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    Dark Places
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    benoitG80
    benoitG80

    3 313 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2015
    "Dark Places" est le deuxième roman de Gillian Flynn à être adapté au cinéma...
    En étant le premier, l'excellent "Gone Girl" de David Fincher ferait-il de l'ombre à ce dernier né de Gilles Paquet-Brenner ?
    Apparemment, cela semble pour cette nouvelle réalisation être un sérieux handicap tant la comparaison revient dans de nombreuses critiques...
    Et pourtant, sans atteindre le niveau du premier, "Dark Places" a de quoi intéresser et même plus bien plus !
    Rien n'est d'ailleurs comparable avec "Gone Girl", puisque ces deux histoires n'ont ni le même enjeu, ni le même suspens.
    Ici, on se frotte surtout par le biais d'un groupe de passionnés d'enquêtes non résolues, à la psychologie de cette femme rescapée d'une tuerie qui a eu lieu dans sa maison trente ans auparavant, et par ricoché et retour en arrière, on suit ainsi quelques membres de cette famille dont le frère et la mère, qui laissent tous paraître leurs fragilités, leurs souffrances.
    Et ce meurtre qui va d'ailleurs s'y produire, sera pour l'occasion plus une remise en question et par là, une nouvelle approche, un nouvel éclairage des événements que la véritable intrigue attendue qui semble faire défaut ici.
    Le passage incessant entre les deux périodes, se fait très naturellement et nous permet de manière adroite de bien situer et comprendre la situation et les problèmes de chaque personnage...
    La construction à ce sujet peut paraître brouillonne ou inutile, alors qu'au contraire, de cette façon elle met souvent en place des parallèles, presque des passerelles entre les vies d'avant et d'aujourd'hui pour élucider petit à petit, pour mettre en avant quelques détails oubliés.
    Tout est donc souvent judicieux et bien fichu, pour que l'on adhère à cette histoire...
    L'actrice principale, Charlize Theron, s'en tire de plus très bien, on ressent intensément ce traumatisme encore à vif, ce manque affectif très présent, tout comme on apprécie aussi le jeu de son frère (jeune) toujours très juste, interprété par Tye Sheridan au regard sombre et buté !
    C'est donc plus l'esprit de ce film que l'on ressent, et moins la tension ou le suspens qui était une caractéristique spécifique de "Gone Girl"...
    Comparer ces deux réalisations est un peu dommage pour "Dark Places", qui n'a déjà absolument rien à voir.
    C'est ici un film d'atmosphère, un drame familial très noir traité avec d'autres priorités par un réalisateur différent qui fait ainsi ses propres choix en partant du même auteur, mais d'un roman presque à l'opposé.
    En restant objectif, ce film n'a pas du tout à démériter malgré quelques défauts au niveau de la cohérence peut-être, et par rapport à certains personnages et ce qu'ils sont devenus trente ans après, en n'étant ainsi pas toujours crédibles.
    C'est souvent là d'ailleurs un des écueils possibles !
    Au final, un sujet intéressant qui présente des personnalités complexes et intéressantes, au service d'une enquête sombre et plutôt tordue, alors autant y voir les aspects qui font toute sa force !
    Jesse B.
    Jesse B.

    43 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2015
    [Scénario: 4/5]
    Nouvelle adaptation d'un roman de Gillian Flynn (que j'ai découvert personnellement avec Gone Girl qui m'avait alors beaucoup séduit), toujours dans le même registre de thriller noir mais sur un sujet différent: Il s'agit d'un fait divers; Celui du meurtre, en 1985, de la quasi-totalité de la famille Day à leur domicile, dans une ferme du Kansas. A l'époque les suspicions et le témoignage de Libby Day, 8 ans, font de son grand-frère, Ben, le principal suspect et le mènent tout droit en prison. Trente ans plus tard alors que l'affaire est classée, un club d'enquêteurs amateurs, le "Kill Club", insiste pour que Libby reprenne contact avec son grand-frère afin de faire lumière sur ce qu'ils considèrent comme une grossière erreur judiciaire.
    Si le scénario n'est pas fondamentalement novateur (certains se souviendront de la série "Cold Case" dont c'était la spécialité que de faire remonter de vieux dossiers poussiéreux à la surface) la plume de Gillian Flynn est, sachez-le, très joueuse et nous propose de résoudre une affaire qui prend vite des allures labyrinthiques.

    [Mise en scène: 5/5]
    Le principal atout de cette mise en scène, c'est son incroyable maîtrise de la chronologie en même temps qu'elle la déstructure complètement: un peu comme ce jeu où il faut deviner sous quel pot se cache la bille après les avoirs mélangé habilement les uns avec les autres. Pour en revenir à cette histoire de chronologie, le fait est que le film se construit sur une succession de flash-backs (l'époque du meurtre aujourd'hui et vice-versa) qui ne sont pas forcément déroulés dans l'ordre des événements, ce qui a pour but de semer les indices au compte-goutte et de nous faire beaucoup réfléchir pour trouver un semblant de vraie piste: c'est simple même les têtes d'ampoules de la résolution de crimes du "Kill Club" ont du mal à tomber d'accord sur une hypothèse plausible.
    Dans ce film il faut aussi parler du rythme, relativement lent, qui aura peut-être sur certain un effet soporifique mais qui permet aussi de souligner le caractère extrêmement laborieux et incertain de l'enquête, chose donc tout à fait justifiée.

    [Acteurs: 4/5]
    Qui dit flash-backs dit forcément deux sets d'acteurs pour interpréter la "version jeune" et la "version adulte" de chaque personnage et c'est par cela que je commencerais tant j'ai trouvé la ressemblance entre les deux sets troublante: pas tant dans le physique que dans le jeu de rôle, on retrouve cet espèce de mimétisme dans les expressions et les attitudes qui fait que l'on reconnaît facilement qui est qui (et c'est important car au vu du nombre de flash-backs il faut suivre !).
    C'est donc principalement sur les épaules de Charlize Theron que retombe le poids de l'intrigue. Je dois dire que sa métamorphose, en tom-boy enragé cachant une profonde tristesse, sonne assez juste, néanmoins je pense que ce rôle aurait pu être un peu plus touchant, un peu plus intense. Nicholas Hoult joue, lui, un geek de la résolution de crimes, un rôle assez drôle qui apporte un peu de légèreté dans ce drame très sombre mais qui se fait tout de même très vite éjecter du centre du tableau...
    Pour moi les acteurs tirant réellement leur épingle du jeu se nomment: Tye Sheridan (Ben Day Jeune), Christina Hendricks (Patty Day, la mère) et surtout Chloë Grace Moretz (Diondra Jeune) qui donne plutôt bien le change dans son rôle de jeune bimbo psychotique et manipulatrice.

    [Photographie: 4/5]
    Sur ce point deux éléments marquants: le premier c'est ce rapport à l'obscurité, beaucoup de scènes sont tournées dans le noir quasi-total (en même temps le film s'appelle "Dark Places" ce n'est pas pour rien) donnant un côté très inquiétant au film et empêchant le spectateur de lire chaque plan à 100% (on pourrait s'imaginer que l'obscurité cache des secrets que nos yeux ne nous autorisent pas à voir mais c'est peut-être juste de la parano). Le deuxième point c'est cet espèce de filtre granuleux qui est utilisé par moment (notamment pendant les scènes de flash-backs) et qui vient renforcer cette idée que l'on cherche à opacifier l'image afin de nous cacher certaines choses. En gros pour bien comprendre ce qui se passe à l’écran, ouvrez grand les yeux !

    [Bande Originale: 2/5]
    Je pense que c'est ce qui manque le plus à "Dark Places": une vraie BO poignante et perforante comme celle dont avait bénéficié "Gone Girl" par exemple. Ici les thèmes sont bons, là n'est pas la question, mais ils manquent d'intensité et ne transcendent pas l'émotion...

    [TOTAL: 3,8/5]
    "Dark Places" est un thriller noir, lent et poisseux qui parvient, grâce à une habile maîtrise de la chronologie, à nous tenir en haleine jusqu'au bout du film. Si vous aimez les casse-têtes, dédales et autres énigmes piégées vous vous retrouverez sans doute dans cette nouvelle adaptation d'un roman de Gillian Flynn dont les inspirations, revendiquées ou non, pourraient s'apparenter à "True Detective", de Nic Pizzolatto, "Prisoners" de Denis Villeneuve ou encore "Killer Joe" de William Friedkin. Il manque néanmoins au film un soupçon d’intensité et d’émotion qui auraient pu le porter encore plus loin.
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2015
    un excellent "polar" américain, qui nous place dans le Kansas dans les années 1985.....Je dois avouer que le pitch est très intéressant (pas recommander de lire le synopsis)......L'héroïne Charlize Théron seule rescapée d'une famille massacrée (avec son frère), doit reconstituer son passé et le puzzle du crime....Autant dire que sans aucun statut si ce n'est celui de victime, elle mène une pseudo enquête pleine de rebondissements tout au long du scénario......Mais le film est beaucoup plus ouvert qu'une simple poursuite judiciaire puisqu'il montre des liens et de relations familiales compliquées, une histoire plutôt haletante d'une famille servie par des dialogues parfois de belle profondeur.....Savoir les écouter et les entendre est ici essentiel.....Il y a beaucoup de personnages intéressants, un film d'atmosphère, de l'action et une noirceur bien américaine, comme on en redemande......On retrouve le petit garçon de Mud dans un rôle important, avec une action qui se situe autant dans le passé qu'aujourd'hui.....Un thriller auquel je ne suis pas resté insensible......
    Edgar L.
    Edgar L.

    184 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 avril 2015
    L’auteure du roman adapté ici n’est autre que Gillian Flynn, à l’origine du carton planétaire de Gone Girl de David Fincher. Amoureux du thriller, Paquet-Brenner nous offre un film totalement imbibé de ce style. Pourtant, malgré cela, il manque un souffle au film qui lui aurait permis de reproduire toute la tension voulue par le genre.

    L’histoire se déroule en plein coeur du Kansas, au sein d’une famille de fermiers. On y retrouve une mère de famille (Christina Hendricks) qui tente tant bien que mal d’élever ses quatre enfants et de conserver sa ferme malgré les difficultés financières qu’elle rencontre. Une nuit va tout changer et transformer leur destin familial en drame. La famille est sauvagement assassinée, et seule la jeune Libby Day (Charlize Theron) parvient à en réchapper. Son frère Ben (Corey Stoll) est tout de suite accusé d’être l’instigateur de ce massacre durant lequel sa mère et deux de ses soeurs ont été tuées. La jeune Libby a d’ailleurs témoigné contre lui. Devenue adulte, elle vit grâce à l’argent de soutiens anonymes et aux revenus du livre qu’elle a écrit. Mais, les dons s’amenuisant, elle se voit contrainte d’accepter l’invitation d’un groupe de fanatiques d’affaires de meurtres qui souhaite relancer l’enquête sur ce meurtre et semble persuadé de l’innocence de Ben.

    [...]

    Le film souffre forcément de la comparaison avec Gone Girl de David Fincher. Ici, tout est fait correctement mais sans ce petit souffle en plus qui aurait permis à l'intrigue d'être plus intense et surprenante. La performance de Charlize Theron est sublime.
    Nyns
    Nyns

    188 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 avril 2015
    Je me dois de vous avertir, si ce qui vous attire est "par l'auteur de Gone Girl", vous risquez d'être fort déçu. Je suis loin du choc psychotraumatique que m'avait procuré le visionnage de ce dernier... Je peux cependant comprendre qu'avec sa trame de fond, Dark Places doit faire un symphatique polar de chevet, c'est une histoire à raconter avec des mots. Mais la réalisation de ce "dark" movie fait plus téléfilm à certains passages que thriller puzzle digne de ce nom. Les connaisseurs de "Millenium 1", "Kill Bill" et "La chasse" (ou au moins un des trois) auront des impressions de déjà-vu. Dark Places est clairement une réalisation opportuniste qui manque de profondeur et de clarté. Plein de petites choses me tracassent : Il n'y a bien que dans les films que l'on voit un ancien adolescent mal dans sa peau devenir un homme mûr et épanoui après 28 ans de prison (surtout qu'il y est toujours). En plus, l'acteur jeune et adulte ne se ressemblent tellement pas physiquement, que l'on a vraiment du mal à intégrer que c'est la même personne. Charlize Theron bien que flanquée d'une coupe garçonne et des mêmes vêtements sportwear tout le long du film, ne perd rien de son sex-appeal, ce qui ne l'empêche pas de passer à côté de son rôle. Elle n'était pas à fond dedans c'est sur, peut-être parce que la distribution de Libby Day ne lui était pas destiné au départ, je ne sais pas... Enfin, même si quelques scènes sont un peu anxiogènes (dans la facilité tout de même), et que le déroulement n'est pas si terrible que ça, le film n'atteint pas ses objectifs et nous laisse un gout amère bien connu dans la bouche : la désillusion.
    dominique P.
    dominique P.

    785 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Je suis allée voir ce film sans enthousiasme et j'en ressors pourtant ravie.
    C'est un excellent thriller dramatique très bien ficelé.
    Beaucoup de suspense, on est captivés du début à la fin.
    elbandito
    elbandito

    315 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 janvier 2016
    Actrice et productrice, Charlize Theron n’est pas à la hauteur du rôle torturé de cette rescapée d’un homicide aux circonstances obscures. Le "Kill Club" qui veut lui ouvrir les yeux n’est pas à la hauteur de sa mission non plus, puis il disparait dans les oubliettes d’un scénario stéréotypé et déjà trop exploité à Hollywood. Heureusement quelques beaux seconds rôles sauvent l’ensemble du naufrage, Christina Hendricks et Corey Stoll notamment. Et ce polar convenu se suit avec intérêt jusqu’à son dénouement bien difficile à deviner.
    Chris58640
    Chris58640

    183 abonnés 726 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2015
    Voilà du polar efficace, bien fichu, bien mis en scène et bien prenant, et çà fait plaisir à l’amatrice que je suis… Gilles Paquet-Brenner réussi, à partir d’un polar de Gillian Flynn que je vais m’empresser de lire, un thriller maîtrisé à tous les niveaux. D’abord, je souligne la qualité du casting et notamment des seconds rôles. Charlize Theron incarne très bien une Libby Day borderline, peu sympathique de premier abord, en marge de la société mais il n’est pas interdit de trouver qu’au début du film notamment, elle en fait peut-être un poil trop dans le genre « bad girl traumatisée ». En revanche, à ses côtés, Chloé Grace Morets, Drea Di Matteo mais surtout Corey Stoll et Christina Hendricks sont impressionnants. Pour ces deux derniers, çà fait plaisir de les voir sur grand écran après « House of Cards » pour le premier et « Mad Men » pour Christina Hendrick : sans maquillage et tenues ajustées à ses formes, la belle rousse incarne une mère célibataire ruinée de la plus touchante des façons. La réalisation de Paquet-Brenner est tout à fait convaincante, alternant le passé et le présent sans jamais nous perdre en route, se gardant bien d’abuser des effets un peu trop faciles du genre (musique qui appuie les scènes clés, surprises destinées à nous faire sursauter sur notre siège), il utilise ces petits trucs avec parcimonie, préférant à la place créer une atmosphère anxiogène par petites touches, et utilisant beaucoup les décors dans ce but. Le Kansa profond, très agricole, et très pauvre aussi, donne un aspect sombre et malsain à l’intrigue, comme le suggère le titre. Il s’appuie sur un scénario qui déroule l’intrigue comme une mécanique bien huilée : on ne découvre la vérité sur le massacre qu’à la toute fin du film et même si j’avoue en avoir deviné une petite partie, je me suis laissé surprendre par le dénouement, assez bien vu, assez malin… Il y a du talent chez Flynn, assurément. Les personnages sont complexes, ils donnent tous plus ou moins l’impression d’avoir des choses à cacher. Même s’ils sont moins machiavéliques que dans « Gone Girl », ils sont tout aussi inquiétants, qu’il s’agisse du père de famille toxico et violent, du copain indien fasciné par le satanisme, de la girlfriend friquée et légèrement psychopathe ou de Ben lui-même, adolescent mal dans sa peau en 1985 ou derrière les barreaux en 2013, mutique et presque passif devant les évènements. Plusieurs intrigues se mêlent, et elles finissent toutes par se nouer plus ou moins par hasard cette nuit funeste de 1985. Impossible d’en dire plus sans en dire trop ! Au rayon des petits regrets, on regrettera peut-être un final un peu téléphoné et dans le plus pur style des thrillers, et puis une toute fin qui tire inexplicablement en longueur. J’aurais personnellement amputé « Dark places » de 5-7 minutes, histoire de faire apparaître le générique de fin de manière plus brutale, un peu moins moralement correcte. Mais c’est un petit détail qui ne gâche pas la très bonne impression laissée par le thriller de Gilles Paquet-Brenner à qui on souhaite de persister dans cette voie…
    Caine78
    Caine78

    6 009 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2015
    Deuxième adaptation de Gillian Flynn après le brillant « Gone Girl », autant dire que « Dark Places » n'est pas de ce calibre. La principale raison est simple : Gilles Paquet-Brenner n'est pas David Fincher, et cela se ressent dès les tout premiers plans. Cela dit, le réalisateur français s'en sort avec les honneurs, et c'était là l'essentiel pour donner un minimum de corps à ce sombre thriller, plutôt bien mené et doté d'un réel suspense, la résolution finale étant à ce titre absolument impossible à trouver. Pour le reste, si l'on regrettera la présence de flashbacks parfois un peu envahissants, côté casting, Charlize Theron fait le boulot avec un charisme discret (mais quelle allure !), entourée de seconds rôles assez bien écrits et dans l'ensemble intéressants. Pas de bouleversement en vue donc, mais un polar de qualité : c'est toujours bon à prendre.
    Sylvain. V
    Sylvain. V

    132 abonnés 372 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2015
    Très bien réalisé, une interprétation fiévreuse, mise en scène éblouissante et un scénario a la noirceur parfaite. Gilles Paquet-Brenner réussi a réaliser un film qui garde son mystère du début jusqu’à la fin. Un plaisir coupable. Inventif et divertissant, Dark Places réuni toute les sensations d'un puissant Thriller. 4/5 ****
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 avril 2015
    Basé sur un roman de Gillian Flynn (à qui l'on doit "Les Apparences", le roman dont est tiré "Gone Girl"), "Dark Places" n'est pas seulement un polar sombre. Au-delà de l'enquête policière constituée d'allers et retours entre le présent et le passé, c'est avant tout les personnages qui intéressent Gilles Paquet-Brenner. Entre Libby, traumatisée par le meurtre de sa famille lorsqu'elle était jeune, Ben, le garçon que l'on a enfermé en prison (à tort ?) ou Patty, la mère aimante prête à tout pour sa famille, chaque personnage possède des fêlures sur lesquelles il est tout à fait passionnant de se pencher. On préférera alors cette description mélancolique de ces personnages brisés (auquel le casting, composé de Charlize Theron, Christina Hendricks ou encore Chloë Grace Moretz prête ses traits) à l'enquête policière à la résolution un peu invraisemblable.
    labellejardinière
    labellejardinière

    71 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 août 2015
    Le fait-divers qui fait ce "Dark Places" en vaut un autre - tout à fait crédible au pays de l'ultra-violence, les USA.... Mais ce massacre de fiction ne donne pas grand chose devant la caméra du "frenchie" Paquet-Brenner (réalisateur des nunucheries "policières" "Gomez et Tavarès", puis suite, et du larmoyant communautariste "Elle s'appelait Sarah"). Cette quête par une "Libby" vénale d'abord, puis "impliquée" bientôt (mais pourquoi donc son frère aîné "Ben" n'a-t-il jamais tenté de dire ce qui s'était passé cette nuit tragique ?...), sous l'impulsion du président d'un club d'amateurs d'énigmes judiciaires la stipendiant, manque singulièrement de ressort ! Long, filandreux, encombré de trop de détails "signifiants". Avec une accélération du rythme inopportune dans les dernières minutes - une révélation à la minute (vite, ne rien oublier - il faut conclure)... La sublime Charlize Theron est peu crédible dans le rôle principal (même si l'on sait que l'actrice a connu un drame personnel voisin alors qu'enfant, au souvenir duquel elle a pu puiser....) Trop belle, beaucoup trop, pour camper cette fille meurtrie du Kansas profond. Une adaptation d'un roman de Gillian Flynn totalement ratée (comparez avec le "Gone Girl" époustouflant de Fincher !).
    Sébastien V.
    Sébastien V.

    15 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2015
    Le film se regarde sans ennui. L'intrigue est traitée de manière originale et est maintenue tout au long du film. Les acteurs sont convaincants. Un bon moment de cinéma.
    LBDC
    LBDC

    84 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2015
    (...) Dark Places est un thriller efficace dans la lignée de Gone Girl, adapté lui aussi du roman Dark Places de Gillian Flynn. Même univers, même ambiance.
    Ce thriller projette et confronte les souvenirs de Libby Charlize Theron, âgée alors de 8 ans lorsqu’elle a vu sa famille se faire exécuter sous ses yeux. Un thème récurrent alors saute aux yeux: le goût pour confronter la mémoire: le passé, le présent et l’avenir (...

    L'intégralité de l'avis de Colin, sur Le Blog du Cinéma
    maximemaxf
    maximemaxf

    324 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 avril 2015
    Pour mon premier film de ce mois d’Avril 2015 : "Dark Places", adaptant un nouveau roman de Gillian Flynn « Les Lieux Sombres » après la petite perle "Gone Girl" de David Fincher sorti l’année dernière adaptant « Les Apparences ». Sans être très enthousiasmé, cette nouvelle adaptation avait largement de quoi me plaire car, après avoir lu « Les Apparences » suite au visionnage du film en question, l’auteur pouvait me compter parmi ses nouveaux lecteurs et voir un autre de ses romans adapté au cinéma, ça suffisait à me motiver même en sachant que je devrais me taper le réalisateur français à qui l’on doit… vous savez ? "Gomez et Tavarès" ainsi que "Gomez vs Tavarès"… enfin bon, d’un côté ça date de plus de 8 ans donc comment s’en sort "Dark Places" ?

    Ben… sans être mauvais, ce film n’est pas à la hauteur de ce que l’on peut attendre, il reste correct mais, j’ai été très loin de me sentir pleinement pris dans ce nouveau polar mêlant tragédie humaine, religion et réflexion sur la famille. Et cela est dû au premier point que je vais développer, la mise en scène de Paquet-Brenner.

    En général c’est potable, mais notre cher french boy qui réalise son premier long-métrage hollywoodien n’arrive jamais à faire ressortir quelque chose à travers sa réalisation. C’est filmé comme il faut mais il n’y a rien de saisissant ou qui arrive à dégager une atmosphère quelconque, ça se contente de filmer ses personnages et l’intrigue sans que ça soit mal fait ou raté mais du coup ça n’aide pas à développer une atmosphère ou une pression quelconque. En plus de cela, les flash-back spoiler: ou l’on passe en visionnage à la première personne à travers les yeux de Libby Day sont vraiment bordélique, surtout quand tu ajoutes les tremblements de caméra… vous allez me dire que c’était dans le but de faire ressentir la pression et le stress du personnage qui garde un souvenir atroce du jour du meurtre de sa mère et de ses sœurs, alors pourquoi pas et ça peut marcher… mais pas si il n’y a aucune ambiance ressenti avant !
    Bon après, si je dois reconnaître un bon point, la photographie du film correspond très bien à l’atmosphère qui est censé s’en dégager mais encore une fois, ça ne remplacera pas la réalisation qui est juste passable surtout quand on a l’impression que le metteur en scène ne se bouge pas plus que ça.

    Même la bande-son du film n’arrive pas à faire dégager quoique ce soit, elle est limite transparente et anecdotique la plupart du temps. En fait je me souviens que très peu du thème principal bien qu’elle soit rejouée plusieurs fois, le seul instant ou j’en ais un bref souvenir c’est vers la fin quand je me sentais enfin intégré dans l’histoire. En clair, rien de mauvais mais totalement oubliable pour ce que c’est.

    Passons aux interprètes ! J’avais encore jamais vu Charlize Theron à l’œuvre auparavant, pas même dans Prometheus ou Monster malgré tout le bien qu’on m’ait dit sur elle. Et j’ai vu que beaucoup de gens râlait simplement parce qu’elle était blonde alors que l’héroïne du bouquin est rousse… les gens, c’est une adaptation, pas une copie ligne sur ligne du roman, on peut très bien laisser passer ça. Et de toute manière, l’actrice s’en sort comme il faut et se montre concernée, par ailleurs son personnage n’est pas dénué d’intérêt puisqu’elle suit une évolution plutôt bien ficelé et qu’elle a un point de départ intéressant spoiler: par le fait qu’on ne nous dis pas si elle a été témoin du meurtre de sa mère ou de ses sœurs et que l’on s’interroge rapidement sur : est-ce qu’elle a dit la vérité ou alors ignore t’elle également si Ben est le vrai coupable ?
    Donc il y avait une introduction assez intrigante… seulement c’est regrettable de la voir reléguée à un personnage trop secondaire dans les parties flash-back en 1985.

    Nicholas Hoult interprète Lyle, un membre du Kill club, des enquêteurs amateurs et passionné de criminologie qui s’intéresse de près à l’histoire de Libby Day. L’acteur s’en sort assez correctement mais si son personnage aurait pu être intéressant à suivre du point de vue d’un enquêteur s’il n’était pas carrément mis de côté les ¾ du temps. Bon d’accord il n’est pas directement concerné par l’enquête et ce qui est arrivé à Libby, mais le cliché de l’individu qui fait ressortir les souvenirs d’un personnage central parce que l’affaire l’intéresse, ça commence à faire éculer. Pour le personnage de Ben Day, joué par Corey Stoll une fois adulte et Tye Sheridan jeune, autant le personnage reste suffisamment mystérieux pour le peu de temps qu’on le voit adulte et durant son adolescence lors de sa période sataniste, mais niveau jeu d’acteur, si Stoll restait plutôt bon pour le peu d’apparition qu’il a fait, Tye Sheridan fait vraiment le minimum syndical sans vraiment se donner du mal.

    Même voir Chloë Grace Moretz, que j’apprécie vu son talent grandissant, n’a pas suffit à me convaincre. Elle fait bien son travail, mais Diondra Wertzner la petite amie de Ben ne fait pas plus planer le mystère que ça spoiler: et on finit rapidement par se douter qu’elle est dans le coup,
    la faute revient surtout à la mise en scène trop faible pour corriger ce détail et l’absence total d’ambiance, mais j’y reviendrais. Drea de Matteo, jouant Diondra une fois adulte, fait le travail qui lui est demandé sans pour autant se distinguer elle non plus. Après je vais pas m’amuser à faire le tour de tous le casting, là ce sont les principaux personnages qui nous intéressent, mais pour faire simple : personne ne fait mal son travail mais aucun acteur n’arrive vraiment à se distinguer ou à paraître vraiment intégré dans le projet, même la mère de Libby joué par Christina Hendricks ou Krissi jouée par Andrea Roth sont totalement oubliable. Rien de mauvais mais rien de prenant non plus en somme.

    Désormais parlons du dernier point, le scénario et l’histoire de Gillian Flynn porté à l’écran. Et pour marquer le coup, j’aimerais poser juste une question : est-ce que Paquet-Brenner était vraiment intéressé pour raconter cette histoire ? Non je dis ça parce que, sur le script, y’a largement de quoi faire quelque chose de vraiment prenant : le satanisme chez le public jeune dans les années 1980 donc la religion par conséquence, la thématique de la famille à travers la situation financière de Patty, bref pas des thèmes nouveaux mais qui peuvent toujours être intéressant à suivre quand un bon réalisateur le traite à sa manière, il n’y a qu’à voir "Gone Girl" de David Fincher qui dénonçait l’influence des médias ou encore la vie du couple moyen américain grâce à un travail de mise en scène étonnante et une histoire porté à l’écran avec talent.

    Mais dans le cas de Dark Places, déjà notre réalisateur c'est pas Fincher mais Brenner qui s'est jamais vraiment distingué jusque là, et ensuite… en fait c’est très simple, l’impression que ça m’a laissé c’est que Paquet-Brenner s’y intéressait pas plus que ça et qu’il s’est contenté de faire une copie conforme du roman avec les grandes lignes en se disant « Bon, David Fincher a eu du succès avec "Gone Girl", je vais faire pareil avec Les lieux sombres du même auteur, ça attirera ses fans… ». On sent pas du tout qu’il essaye de s’intéresser à ce que Gillian Flynn mettait en évidence dans son roman (que je lirais prochainement) mais comme on sait qu’elle a participé à l’avant-première avec lui, on peut supposer que c’est fidèle mais sans qu’il y ait de relief dans la manière de la raconter. Parce que même là ça cabotine sévère, en fait le schéma du film, c’est ça : un évènement se déroule dans le présent ou l’on suit Libby Day, et d’un coup un flash-back apparaît pour raconter des évènements récents avant le meurtre de la famille Day !

    Le pire dans tout ça c’est que ces flash-back sont toujours forcés ou balancés sans transition. Un exemple tout bête, spoiler: quand Libby se rend à un bidonville du Kansas pour retrouver son père, Runner Day, devenu SDF et que ce dernier s’apprête à lui révéler des informations sur son frère, hop ! On passe à un flash-back d’un seul coup lors d’une soirée ou Runner doit de l’argent à un sataniste indien… mec, la transition ça sert à quoi à ton avis ? Laisse le personnage s’exprimer avant de passer d’un claquement de doigt aux évènements du passé pour réussir la transition, ce serait plus malin et intéressant que d’aller d’un seul coup à l’essentiel sans qu’on y soit préparé.
    Et ça se répète plusieurs fois ce genre d’inconvénient, ça en devient risible et vraiment perturbant, comment peut-on être pris dans une intrigue si on ne prend pas assez de temps pour s’intéresser au présent ou au passé ?

    Après, pour être sincère, le seul moment ou j’ai eu quelques surprise au niveau de l’intrigue et une véritable tension qui arrivait à me faire m’accrocher à mon siège, c’était dans la dernière demi-heure spoiler: ou l’on découvre comment s’est réellement déroulé le massacre de la famille Day et comment Diondra a finit par y être mêlé en assassinant une des sœurs avant de s’enfuir pour protéger son enfant. Et le fait de savoir que Patty, désespérée par l’attitude de son fils et son incapacité financière à tenir sa ferme, ait choisi de passer un contrat avec un tueur en série pour qu’il l’aide à mourir en paix m’a fait ressentir une vraie impression de noirceur qui manque cruellement dans le reste du film.
    Seulement, ça ne dure que pendant un court moment et au final, ça s'oublie aussi vite que c'est apparu.

    Donc, pour faire court et dans l’humour : Gilles n’a pas mis le Paquet pour "Dark Places", dans l’ensemble ça reste assez passable mais si le livre est noire et fort comme certains fans de l’auteure le disent, le film lui est oubliable à cause de son manque d’ambiance qui ne rend pas hommage au bouquin. Personnages pas détestables ou ratés mais mise en scène bancale et sans profondeur nous empêchant de nous y attacher, musique peu inspirée malgré une intrigue très prometteuse qui aurait pu être bien mieux développé et porté, bref rien de nul mais rien d’énorme non plus, personnellement je vous conseillerais de faire comme moi : lire le livre qui est surement bien meilleure que son adaptation.
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