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Synopsis
Le "bidonville de la Vierge" dans la banlieue de Buenos Aires. Julian et Nicolas, deux prêtres et amis de longue date, œuvrent pour aider la population. Julian se sert de ses relations politiques pour superviser la construction d'un hôpital. Nicolas le rejoint après l'échec d'un projet qu'il menait dans la jungle, où des forces paramilitaires ont assassiné les habitants. Profondément choqué, il trouve un peu de réconfort auprès de Luciana, une jeune assistante sociale, athée et séduisante. Alors que la foi de Nicolas s'ébranle, les tensions et la violence entre les cartels dans le bidonville augmentent. Quand le ministère ordonne l'arrêt des travaux pour l'hôpital, c'est l'étincelle qui met le feu aux poudres
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Un film coup de poing, dont les images hantent le spectateur bien après la séance, tant est cruelle et sordide la réalité dépeinte. Ricardo Darin ne fait que confirmer son immense talent, et Jérémie Renier tient la son meilleur rôle, le plus intense. Mêlant documentaire et fiction, la réalisation de Pablo Trapero frôle la perfection, notamment lors de ces longs travellings à travers le bidonville... Un film bouleversant.
velocio
1 033 abonnés
2 925 critiques
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4,0
Publiée le 20 février 2013
Dans le si intéressant cinéma argentin, Pablo Trapero, bien qu'il n'ait que 41 ans, fait figure de chef de file et des films comme "Leonera" et "Carancho" ont marqué les esprits jusque dans notre pays. Dans"Elefante Blanco", lui qui n'est pas croyant rend hommage au au père Carlos Mugica, partisan du « mouvement des prêtres pour le tiers-monde », assassiné en 1974. Tourné dans un bidonville proche de Buenos-Aires, il met en scènes 3 ...
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JoRod
28 abonnés
335 critiques
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4,0
Publiée le 10 mai 2013
Septième réalisation après notamment des films comme Leonara et Carancho, Pablo Trapero revient avec Elefante Blanco, œuvre se situant dans le "bidonville de la Vierge" dans la banlieue de Buenos Aires. Une œuvre poignante et dure nous plongeant au cœur de la réalité violente de cet environnement. Le film offrant un joli rôle de composition pour Jérémie Renier (ayant récemment incarné Claude François dans Cloclo) et l’occasion ...
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Roub E.
627 abonnés
4 689 critiques
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4,5
Publiée le 21 janvier 2014
Film ambitieux et énervé, voilà comment résumer en deux mots cet Elefante Blanco, plongée brutale dans les bidonville argentins. La grande force du film vient selon moi de son absence de manichéisme, même s il dépeint quelque personnage à la volonté impressionnante, les notions de bien et de mal se mélange et sont toutes en nuance. J ai trouvé la vision de cette église très intéressante avec cette coupure manifeste entre une ...
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Elefante Blanco a été présenté en sélection officielle au Festival de Cannes 2012 dans la catégorie Un Certain Regard. Le film a aussi remporté le Prix de la compétition au Festival de cinéma de la ville de Québec.
Pablo Trapero ?
Pablo Trapero est un cinéaste argentin engagé socialement. Ses films dépeignent souvent les conditions difficiles des laissés pour compte en Argentine comme dans Mundo grúa ou Leonera.
Foi et bidonvilles
Elefante Blanco présente la façon dont les prêtres interviennent dans les bidonvilles pour venir en aide à ces populations vivant dans une insalubrité constante : "Le film ne présente pas seulement la situation actuelle du quartier, mais également les générations qui s’y succèdent, incapables de partir, ainsi que ces prêtres qui les aident comme ils le peuvent", explique Pablo Trapero.
Un film fort et dense, sans manichéisme, filmé de façon clinique à la manière d'un documentaire, sans pathos, juste, douloureux, qui montre le travail exemplaire des prêtres dans des parties du monde où la paupérisation fait des ravages, où le pouvoir politique ne fait rien sinon fermer les yeux sur la misère. Un film nécessaire et digne.
Claire Barelli
Quel étonnement de voir que ce film soit représenté au festival de cannes. On ne nous laisse pas le temps de s'attacher aux personnages, les évènements sont superficiels. Rien n'est creusé. Les acteurs font sans doute ce qu'ils peuvent...mais quand les caractères sont si peu étoffés, difficile de sortir du lot. Le père dit "mesurer ses mots" après un an passé dans un monastère : on ne dirait pas...De belles images cependant.
Thomas F.
http://www.cinematraque.com/20...
Miltiade
La méthode Trapero évolue – la présence d’un acteur belge au casting lui apporte un peu de fraîcheur - mais se renouvellera-t-elle ?http://ertemel.blogspot.fr/201...
almodoclint
Ricardo Darin est énorme...
ginaladiabolique
Pour une fois, ma chère Jo, je suis d'accord avec vous. Un monument d'ennui.
jolabrouteuse
Sans conteste le film le plus ennuyeux du Festival de Cannes. J'ai baillé tout du long. Je pense que ça sortira directement en DVD.