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    Red Sparrow
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    508 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 314 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2018
    « Red Sparrow » sans atteindre la complexité et la densité de « La Taupe » bâti sur les mêmes ressorts, est pour autant un thriller d’espionnage glacé, cru, et efficace, plutôt éloigné des stéréotypes du genre !
    La sobriété est de mise, les coup d’éclats sont donc mis en veilleuse ici, et ce sera plus les personnages et leurs rapports entre eux qui seront décisifs, avec quelques-uns qui valent plutôt le détour !
    De Jennifer Lawrence, totalement et parfaitement à sa place, à Matthias Schoenaerts en passant par Joel Edgerton ou Charlotte Rampling, il n’y a pas à dire chacun assure, persiste et signe jusqu’au bout dans des prestations crédibles, même assez osées, voire très déstabilisantes et surtout très réalistes !
    Des rôles à la mesure de ces acteurs qui évoluent dans une ambiance sombre et pesante, et dont les décors soignés intérieurs et extérieurs évoquent parfaitement cette période d’après guerre froide en Russie, à Budapest en particulier où se situe en partie cette affaire d’espionnage...
    Si bien que par toutes ces qualités réunies auxquelles on ajoute celle d’une intrigue tendue bien ficelée, bien articulée avec des rebondissements inattendus, les deux heures vingt du film passent comme une lettre à la poste !
    La fin sans en souffler mot, est une chute étonnante qu’on ne voit pas du tout arriver, peut-être un poil trop expliquée par quelques flash-back un peu appuyés ou fabriqués, mais sinon en demeurant efficace et franchement surprenante !
    Bref, avec des scènes choc bien particulières et de différents genres, ce thriller de Francis Lawrence a plus d’un tour dans son sac pour nous titiller quelque part et même bien plus...
    Marc T.
    Marc T.

    240 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2018
    La première moitié est vraiment captivante si l'on fait fi de l'exagération des accents russes parfois agaçants. La deuxième moitié peut perdre en chemin, car plus lente et plus compliquée, beaucoup de conspirations et de noms que l'on finit par mélanger. Le final est par contre grandiose, on ne s'y attend pas du tout et d'un seul coup tout s'explique. A noter que la photo est de qualité de bout en bout. Francis Lawrence m'avait fortement déçu avec le troisième volet de Hunger Games, mais il remonte dans mon estime avec ce Red Sparrow sans non plus avoir réalisé un chef d’œuvre.
    novemberromeo
    novemberromeo

    27 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2018
    Ce film d'espionnage est remarquable. Jennifer Lawrence y excelle de manière impressionnante. Si le scénario peut paraître parfois complexe (comme le monde du renseignement au final...), il ne subit pas d'incohérence. Un super moment de cinéma.
    Alice025
    Alice025

    1 516 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2018
    Un film d'espionnage psychologique, violent et réussi. Le scénario tient en effet bien la route, de part un double-jeu où l'on se demande constamment : qui espionne qui ? Qui manipule qui ? Car la manipulation par séduction est le centre même du film, afin d'obtenir informations et renseignements auprès de son service. L'histoire dure 2h21, elle a parfois un rythme inégal mais elle arrive à nous intriguer et à nous maintenir dedans jusqu'à la fin. Jennifer Lawrence passe d'une femme humiliée et prisonnière à une femme qui va peu à peu prendre le pouvoir, elle est excellente dans ce rôle. Il y a quelques scènes de violence assez insoutenables, pas mal de nudité mais rien n'y est gratuit, cela sert au récit et à l'ambiance froide et brutale du film. Une bonne surprise pour ma part.

    cinephile-critique.over-blog.com
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    591 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2018
    Film d'espionnage aux multiples rebondissements, "Red Sparrow" retrace l'histoire d'une jeune danseuse étoile qui, suite à une chute, voit sa carrière brisée et se retrouve contrainte d'intégrer les services secrets russes. Son charme et son corps vont devenir des armes de manipulation et de séduction qui vont la hisser au rang des meilleurs agents... Après les "Hunger Games", Francis Lawrence s'attèle au thriller d'espionnage, genre risqué si la tension s'emmêle dans des scènes d'action superflues et attendues. Ici, il n'en est rien, car l'efficacité est préservée par une violence sadique succincte et étouffée, une nudité crue, une atmosphère tendue et la manipulation, enjeu principal du film, d'un personnage sur l'autre nous confond si bien que les rebondissements nous surprennent ! Jennifer Lawrence signe une performance impeccable, tant dans son accent russe que dans les scènes plus physiques (danseuse étoile du Bolchoï sans doublure, faut le faire !). Pleine de mystère et d'ambiguïté, elle nous tient dans l'ignorance jusqu'à la fin. A ses côtés, Joel Edgerton, Matthias Schoenaerts, Charlotte Rampling et Jeremy Irons manipulent à en devenir admirable et/ou détestable. Les dialogues acides et bourrés de non-dits rendent les relations étranges et fausses, nous percutant par le biais de multiples quiproquos ! Localisée dans la Russie post-Guerre froide, "Red Sparrow" nous dépayse et nous effraye (l'entrainement des apprentis manipulateurs est assez glauque) bien que la romance narrée au sein du film soit convenue et que certains raccourcis scénaristiques rendent l'ensemble plus complexe. L'exercice du genre est maitrisé et il est préférable d'en aimer le style car la touche personnelle de "Red Sparrow" se prête davantage à la tradition qu'à l'innovation. A noter aussi certaines longueurs qui emmêlent les pinceaux et qui auraient pu être évité. Néanmoins, cela reste un divertissement prenant qui décrie la face laide de l'Homme, entre manipulation et chasse à l'homme, au milieu de laquelle une pureté tente de feinter le faux amour...
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    31 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 avril 2018
    Un long-métrage qui dérange, des scènes violentes ou sexuellement explicites voir obscènes. L'ensemble du film est un double-jeu, d'une part grâce à l'intrigue qui plonge sans arrêt le spectateur à revoir ses plans et la perspective du film. Je reste vraiment subjugué par la tournure du scénario ; chaque détail a son importance. Sur les 2 heures de film, rien n'est laissé au hasard. "Red Sparrow" sort du cadre, interroge notre inconscient, le perturbe, joue avec lui, si bien que la gêne, l'horreur de certaines scènes se combinent aussi a une forme de plaisir. Un film avec de nombreuses nuances, des contrastes, un double jeu permanent et peu de temps mort. Merci à Francis Lawrence pour cette perle dans le cinéma américain. Au-delà du casting remarquable, la performance est vraiment là. Jennifer Lawrence confirme son indéniable talent de comédienne.

    Attention : je n'ai pas pu voir "Red Sparrow" en VO, mais je trouve les doublages en français sont médiocres, voir de temps à autres ridicules. A mon avis, préférez la VO.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 148 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mai 2018
    Quand il est sorti ce « Red Sparrow », j’avoue que rien de ce qu’il affichait ne m’a donné envie de le voir. A dire vrai, c’était surtout le pitch qui m’avait refroidi. Ça avait l’air d’être tellement basique et faussement graveleux que je n’avais pas vu l’intérêt de me déplacer dans l’immédiat. Et pour être vraiment honnête jusqu’au bout, si ces dernières semaines n’avaient pas été aussi mornes en termes de sortie, je pense que j’aurais fait l’impasse… Et pourtant regardez : voilà qu’en fin de compte je lui attribue quand même « 3 étoiles » plutôt flatteuses à ce film… M’étais-je donc à ce point fourvoyé ? Bah pas tant que ça en fait. Je dirais même plus que si je devais prendre la seule première demi-heure à part, elle aurait été à elle seule la démonstration de tout ce que je redoutais. Alors certes c’était propre, mais d’un autre côté c’était surtout plat et chiant. Tout sonnait un peu comme un artifice froid qu’on a fabriqué pour être au service de Jennifer Lawrence. Sur un premier plan elle est plongée dans un cadre très naturaliste. Puis dans le cadre suivant on la pomponne. Puis dans le cadre encore d’après on la fait danser. Puis ensuite on la fait crier de douleur. Et puis après tout ça on commence à l’habiller et à la déshabiller à l’envie… Non vraiment ça ne sentait pas très bon tout ça, surtout qu’à ce moment là du film, il était encore bien difficile d’y voir clair dans les intentions de ce « Red Sparrow ». Et puis est arrivé le moment gênant. Le moment de la bascule scénaristique pour sortir de la phase d’exposition. Celui de la première « mission » durant laquelle le personnage de Dominika va amorcer sa carrière d’espionne. Là, le ton a commencé à être donné, et j’avoue que j’ai eu très peur. Pour le coup, ça avait vraiment des airs de déclinaison fadasse de « Nikita » dont le seul et unique objectif semblait être de faire tourner des scènes salasses et racoleuses à son actrice principale. Et quand me sont revenues à l’esprit les récentes affaires de la pauvre Jennifer liée à des histoires de photos volées, toute de suite ça m’a donné l’impression de revivre en vrai la situation du personnage de Mima dans « Perfect Blue », prête à tout (et surtout au pire) pour re/dé-construire son image… Et là, j’avoue que je me suis retrouvé légèrement mal à l’aise à l’encontre de l’actrice. L’imaginer sombrer dans ce film de plus en plus racoleur juste pour reprendre le contrôle de son corps à l’écran, ça m’attristait profondément, et surtout ça me faisait craindre le pire pour la suite… Et pourtant, c’est à partir de cette scène là que le film a commencé à apporter le petit quelque-chose qui a permis de totalement changer la donne. Ce petit quelque-chose, c’est un sens. Un sens donné à cette histoire d’exposition contraint des corps… Car oui, progressivement, exposer son corps va devenir pour Dominika l’occasion d’un cheminement ; d’une construction. Et ce qui est fort dans cette manière de traiter la question, c’est que du dépouillement contraint et forcé, le personnage de Dominika va parvenir à se doter d’une force, voire même va commencer à amorcer une forme d’émancipation. Bien évidement, difficile de ne pas voir de lien entre le cheminement de Dominika et celui de Jennifer Lawrence elle-même. En tout cas, un nouveau basculement va finir par s’opérer un bon quart d’heure plus tard, suite encore à une autre scène de nu ; mais ce coup-ci bien plus intéressante et signifiante. Cette scène d’ailleurs, pour moi, c’est clairement LA scène du film. C’est la scène où brusquement, on passe d’une situation malsaine gratuite à l’expression significative de la toute puissance érotique de Dominika / Jennifer. Et à dire vrai, pour moi, c’est vraiment là que commence le film. On est à trois-quarts d’heure. Il reste encore une heure et demie. Une heure et demie qui, sans être forcément passionnantes, vont néanmoins parvenir à construire une intrigue d’espionnage qui va tenir la route, appuyée par une réalisation sobre et efficace. Bien évidemment, le fil conducteur reste le parcours émancipatoire de Dominika, et notamment via sa manière d’utiliser (ou pas) son corps pour mieux reprendre possession d’elle-même. Les pistes ouvertes par l’intrigue sont d’ailleurs loin d’être inintéressantes. Il y a tout un jeu de « je cède / je ne cède pas / je cède mais à mes conditions » qui a eu le mérite de m’interpeller et de me maintenir en haleine tout le long du film tant j’étais curieux de découvrir la trajectoire choisie par l’héroïne (et surtout pour quelles conséquences). Au final, au bout de 2h20 de film, j’en suis même venu à tirer deux constatations. D’une part je trouve dommage que le film se soit ainsi perdu dans une première demi-heure totalement inutile. Au fond, le passé de Dominika on s’en fout totalement. Toute cette tranche impose un flottement malsain qui relègue le vrai intérêt du sujet derrière des poncifs plats et une imagerie franchement déplacée. Après tout, on aurait très bien pu commencer directement dans le vif du sujet, c’est-à-dire directement au camp d’entrainement. spoiler: Pour le coup ça aurait été plus percutant et plus pertinent. Quand au passif lié à l’oncle, il était aisé de l’introduire par quelques visites au camps et autres flashs-back bien sentis. Idem, le final aurait gagné à davantage connecter l’intrigue d’espionnage au jeu des corps et des dévoilements, histoire de bien mieux creuser la question ici traitée…
    Et puis il y a la seconde déduction. Cette déduction elle consiste à dire que, bien que trop déconnectée selon moi de son propos central, la résolution de l’intrigue est tout de même vraiment bien ficelée. On boucle la boucle. On parvient quand même à exposer une certaine forme de corrélation entre jeux des corps et jeux de pouvoir (notamment sur les notions d’emprise que l’Etat / la société peut avoir sur l’individu.) Et puis surtout on acte un parti pris formel très sobre et très propre qui se révèle au final très pertinent. L’un dans l’autre il est donc quand même assez plaisant ce film, mais je garde à l’esprit qu’il n’en est pas moins décousu, parfois maladroit et frustrant. Pour le coup, je pense qu’il est difficile de l’apprécier en tant que me tel. Par contre, pour qui saura le tri, je pense qu’il y a quand même pas mal de bon à prendre… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Yves G.
    Yves G.

    1 283 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2018
    Dominika Egorova (Jennifer Lawrence plus séduisante que jamais), danseuse étoile au Bolchoï dont la carrière vient d'être brisée par une mauvaise fracture, est recrutée par son oncle (Matthias Schoenaerts plus méchant que jamais) dans les services secrets russes. Elle reçoit une formation de choc de la directrice de l’École d’État n° 4 (Charlotte Rampling plus sadique que jamais) aux techniques les plus manipulatrices du sexpionnage. Sa première cible est un espion de la CIA (Joel Edgerton plus américain que jamais) qui protège une "taupe" russe logée dans l'appareil de sécurité de l’État. 

    Adapté d'un thriller à succès de Jason Matthews, "Red Sparrow" ajoute une corde à l'arc déjà richement rempli de Jennifer Lawrence. Dirigée par Frances Lawrence - qui avait déjà réalisé les trois derniers opus de la tétralogie "Hunger Games" - le geai moqueur devint moineau rouge. Elle paie de sa personne dans le rôle d'une jeune Russe contrainte de rejoindre les rangs des services secrets. Son personnage n'est pas sans rappeler celui de "Nikita" de Luc Besson ou celui de Charlize Theron dans "Atomic Blonde" (même perruque platine, même ambiance de guerre froide). Les féministes s'émouvront de l'image dégradante donnée des femmes, condamnées à user de leurs charmes pour réussir et à subir la violence et la domination masculines. Elle n'auront pas tort. On leur répondra que, comme dans les "revenge movies", Jennifer Lawrence retourne contre ses bourreaux la violence qu'ils lui ont infligée.

    On ressent un plaisir assez primaire à ce blockbuster bien ficelé, bien joué, une sorte de James Bond féminin, filmé entre Moscou et Budapest, Vienne et Heathrow. Sa conclusion est aussi complexe que jubilatoire. Si le succès public est au rendez-vous, une suite sera sans doute tournée. On ne s'en plaindra pas...
    tony-76
    tony-76

    1 012 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2018
    Retrouvant son actrice fétiche après les trois derniers épisodes d'Hunger Games, le cinéaste Francis Lawrence adapte le roman du même nom de Jason Matthews. Une danseuse étoile recyclée en espionne Russe (Jennifer Lawrence) doit soutirer de l'information à un agent de la CIA (Joel Edgerton). Elle est prête à tout pour arriver à ses fins... L'introduction de Red Sparrow suscite la curiosité avec son ingénieux spoiler: montage parallèle entre les deux personnages principaux. Il ne faut qu'une nuit pour que leur existence bascule à jamais ! La représentation au Bolchoï fait penser à Black Swan de Aronofsky
    mais sans cette intensité, cette dernière est bien différente. Ensuite, le récit se concentre sur spoiler: l'héroïne, la montrant particulièrement déterminée à sauver son honneur et à se venger. Elle va subir plusieurs entraînements pour devenir une espionne. Un passage obligé où les traumatismes physiques et psychologiques risquent d'être nombreux.
    Un peu dans la veine d'un American Assassin ! Le climat qui règne au sein de la production y est tendu et sec. Un casting étoilé de Red Sparrow qui est justement sa principale qualité ! Outre Rampling (très convaincante), il y a le toujours excellent Edgerton, Matthias Schoenaerts en charismatique oncle spoiler: manipulateur
    et le trop rare Jeremy Irons... Jennifer Lawrence est omniprésente à l'écran ! L'actrice livre une fois de plus une grosse performance. Dire qu'elle était hallucinante après le fascinant Mother!, voici qu'elle se dévoue corps et âme dans le suspense Red Sparrow. Elle continue à se mettre en danger ! Le scénario arrive par moments à rentrer dans sa tête et rarement la star aura été aussi loin dans la façon de composer avec des scènes osées, sexuelles et brutales. Parce que Red Sparrow contient pas mal de violence - des séquences de torture, de sexe avec beaucoup de sang - dont une avec spoiler: Joel Edgerton
    qui ne laissera personne indifférent ! Une violence proche d'un Brimstone et d'un Millénium (le remake de Fincher). Le script se veut assez complexe spoiler: - mêlant plusieurs chemins opposés avec ces rebondissements -
    il faut alors bien suivre ce que Francis Lawrence essaye de nous dire. Sa réalisation se veut respectable dont une photographie soignée dans une Russie moderne et une musique de James Newton Howard élégante. Il y a un moment complètement loufoque avec l'apparition de spoiler: Mary-Louise Parker (les RED avec Bruce Willis) qui s'amuse comme une folle,
    le passage assez étrange quand on sait que le film est interdit au -16 ans... Décalé par rapport au registre de la production ! Après le rythme se veut inégal dû à une seconde partie spoiler: assez monotone à cause de la romance entre Lawrence et Edgerton,
    malgré les quelques scènes de violence restantes... Et la VF est agaçante (avec l'accent russe) mais on s'y fait à la longue... Pour finir, Red Sparrow est un film d'espionnage plutôt satisfaisant et souvent prenant dont une Jennifer Lawrence incroyable, qui est capable de jouer autre chose que la fille du feu ! Une bonne surprise.
    RedArrow
    RedArrow

    1 528 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 avril 2018
    Les "Hunger Games" se sont peut-être achevés mais la collaboration entre Francis Lawrence et Jennifer Lawrence n'a pas encore dit son dernier mot (avoir le même nom doit créer une certaine proximité). Le réalisateur retrouve cette fois l'actrice pour un thriller d'espionnage post-Guerre Froide adapté du premier roman de Jason Matthews, "Moineau Rouge".

    Dès l'introduction mêlant une séquence de danse au Bolchoï à une rencontre entre agents secrets qui tourne mal, le ton est donné, "Red Sparrow" tape dans l'imagerie classique pure et dure du film d'espionnage et ne la quittera jamais avec une intrigue se fixant sur la construction d'une vengeance personnelle dans ce milieu tout en amenant son lot de missions d'infiltration, de manipulations, de tortures et de trahisons.
    Mais, là où "Red Sparrow" tend à se différencier c'est grâce à son ton particulièrement cru véhiculé par le statut de Moineau (agent/prostituée du gouvernement russe) de l'héroïne qu'elle acquiert au sein d'une école spéciale dirigée par une Charlotte Rampling aussi glaciale qu'un hiver sibérien. Par la suite, tout le récit tournera autour de sa revanche pour retrouver sa liberté (ouvrir sa cage de Moineau, subtilité quand tu nous tiens...) et se venger de son oncle incarnée par Matthias Schoenaerts (ou Vladimir Poutine, on ne sait plus trop vu que les deux hommes sont physiquement identiques) en se servant des sentiments d'un agent américain (Joel Edgerton) à son égard, le tout grâce à un plan dont des flashbacks finaux voudront à tout prix nous démontrer qu'il tient du génie à l'état pur.
    Au final, pourquoi pas après tout ? Si "Red Sparrow" s'en était tenu à ça, le résultat aurait été certes classique mais le ton induit par le caractère de son héroïne aurait pu à lui seul faire la différence. Le problème c'est que le film dure beaucoup, beaucoup, (x10) trop longtemps, se perdant complètement en cours de route dans une sous-intrigue faisant intervenir un "Cygne" américain (oui, les espions sont vraiment tous dingos d'ornithologie apparemment) prêts à vendre des disquettes (en 2018 mais bien sûr !) compromettantes aux Russes. Alors, certes, cette opération est déterminante pour celle menée dans l'ombre par le personnage de Jennifer Lawrence mais pourquoi diable l'avoir fait autant s'éterniser vu qu'elle ne représente qu'une étape vers quelque chose de bien plus important. Pendant l'ensemble du film, comme à peu près tout le monde se cache des choses, les personnages passent leur temps à réexpliquer leurs faits et gestes à ceux qui n'étaient pas présents précédemment, ça a beau apporté un côté plus réaliste, le spectateur, lui, qui sait déjà tout ça commence sérieusement à regarder sa montre, gagné par un irrépressible ennui devant un spectacle qui donne sérieusement l'impression de tourner en rond...

    Resserré d'au moins une bonne demi-heure, on aurait été sans doute plus indulgent avec ce "Red Sparrow" mais, en l'état, impossible de faire l'impasse sur sa durée beaucoup, beaucoup (x10) longue pour ce qu'il a à raconter.
    dominique P.
    dominique P.

    785 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2018
    Ce thriller est haut de gamme et captivant.
    Les 2 h 20 passent vite.
    Cependant je l'ai trouvé assez confus, compliqué et cela m'a un peu gâché la séance.
    Vanessa L
    Vanessa L

    257 abonnés 821 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2018
    Depuis le temps que je voyais la bande annonce, je n’avais qu’une hâte le voir ! Il faut dire que je ne suis pas très objective vu que j’adore Jennifer Lawrence et que je ne rate aucun de ses films ! Dans Red Sparrow, on la retrouve dans un registre très différent de ce qu’elle a l’habitude de faire d’habitude. C’est le genre d’actrice qui tente tous les rôles possibles et qui à chaque fois est une révélation dans ses rôles. Ici, c’est une femme qui se bat pour sa vie, elle se retrouve dans une vie qu’elle n’a malheureusement pas choisi à cause de sales coups. Et cette vie, on ne l’envie pas puisqu’elle est emmenée dans un camp d’entrainement des services secrets russes pour devenir une moineau. Une moineau est une espionne qui n’a aucune phobie et qui n’hésitera pas à faire tout pour son pays jusqu’à coucher et pervertir sa raison pour son gouvernement. L’ambiance est pesante, tantôt chaude, froide, on est bien au moment de la guerre froide où les tensions entre russes et américains sont plus que tendues. Elle doit réussir à apprendre qui est la taupe, qui trahit son pays et elle approche alors l’américain qui est en contact avec cette taupe pour obtenir ce qu’elle cherche. Entre brutalité, jeu sur les nerfs, le spectateur est scotché sur cette histoire sordide, perdu entre la vérité et le mensonge. On ne sait pu qui croire, quoi croire et on n’arrive pas à découvrir qui est cette taupe. Jusqu’à la dernière minute, on est tenu en haleine avec un final en apothéose !

    En résumé, j’ai littéralement adoré Red Sparrow ! Il y avait longtemps que je n’avais pas vu un aussi bon film d’espionnage grâce à un scénario passionnant et un casting excellent. Jusqu’au bout on est littéralement tenu en haleine d’une Jennifer Lawrence en espionne qui est à la fois déroutante et attirante. Ça m’a donné une énorme envie de lire le roman de Jason Matthews dont ce film est l’adaptation ! Je ne peux que vous conseillez d’aller voir ce film, jusqu’à la fin on est scotché sur notre fauteuil et il n’est pas aisé d’imaginer la fin !
    Mick1048
    Mick1048

    98 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2018
    "Red Sparrow" est éminemment brillant et intelligent, d'une violence sans égale et d'une noirceur à faire pâlir les plus grands thrillers de ces dernières années. Francis Lawrence signe ici un film glacial et d'une puissance rare où il ne se contente pas de jouer avec la violence : il la manipule avec effroi et nous fait ressentir toute sa puissance petit à petit, jusqu'à l'apothéose finale, où le crescendo d'horreur prend fin et où nous pouvons enfin respirer après ce moment terriblement anxiogène.

    Anxiogène. Voilà un adjectif qui pourrait bien résumer tout le film. En vérité, bien des qualificatifs le pourraient mais celui de puissant est de loin celui qui le qualifie au mieux. Ce qualificatif n'a jamais aussi bien eu sa place cette année dans un film que dans celui-ci. Nous pourrions rapporter chaque élément du film à ce mot, que ce soit par rapport à la force et la volupté de la mise en scène, la justesse et l'agressivité de la bande originale de James Newton Howard ou bien encore par rapport à la perfection de la performance de Jennifer Lawrence. Oui, la perfection, il n'y a d'autres mots plus appropriés pour qualifier l'éblouissante performance qu'elle propose ici.

    "Jennifer Lawrence". Elle mériterait des pages remplies des caractères les plus élogieux pour qualifier sa carrière sa performance dans "Red Sparrow". Ce qui était au départ qu'une très bonne actrice parmi d'autres se révèle être une actrice exceptionnelle qui offre le meilleur d'elle-même à chaque nouvelle prestation. Elle était très bien dans les "X-Men" et les "Hunger Games", irrésistible dans "Joy", profondément émouvante dans "Passengers" et démente dans "Mother!". Après tous ses rôles, la perfection cherchée est finalement atteinte ici, où elle dévoile encore une nouvelle facette d'elle-même qui était inconnue : une facette fascinante, où l'actrice se réinvente à chaque nouvelle scène et où elle arrive parfaitement à nous faire ressentir toutes les émotions que le film veut nous transmettre, en poussant la tension à son paroxysme et en nous déstabilisant, notamment grâce à son regard perçant, glacial et d'une noirceur sans égale.

    Les regards. Ils ont une grande place dans le jeu des acteurs, en particulier dans celui de Jennifer Lawrence. Cela ne semble pas forcément flagrant au début, mais plus on y pense, plus cela sonne comme une évidence. Il y a une scène en particulier où cela saute aux yeux : la scène où Domenika est nue devant toute la classe. Le spectateur pourrait s'intéresser au magnifique corps de l'actrice et se rincer l'œil, mais quelque chose de bien plus fort interpelle : son regard, et si l'on se plonge dans le regard de l'actrice, c'est électrisant. En un seul regard, elle arrive à nous faire ressentir toute la haine et la peur que son personnage ressent à ce moment. C'est absolument fou ce qu'elle arrive à nous faire ressentir. Elle nous retourne le cerveau et en un instant, elle sait être mystérieuse et énigmatique, parfois vide, laissant uniquement transparaître son charme qui nous laisse bouche-bée face à l'écran.

    Quant au reste du casting, on pourrait résumer leur efficacité à un seul détail : on ne voit d'autres acteurs pour incarner leurs rôles et cela constitue toute la force de leurs performances. En effet, nul autre acteur aurait pu remplacer Matthias Schoenaerts et incarner un meilleur oncle sans pitié que lui, aucune autre actrice aurait pu interpréter une meilleure professeure que Charlotte Rampling, aucun autre acteur aurait pu être aussi énigmatique que Jeremy Irons, aucune autre aurait pu être aussi juste que Joel Edgerton dans ce rôle-ci. Chaque acteur est essentiel à la réussite du film, ils apportent tous leur grain de puissance au film et c'est grâce à cela que l'on se rend compte de l'excellence de leurs interprétations respectives.

    Ces formidables interprétations amènent à parler de la direction des acteurs et donc de la réalisation de Francis Lawrence. Disparu des radars après la conclusion de la saga "Hunger Games", le réalisateur revient en ce début d'année en adaptant le best-seller de Jason Matthews qui avait connu un beau succès aux États-Unis. Ces quelques années de recul ont donc permis au réalisateur de porter à l'écran cette histoire aussi ingénieuse que complexe, où il démontre encore une fois ses talents de réalisateur, en faisant part d'une maîtrise quasiment parfaite de ses acteurs, ainsi qu'un sens de la réalisation remarquable, permettant ainsi la transmission de toutes ces émotions à travers ses acteurs. Brillant.

    Enfin, un petit mot sur la musique de James Newton Howard, ce formidable compositeur qui n'a jamais déçu propose une musique très en phase avec le film, tantôt froide, tantôt agressive ou encore étonnamment douce lorsque la scène s'y prête et ces changements de tons sont opérés avec une malice impressionnante.

    En somme, "Red Sparrow" est un plaisir cinématographique entier où le spectateur assiste à un spectacle grandiose, jubilatoire, surprenant et ô combien angoissant. C'est un triomphe à bien des égards et le film de Francis Lawrence constitue bel et bien un des meilleurs films de l'année.

    10/10
    Dan C
    Dan C

    20 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2018
    Tout est bien ! Réalisation, photo, intrigue psychologique, acteurs. Jennifer Lawrence est une fois de plus sublime.
    romano31
    romano31

    243 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2018
    Avec Red Sparrow, Francis Lawrence nous livre un film d'espionnage plutôt bien ficelé dans lequel Jennifer Lawrence déploie tout son talent d'actrice dans un rôle physique et éprouvant. L'actrice porte le film sur ses épaules et livre une excellente prestation à la fois faible et soumise mais aussi forte et impitoyable. Le reste du casting est également très bon et j'adore l'ambiance que dégage le film. De plus, certaines scènes sont assez violentes et éprouvantes et Francis Lawrence arrive à nous captiver pendant quasiment 2h20 de film grâce à un habile jeu du chat et de la souris qui se met tout doucement en place au cour de l'intrigue. En résumé, Red Sparrow est un très bon film d'espionnage qui m'a captivé de bout en bout. Si vous êtes fan du genre, vous apprécierez le film.
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