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    Ça : Chapitre 2
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    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 septembre 2019
    Le succès du premier volet de l’adaptation de Ça par Andy Muschietti permet une chose rare pour un film d’horreur : le second volet fait presque 3 heures ! Cette durée n’entraîne pas l’ennui mais on peut par moment penser qu’il aurait été possible de réduire celle-ci. En effet, cette seconde partie se déroulant 27 ans après la première possède de nombreux flashbacks remettant en scène les personnages enfants. On se dit alors qu’il aurait peut-être été plus judicieux d’utiliser cette structure dès le premier volet pour éviter les redondances entre les deux épisodes, surtout que le roman était déjà constitué de cette manière. De plus, le film part dans de tels délires que l’on ne comprend pas toujours les règles de cet univers et on perd donc le sentiment d’angoisse désiré par ce type de projet. Toutefois, il faut reconnaître qu’Andy Muschietti sait très bien filmer l’horreur et fait souvent preuve d’un réel talent visuel. De plus, il est réellement appréciable pour toute personne ayant grandi dans les années 80 que le cinéaste offre à nouveau une manière de filmer l’horreur typique de cette décennie même si l’action ne s’y déroule plus. Ainsi, si ce second volet est moins prenant que le premier, il reste toujours un film très spectaculaire et divertissant qui devrait offrir du plaisir à une grande majorité de personnes.
    Hollywood-Biographer
    Hollywood-Biographer

    172 abonnés 1 477 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 avril 2020
    Ce deuxième chapitre des aventures du Club des Ratés déçoit atrocement et accumule tous les défauts possibles et imaginables d'un film d'horreur. La tension du premier volet a complètement disparu, cela ressemble à une mauvaise parodie. Les interprètes tournent la plupart des situations au ridicule avec des dialogues puérils. Le réalisateur foire totalement sa mise en scène en recourant à d'inlassables flashbacks tous aussi inutiles les uns que les autres. Il y a beaucoup trop de longueurs et le film échoue dans sa fonction principale de faire peur et de tenir le spectateur en haleine. Ça part dans tous les sens et une seule scène apparaît vraiment digne du cauchemar de Stephen KING (problème : celle-ci est déjà visible dans la bande annonce). Le film dans sa globalité n'apporte rien et offre un final calamiteux, après une attente interminable de 2h50.
    Alice025
    Alice025

    1 511 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 septembre 2019
    Après une très bonne adaptation du premier chapitre en 2017, j'ai littéralement adoré cette suite. La durée du film est certes de 2h50, mais mis à part un ou deux petites longueurs, le temps passe très vite si on est absorbé dans cet univers horrifique. 27 ans plus tard, Grippe-Sou est de retour, la bande se réunit suite à leur pacte fait enfant.
    L'histoire possède une trame à suivre assez simple. La bande se retrouve, puis chacun va à son tour affronter de nouveau ses peurs enfouies et tenter de retrouver la mémoire de ce traumatisme, notamment via plusieurs scènes de flash-back. Puis vient une fin assez classique mais efficace. Le film entier est d'ailleurs terriblement efficace, comme une sorte de conte beaucoup plus horrifique et sanglant que le premier qui restait assez soft.
    La scène d'ouverture avec Xavier Dolan commence très fort. On rentre très vite dans le vif du sujet, notamment par sa terrible brutalité.
    Grippe-Sou apparaît sous des formes encore plus multiples qui fichent bien la frousse, ces apparitions sont même parfois assez malsaines mais toujours spectaculaires et c'est un vrai régal de voir que les limites ont été repoussées dans ce second volet !
    J'ai également été impressionné par la ressemblance frappante du casting entre adultes et enfants, surtout concernant le personnage d'Eddie, c'est bluffant. Aucune difficulté donc à savoir qui est qui 27 ans plus tard, d'autant plus qu'ils jouent tous merveilleusement bien. Et bien sûr Bill Skarsgård qui se surpasse encore plus en Grippe-Sou, pas souvent à l'écran, mais beaucoup plus sanglant.
    Effrayant, tordu, sombre, mais aussi parfois drôle et émouvant, avec des effets et un dynamisme énormes, ce deuxième chapitre est une totale réussite à savourer. J'allais oublier : la présence d'un certaine personne dans un caméo qui ravira les fans !

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    38 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 septembre 2019
    Ben voilà, après un remarquable premier chapitre, un second épisode totalement raté (comme le club) où le grand n'importe quoi s'invite à l'écran. On assiste à une succession de scènes sensées faire peur, et du coup, l'accumulation doublée d'effets spéciaux complètement grotesques (sans déconner on paye des mecs pour faire "ça" ?), le soufflé retombe comme une crêpe. Le plus drôle au fond, ce sont les acteurs "adultes" qui se la jouent "ados" mais sans vraiment convaincre. Et je ne parle pas de la durée du film, ni de la disparition de nôtre cher clown, incapable de se défendre correctement, malgré tous ses efforts pour nous effrayer. Bref, chers amis cinéphiles (s'il en reste) passez vôtre chemin..
    Ghighi19
    Ghighi19

    51 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 octobre 2019
    Aussi réussi que la première partie et beaucoup plus intense que la seconde partie du téléfilm de référence .
    Toujours difficile d'adapter King mais le réalisateur nous offre de belles séquences de frisson et vraie maéstria dans sa mise en scène . Vraiment un bon moment !
    Sylvain P
    Sylvain P

    299 abonnés 1 330 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 septembre 2019
    Comment faire d'un bon roman un gros nanar? Cette suite de Ca (qui était déjà pas terrible) est le summum de ce qu'on peut faire en terme de clichés de fil d'horreur. L'histoire a complètement disparu (je mets quiconque au défi de m'expliquer l'histoire, en tout cas celle du bouquin), les effets spéciaux sont tellement grotesques qu'on ne croit à rien, et donc on n'a pas peur. Finalement, la seule vraie scène d'épouvante est la première, l'agression homophobe par de vrais monstres crédibles. Une blague de 3 heures en somme...
    Jake S.
    Jake S.

    67 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 septembre 2019
    J’ai voulu y croire pendant 1h… mais malheureusement cette suite me laisse un goût amer dans la bouche, tant sur le plan horrifique que sur le plan de l’histoire. Pour un grand final (grand c’est le cas de le dire avec presque 3h de film), « Ça : Chapitre 2 » est un film qui rentre dans la case « film d’horreur sans prise de risque ». Là où les dialogues entre les enfants étaient plutôt réussis dans le premier chapitre, nous retrouvons ici un trop grand nombre de scènes inutiles tournant souvent au ridicule sans même que les scénaristes ne le veuillent au départ. La faiblesse de cette suite, c’est de vouloir s’éterniser pour ne rien montrer. On ajoute des longueurs et des longueurs pour un résultat tellement creux que cela en devient dérisoire. Peu importe où l’intrigue nous emmène, notre intérêt pour les enjeux proposés au départ s’amenuisent petit à petit. Côté horreur, la prise de risque n’est pas au rendez-vous excepté pour spoiler: la scène avec la grand-mère et Beverly dans l’appartement
    . Cette dernière était dérangeante et donnait un sentiment d’insécurité et de huis-clos… c’est ainsi que l’on procure de l’angoisse au spectateur ! Pour le reste, pas de travail de fond donc pas de frissons. Pour être honnête je ne m’attendais pas à voir des personnages d’une trentaine d’années aussi pathétiques (sauf quelques-uns). J’aurais apprécié voir une réelle évolution suite à ce qu’ils avaient vécu ou même les voir sortir de cette image de loser qu’ils avaient. Au final, nous tombons dans des caricatures d’eux-mêmes 27 ans plus tard et malgré des retrouvailles intéressantes, les longueurs, dialogues puérils à souhait et rituels de civilisations perdues tuent littéralement le rythme et l’arc narratif.
    RedArrow
    RedArrow

    1 526 abonnés 1 490 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2019
    Grippe-Sou a définitivement de quoi cabrioler comme un petit fou ! Le livre de Stephen King et le fameux téléfilm de 1990 ayant traumatisé toute une génération l'avaient inscrit dans la mémoire collective comme le clown le plus terrifiant de tous les temps mais son grand retour, et cette fois au cinéma prêt de vingt-sept ans (comme sa durée d'hibernation) après sa première incarnation physique, a été un tel succès que cet accro aux ballons rouges en est devenu le croquemitaine le plus rentable du grand écran ! En même temps, vu l'aura et l'attente qui entouraient une nouvelle apparition d'une des (la ?) plus mythiques créatures du romancier contemporain d'horreur le plus connu au monde, la première partie du diptyque signé Andrés Muschietti avait peu de chances de se planter. Cela dit, pour séduire les inconditionnels du roman, les nostalgiques du téléfilm et de nouveaux spectateurs n'ayant entendu jamais parler de l'un ou de l'autre, il fallait que la qualité soit aussi au rendez-vous afin que le film atteigne de tels sommets ! Et, à quelques réserves près, elle l'était.
    Passée la relecture de la fameuse séquence entre le clown et Georgie qui imposait une violence bien plus démonstrative que la première adaptation de Tommy Lee Wallace et, de fait, plus en adéquation avec la tonalité du livre, Andrés Muschietti payait un peu le choix de son découpage unilatéral enfance/âge adulte sur deux films en étant incapable de trouver un liant suffisamment fort pour présenter la succession des premières apparitions de Grippe-Sou aux futurs membres du Club des Losers. Ainsi, les diverses rencontres avec les formes plus ou moins heureuses de la créature se mettaient à ressembler à un simple empilement de saynètes dénué de véritable structure narrative si ce n'est celle de nous familiariser et de nous attacher à la petite bande de héros très réussie qui, elle, allait devenir peu à peu devenir le ciment ayant manqué à ces débuts difficiles. Effectivement, dès lors que le Club des Losers se muait enfin en entité collective pour contrecarrer les plans meurtriers de Grippe-Sou, le premier volet de "Ça" prenait enfin toute son ampleur, un peu comme si leur unité synonyme de lumière qui effraie tant Ça allait en fait se répercuter sur le long-métrage lui-même. Ce tournant qualitatif se traduisait notamment par la scène du rétroprojecteur (renvoyant à celle, marquante, de l'album photo du téléfilm) avec comme point culminant une apparition monumentale de Grippe-Sou qui clouait le bec à tous les reproches que l'on avait pu faire aux précédentes.
    Ainsi démarrait le meilleur de l'adaptation dont on avait tant rêvée. Le combat dans la maison de Maple Street puis celui dans ses profondeurs étaient de vrais enchaînements de morceaux de bravoure fourmillant d'inventivité et envoyant sans mal la dernière partie "enfance" du téléfilm dans les limbes de l'oubli. Contrairement à ce dernier qui était un peu passé à côté de cette donne, le film tirait parfaitement parti du potentiel de ce duel entre le Club des Losers et Ça, d'abord à distance avec l'utilisation insidieuse et métaphorique de leur entourage proche et adulte (le père de Beverly, terrifiant, le pharmacien, la mère d'Eddie et la plupart des habitants âgés de Derry suintaient le mal à l'écran) puis directement avec Grippe-Sou, créature interdimensionnelle et terrorisée de se battre à armes égales avec une bande d'enfants n'ayant plus peur de ses multiples visages. Bref, même les plus fervents défenseurs du téléfilm se devaient de le reconnaître, et ce malgré quelques autres choix faciles (des éléments essentiels du romans abordés sous forme de clins d'oeil/fan service, la nostalgie désormais familière des 80's, ...), il émanait de ce "Ça - Chapitre 1" un hymne contagieux à la force et à la pureté des amitiés d'enfance en totale adéquation avec l'esprit du roman et un adversaire maléfique qui, s'il n'avait pas gommé l'énorme performance de Tim Curry en 1990, était parvenu à imposer son statut de menace séculaire sous les nouveaux traits d'un génial Bill Skarsgård.
    Et puis, il y avait bien entendu cette double promesse en suspens, celle bien sûr du Club des Losers de se réunir à nouveau si Ça revenait faire des siennes et également celle d'Andrés Muschietti vis-à-vis d'une deuxième partie "adulte" encore meilleure (celle du téléfilm ne pouvant être que surpassée), dotée d'une durée hors-concours pour son genre (2h50 !) et d'un casting impressionnant...

    Comme un génial écho à la scène d'ouverture de la première partie, "Ça - Chapitre 2" démarre de manière rêvée avec, pour la première fois, un portage sur écran d'un des chapitres les plus emblématiques du livre se focalisant sur une agression homophobe où Grippe-Sou passe une tête pour signaler son retour vingt-sept ans après sa supposée disparition. Provoquant instantanément le sentiment de feuilleter à nouveau les pages de ce passage culte par son rendu extrêmement fidèle, ce prologue installe d'emblée la dose de noirceur et de violence qui, on l'espère, va gouverner l'ensemble de ce deuxième volet forcément appelé à une teneur plus adulte. Hélas, disons-le de suite, si certaines autres scènes viendront égaler la puissance de celle-ci (en gros, toutes celles où Ça se manifestera sous sa forme clownesque), aucune ne parviendra à surpasser sa densité dans un long-métrage que l'on pourra découper en trois phases distinctes et qui va, du fait de sa longueur, ne faire qu'exacerber les faiblesses de son prédécesseur.

    Cela commence dès la partie "retrouvailles" du Club des Losers. Encore une fois, le choix d'avoir découpé le film entre les enfants et les adultes va poser un énorme problème de fluidité de narration. Là où ils étaient appuyés par le réveil des souvenirs des protagonistes, les coups de fil de Mike Hanlon à ses vieux potes s'enchaînent sans que le moindre impact émotionnel se fasse ressentir, pire, l'un d'eux à l'importance capital se retrouve expédié entre deux autres (le téléfilm s'était montré bien plus malin pour le traiter à sa juste valeur). Autre gros problème, l'alchimie peine vraiment à prendre entre le groupe des adultes qui, si l'on excepte la réunion au restaurant un poil plus convaincante que le reste, doit jongler entre un triangle amoureux réduit à ses plus simples contours, des acteurs semblant se demander ce qu'ils font là (coucou James McAvoy que l'on aura rarement vu aussi transparent et Jay Ryan dont il est bien dur de se rappeler le visage sitôt le film fini !) parmi d'autres bien plus investis (Bill Hader, Jessica Chastain et James Ranson en tête) et quelques passages frisant le ridicule car insérés de force dans des moments où ils n'ont normalement rien à y faire (tout ce qui entoure un certain rituel par exemple). Heureusement, quand le film se décide enfin à relier les deux époques 1989/2016 grâce à l'introduction de flashbacks, "Ça - Chapitre 2" reprend du poil de la bête...

    Dans cette deuxième phase que l'on pourrait qualifier de "quête de souvenirs", Andrés Muschietti va en effet opter pour ce qui aurait dû être en son approche globale : l'entremêlement des lignes temporelles par des souvenirs ravivés du fait de situations aujourd'hui vécues adultes. Au premier abord, cela porte tellement bien ses fruits en créant cette vraie dynamique de groupe tant espérée au sein des Losers âgés et une mise en relief du discours sous-jacent du film (puiser dans une enfance oubliée pour pallier ses failles d'adulte) que l'on ne comprend vraiment pas pourquoi Muschietti ait choisi de s'en écarter à ce point depuis le premier volet. Mais, cela ne dure qu'un temps : alors que l'on croit que "Ça - Chapitre 2" a appris de ses erreurs pour se diriger vers la façon la plus judicieuse de raconter son récit, mauvaise pioche, le film choisit de séparer ses personnages et se met à nouveau à ressembler à un copier-coller de la succession d'apparitions (néanmoins de nature souvent différente) du précédent film. À partir de ce moment, cette seconde phase pourrait s'apparenter à un buffet beaucoup trop imposant pour notre petite personne où il faut à la fois goûter les plats que l'on adore mais aussi ceux que l'on déteste. Ainsi, les manifestations de "Ça" sont d'une qualité complètement aléatoire et parfois même doublées par un regard partagé entre l'enfant et l'adulte selon le personnage. À vous de voir celles que vous préférerez parmi de réels coups de génie fidèles au roman (et qui l'enrichissent même comme celle de Richie !) et d'autres beaucoup plus anecdotiques (l'une d'entre elles se verra même infligée d'une tentative d'humour "musical" tombant comme un cheveu sur la soupe) ou desservies par un trop-plein de CGI. Les connaisseurs du livre savent qu'un adversaire humain doit se mêler à toute cette affaire, on préfère vous prévenir: si ce n'est pour gagner du temps avant le grand affrontement entre les Losers et Ça, ses interventions n'auront aucune espèce d'importance...

    Et cette bataille promise alors, dernière phase/sommet de ce très long long-métrage ? Eh bien, c'est une espèce de feu d'artifice qui condense à peu près toutes les qualités et défauts de ce deuxième volet. Tout donne l'impression de filer à la vitesse de l'éclair ne nous laissant que très peu de temps pour nous arrêter sur ce qui en ressort de meilleur ou de pire. On se retrouve chahuté entre ces deux extrémités sans parvenir à déterminer si l'ensemble se révèle satisfaisant ou non. Seule certitude, Bill Hader, James Ransone et Jessica Chastain y font très grands numéros qui insufflent une vraie émotion face à un Grippe-Sou déchaîné jusqu'à l'épilogue où les Losers nous rappellent magnifiquement notre attachement pour eux en guise d'au revoir...

    Beaucoup, beaucoup trop long mais donnant bizarrement le sentiment de se dérouler dans une perpétuelle précipitation, "Ça - Chapitre 2" surpasse aisément la partie adulte du téléfilm de 1990, on vous rassure, mais les choix de découpages narratifs de Muschietti dans ce dyptique ne l'auront jamais servi, le réalisateur lui-même aura eu l'air de tâtonner sur ce terrain jusqu'à revenir ici vers quelque chose de plus proche du roman sans en retrouver la réelle saveur. On se retrouve alors avec une deuxième partie bancale et perdue entre ce que la première a su réussir et là où elle a echoué, le tout de manière ostensiblement exagérée à cause de la durée et où la balance qualitative serait inversée à cause d'une dynamique de groupe ayant beaucoup plus de mal à prendre.
    Finalement, le clown Grippe-Sou est bien le seul qui n'aura jamais déçu au cours du deuxième volet de ses aventures mais son addiction naturelle à croquer de l'enfant apeuré pour se substanter aura été définitivement plus passionnante à suivre avec des héros de cet âge qu'avec leurs pendants adultes...
    Paul O.
    Paul O.

    27 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 septembre 2019
    Nullissime. Autant le premier était généreux en horreur et l'histoire attachante, autant là on touche le fond. Un film bâclé dont beaucoup trop de passages ressemblent un nanar. Pitoyable mais étonnamment drôle
    Antoine F.
    Antoine F.

    3 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 septembre 2019
    J'étais loin d'être emballé par le premier opus mais alors là... c'est d'un ennui... Film terriblement long, au scénario incohérent ("Nous devons rester ensemble !" "Oui, séparons-nous !"), aux multiples clichés et sans aucune surprise. N'y allez surtout pas dans l'espoir d'avoir peur, à moins d'être effrayé par de vulgaires jumpscares mal placés et par des créatures type zombie en image de synthèse souvent grotesques, qui provoquent de nombreux rires dans la salle. La fin est difficilement supportable, si longue, et d'un ridicule (pire que dans le 1er, fallait le faire...). Bref, blockbuster sans intérêt, qui montre l'étendue de son budget mais ne marquera pas l'histoire cinématographique par sa qualité. Sitôt vu, sitôt oublié.
    THE-CHECKER
    THE-CHECKER

    101 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 octobre 2019
    Grisé par le succès surprise du précédent film (700 millions de billets verts pour 40 investis), c'est donc en toute logique que Warner Bros a mis les bouchées doubles en donnant carte blanche au tâcheron Muschietti (lui et l'abominable scénariste Gary Dauberman le bien nommé...) pour mettre en scène cette immondice cinématographique ayant expurgé toute la profondeur du roman d'origine au profit d'une approche crasse du genre, servant au mieux les quelques fulgurances visuelles comblant le manque de clarté narratif du livre de King spoiler: (le rituel de CHÜD)
    contre un maelstrom d'errements thématique pour le pire. spoiler: Passé une première séquence étonnement bien foutue (le truc qui pour le coup sensibilise vraiment contre les agressions homophobes), Ça chapitre 2 retombe très rapidement dans les travers du premier film dans sa volonté de s'affranchir de son sujet initial sans raison apparente (la célérité avec laquelle le film traite des retrouvailles du club des losers adulte est tout bonnement incompréhensible! Sans parler du fait que d'amnésiques ils redeviennent soudainement les meilleurs amis du monde d'une minute à l'autre! À déplorer également le peu de considération relatifs aux enjeux que le retour à Derry génère pour chaque protagoniste et la façon dont l'impasse est faite pour les personnages de Tom Rogan et d'Audra Denbrough). Pas le moins embarrassé par son absence totale de cohérence à en juger par la façon dont il réécrit sa propre histoire d'un film à l'autre sans que cela ne soit justifié outre mesure (Stanley Uris n'est plus homo puisque marié, c'est Ritchie Tozier qui le devient! Ben Hanscom n'est plus la mémoire de Derry, c'est Mike Hanlon qui reprend le flambeau...), le film oscille une fois de plus entre le respect scrupuleux au roman éponyme (le zombie de Patrick Hocksetter conduisant la voiture pour Henri Bowers) et le plus grand nawak possible (la bataille finale avec le Clown en mode super vilain de chez Marvel) gratifiant le spectateur d'un propos tout simplement insupportable tant il est pétri de racisme implicite (pourquoi avoir fait d'un personnage positif comme Mike Hanlon, élevé par un bon père, courageux et digne face à la xénophobie alcoolique de la famille Bowers, l'enfant traumatisé d'un couple de junkies morts dans l'incendie de leur appartement?) quand il ne fait pas tout simplement l'apologie du suicide (le personnage de Stanley Uris se taillant délibérément les veines dans sa baignoire tout en ayant pris le temps d'écrire une lettre à ses amis pour leur expliquer en quoi sa mort constitue l'acte purement altruiste du type trop flippé à l'idée de combattre un clown maléfique mais suffisamment courageux pour se supprimer sans le moindre égard pour sa propre femme et sa famille!!). Un non sens à tous les étages ayant sacrifié le fond sur la forme (les mecs ont visiblement fait péter la tirelire pour essayer de nous en mettre pleins la vue!) pour un final s'imaginant malin avec son parallèle grossier du film "The attic" (la production dont le personnage de James McAvoy est le scénariste) et celui qu'il nous est donné de voir (Mike Hanlon ne vit-il pas dans un grenier lui aussi?) comme si cela suffisait à conjurer le gimmick autour de l'incapacité de l'auteur à faire une bonne fin
    . Du bon gros gâchis en somme, doublé d'un semi échec au box office (deux fois plus de thunes investies pour deux fois moins de recettes...), à considérer la débauche de moyens alloués dont un casting au top mais hélas purement cosmétique à l'exception paradoxalement des deux têtes d'affiche McAvoy/Chastain pour une fois incroyablement mauvais. En espérant que ce soit la dernière fois que l'on confie un tel monument à des incapables et que le chef-d'oeuvre du King puisse avoir une vraie adaptation sous forme de mini série façon True Detectives...
    scarface666
    scarface666

    174 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2019
    Le film démarre et nous voilà plongé dans une fête foraine lumineuse d'un Derry moderne dès la scène d'ouverture avec le personnage de Xavier Dolan. Ce qui va suivre, comme entrée, est une des meilleures scènes du film et des deux parties, a l'image de la scène des égouts avec Géorgie. Terreur, choc, tristesse et imagerie cauchemardesque se mêlent en à peine 10 min. Le chapitre II est lancé comme un train fantôme et avec lui ses promesses : plus de folie, plus de scène avec le clown, plus de gore, plus d'action, plus d'humour, plus d'émotion.
    Pour ce qui est du clown d'ailleurs, cette fois, vous allez le voir attaquer et manger, il est plus agressif que jamais !

    Nous entrons dans le premier acte qui voit l'introduction des losers adultes recevoir l'appel qui va les replonger dans ce cauchemar survenu 27 ans plus tôt ( et 2 pour nous). Ce qui frappe tout de suite, c'est la rapidité et l'expédition de ces scènes d'introduction, comme si le réalisateur voulait ramener tout ce beau monde à Derry le plus vite possible pour lancer les hostilités. On sent que beaucoup de scène on été raccourcies/enlevées au montage. Certains diront que de ce fait qu'ainsi on entre plus vite dans l'action, d'autres dont moi pense qu'on sacrifie sur l'autel du rythme les introductions des personnages principaux, pourtant très importante et nécessaire. Le coche est donc loupé, et même si le film dure 2h50, à partir de là tout va s'enchainer et ne pas laisser beaucoup de répit au développement des personnages (Bill, Beverly et Mike en tête). Le film compte visiblement sur la mémoire du spectateur par rapport au premier film et a leur version "ado", pour ce qui concerne leurs personnalités.

    Le deuxième acte fait la part belle aux apparitions du clown et ses multiples transformations. Chacun va réaffronter Pennywise et être confronté à ses terreurs refoulées depuis 27 ans, et ce, de manière bien plus violente et agressive que dans le chapitre I Et quand ce n'est pas le clown, c'est au retour d'Henry Bowers (formidablement casté en la personne de Teach Grant)que l'on doit une poignée de scène marquante.

    De la même manière que le fait le roman de Stephen King, le présent fait écho au passé via des flashbacks sur la jeunesse de nos héros. L'occasion de retrouver l'entièreté du casting original (dont certains ont dû être rajeuni numériquement) dans de nombreuses scènes qui prolonge le premier film. Certaines de ces scènes, d'ailleurs, sont issues directement du premier tournage mais qui ont été coupées au montage (non présente sur le DVD/Blu-Ray) et n'ont donc jusque-là pas encore été vu. On remarquera l'utilisation plus abondante de CGI dans ce second chapitre, n'en déplaise à certains, mais permettant à Pennywise de prendre des formes plus cauchemardesques que jamais.

    Ce qui va, je le pense, déstabiliser beaucoup de monde, est la volonté de se rapprocher plus du livre de Stephen King que ne l'avait fait le téléfilm de 1990. Les origines du clown vont être sensiblement abordées et avec elles donc, la dimension onirique de son existence (en version plus simplifiée.) "Cérémonie de la petite fumée", "Lumière morte", "Dévoreuse de Monde", "Tortue" sont des choses approchées /montrées, qui ne diront pas grand-chose au spectateur lambda de prime abord mais fera du pied aux lecteurs du roman de King. Ce qui est ressortie comme écho de nombreuses personnes a la sortie de l'avant-première, c'est que beaucoup ont mal digéré la mythologie (bizarre et compliquée) autour du clown, pas encore abordée jusque là. No spoiler oblige ici, comprendra qui pourra.

    Arrive le troisième acte du film, et autant le dire, il est long, intense et dantesque ! Bien plus que dans le livre, bien plus que dans le téléfilm, et rien à voir non plus avec le final du précédent chapitre. Vous allez en avoir plein les yeux et vous retrouver sur un grand huit émotionnelle (a condition de digérer les effets spéciaux numériques de ce final). Andrès Muschietti a trouver le meilleur équilibre possible entre un affrontement physique et psychique avec Pennywise et chacun devrait y trouver son compte. Et quand arrive la conclusion de l'histoire, il n'est pas impossible que vous lâchiez quelques larmes, tant c'est réussi et émouvant !

    En tous cas, n'oubliez pas d'attacher votre ceinture pour les prochaines 2h50, et profiter aussi des nombreux caméos et références à l'univers Kingien.

    Dans les points forts du film, on retiendra certes un Bill Hader dans le rôle de Richie Tozier adulte, qui transcende littéralement chaque scène où il est présent mais je voudrais faire également une mention plus que spéciale a l'acteur James Ransome qui incarne Eddie. Ce sont ces deux-là qui porte le film sur eux, avec Bill Skarsgard, toujours formidable dans le rôle du clown.

    ÇA CHAPITRE II est en conclusion un film qui va je pense, ne jamais réellement satisfaire aucun parti : Les lecteurs du livre apprécieront de retrouver des éléments plus fidèles a l’œuvre de King mais qui ne vont hélas pas aussi loin, et le spectateur lambda aura probablement la sainte horreur de gouter a un cocktail indigeste d'épouvante et de science-fiction qui touche également a l'onirique de façon bien plus appuyée. Lui qui ne demandait qu'a titillé sa coulrophobie va se retrouver avec bien plus que ça sous les yeux.

    Ne me demandez pas si ça fait peur, c'est toujours une question personnelle. Votre rapport a l'effroi n'est pas le même que le mien et vice versa. Disons que c'est une montagne russe d'action horrifique. Mais pour moi, c'est une réussite, une des attractions phare de cette fin d'année et j'irais volontiers refaire un tour de manège !
    jonathan b.
    jonathan b.

    18 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 septembre 2019
    ÇA 2 est complètement fou. C'est une adaptation réussie avec un clown encore plus terrifiant que dans le chapitre 1.
    Le casting est ébouriffant! Les scènes sont spectaculaires et tellement justes. La toute fin est réellement poignante !

    Bref un grand bravo. Foncez ! Les 2h50 de film passent vite.

    Pour info, ce n'est clairement pas un film d'horreur, on vire plutôt sur du fantastique/épouvante.
    Rolling!
    Rolling!

    40 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 septembre 2019
    Je me suis fait avoir, je ne savais pas que Stephen King écrivait aussi pour les enfants. Les amateurs du genre y trouveront peut-être leur compte. Pour ma part j’ai vécu trois heures d’ennui mortel à regarder des débilités surnaturelles dignes d’un dessin animé. Au-dessus de douze ans prévoyez un thermos de café. Et puis bien sûr, la fin à l’américaine ne nous épargne aucun poncif sur le sens de la vie. De la daube prémâchée pour amateurs de fast-food cinématographique.
    HawkMan
    HawkMan

    151 abonnés 1 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2019
    Second chapitre du célèbre clown tueur d'enfants : Grippe-Sou. On retrouve donc la seconde partie du roman à savoir les enfants devenu adultes 27 ans après les 1ers évènements qui devront de nouveau se réunir suite à leur pacte. Certaines scènes sont vraiment effrayantes et on ne peut qu'applaudir la magnifique composition des acteurs et de la maitrise de la mise en scène. Bill Skarsgård qui incarne le clown est machiavélique et parfait dans ce rôle. Le bémol vient pour moi de la fin, qui ne convainc pas grand monde. Mais avant la fin, on passe 2h avec un plaisir terrible dans la salle de cinéma. Rien à dire sur les 2h50, on ne les voit pas passer. Il me reste toutefois une petite préférence pour le 1er chapitre, plus sournois avec moins de scène gore mais encore finalement plus effrayant. Le gore enlève de l'effroi. Bravo aussi pour les impressionnantes ressemblances entre les acteurs enfants et adultes : du grand art.
    Bref : une conclusion pour ce clown terrifiant et un bel hommage pour Stephen King.
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