces deux acteurs : Ricardo Darin, dont la réputation de meilleur acteur latino-américain de sa génération est à présent incontestable, et Jérémie Renier qui trouve là ce qui est sans doute son rôle le plus soutenu.
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