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    A ceux qui nous ont offensés
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    benoitG80
    benoitG80

    3 312 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2017
    "À ceux qui nous ont offensés" réussit un tour de force, celui d'insuffler humour, amour et tendresse dans un monde d'individus bruts de décoffrage, au cœur gros et généreux, mais où la psychologie et les "bonnes manières" sont à la traîne, pour ne pas dire absentes...
    Car entre les deux héros aux gros bras, c'est une drôle de relation qui nous attend, faite de paternalisme et d'affection invasive, de protection exagérée et mal contrôlée ou alors de soumission contrainte mal dissimulée, selon qu'on se place du côté de ce père omniprésent et quasiment toxique ou de ce fils pourtant papa lui-même, qui en conséquence n'arrive pas à se faire une moindre petite place même au sein de sa propre famille...
    Si on ajoute à cela toute la communauté déjantée qui gravite autour et qui catalyse également lassitude, rancoeur mais aussi empathie et admiration, ce duo devient ingérable, explosif dans tous les sens du terme !
    Adam Smith a eu l'intelligence de saupoudrer une bonne dose d'autodérision dans certains de ses personnages, ce qui fait que cette histoire se veut évidemment bien plus drôle que crédible !
    Même la police prend l'allure quelquefois d'une bande de vrais pieds nickelés en se faisant avoir par cette bande qui l'est tout autant...
    Classé comme un polar qui n'en est pas du tout un (!), ce film vire très vite à la chronique familiale, certes un peu particulière mais qui dégage sur le fond un énorme potentiel de fraîcheur, de sentiments divers et confus sans doute, sous couvert d'un amour évident des uns envers les autres...
    Et pourtant, ça fulmine de tout bord, ça se contient jusqu'à des limites que l'on pense voir exploser à tous moments...
    Ce microcosme est finalement une étude sociale assez sidérante où la capacité à dialoguer frise l'incommunicabilité la plus totale !
    Et que ce soit le petit-fils terrible et parfait, la mère engluée comme dans un piège, ou même le moindre second rôle, chacun respire une sincérité non feinte et un naturel qui fait plaisir à voir...
    Une découverte en somme que ce cinéma anglais comme on l'aime, vrai et authentique porté par des acteurs qui le sont tout autant !
    En particulier Michael Fassbender et Brendan Gleeson, complètement décalés et inattendus en couple père/fils infernal !...
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2017
    Génial Michael Fassbender ! Le voilà précipité dans le milieu pauvre et tourmenté d'une famille de gitans qui vit au milieu de rien, entre les caravanes, les innombrables voitures, les animaux domestiques, et les feux sauvages. "A ceux qui nous ont offensés" est tout sauf catholique. Adam Smith s'attaque à un sujet sensible et difficile, celui des gens du voyage. Le risque du stigmate, ou au contraire de la victimisation ou de la caricature est constant. Mais le réalisateur parvient à échapper à ces écueils, car avant tout, son film est l'histoire d'une famille, d'un conflit paternel, où il est impossible d'échapper à ses déterminismes malgré toute la bonne volonté du monde. Les scènes de poursuite en voiture ne sont pas ce qu'il y a de meilleur dans cette œuvre. Le vrai sujet se situe autour de la figure de Chad Cutler, merveilleusement interprété par un Michael Fassbender sublime, rayonnant, ambigu et sensuel. Il incarne un père attachant, un loubard inquiétant, un amoureux maladroit, un faux dur, bref toute une palette de personnages qui donnent chair à cette œuvre dynamique et engagé. Le réalisateur parvient ainsi à dresser une œuvre universelle où chacun mesure le rejet qui habite les gens du voyage, quel que soit le pays d'origine. On pense au fulgurant film de Teddy Lussi-Modeste "Jimmy Rivière" qui était aussi lumineux que celui-là est grave et désenchanté.
    traversay1
    traversay1

    3 078 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2017
    Bien que fondamentalement distrayant, notamment en multipliant les courses entre gendarmes et voleurs, A ceux qui nous ont offensés, au titre un peu pompeux, est loin d'être dénué d'ambition. Déjà, Adam Smith, le réalisateur, s'est à raison méfié comme de la peste du misérabilisme qui colle parfois à certains films sociaux britanniques. Il cite d'ailleurs comme influence majeure Chat noir Chat blanc de Kusturica, indication précieuse pour mettre à jour ses intentions. Bien que tiré d'un fait divers, le film ne cherche pas à tout prix le réalisme et se frotte de temps en temps à la comédie façon Affreux sales et méchants. Face à l'ostracisme courant vis-à-vis du mode de vie des gens du voyage, et pas seulement outre-Manche, Smith a choisi d'adopter un ton en décalage de ce que l'on est en droit d'attendre d'un film présenté par certains comme un polar, ce qu'il n'est pas, ou alors un film de gang, ce qu'il est davantage, avec une relation père/fils comme détonateur à mèche lente. Ce n'est pas Le Parrain, d'accord là-dessus, mais il y a des relents de tragédie shakespearienne dans cette évocation du déterminisme familial. Pour être honnête, le film ne réussit pas pleinement à raccorder ses différents choix de thématiques et de tonalités mais il a au moins le mérite de ne pas suivre un chemin balisé et de garder en tête une certaine tradition du cinéma anglais déjà social mais aussi anarchisant et affranchi des conventions bien pendantes, au temps du Free Cinema des années 60. Dans ce film peu policé et relativement décousu, Michael Fassbinder s'impose de belle façon, une fois de plus, se permettant même de damer le pion au grand Brendan Gleeson. Son interprétation est une raison de plus pour ne pas négliger ce faux petit film à la fois malin et maladroit, tout aussi léger que dramatique.
    1008cent99
    1008cent99

    40 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2017
    C'est l'histoire d'une relation père/fils avant tout, dans une sorte de communauté gitane, en Angleterre. Un père de famille partagé entre ce qu'il souhaite pour lui et sa famille et ce que son père lui impose. Un en grainage permanent lourd de conséquences. Le duo Fassbender/Gleeson fonctionne très bien. Le rythme du film est dosé de façon juste. Le scénario fait en sorte de rendre des personnages à priori détestable, plutôt attachant.
    tony-76
    tony-76

    1 009 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2017
    A ceux qui nous ont offensés est un premier long-métrage très british de Adam Smith ! Même si le sujet en soi n'est pas d'une grande originalité, le réalisateur évite certains clichés concernant cette communauté gitane... Ce film se situe plus vers un polar social et d'un film de gangster familial. On parle de Chad Cutler (Michael Fassbender) qui vit sans cesse dans le danger avec des combines en tout genre organisées par son père (Brendan Gleeson). Chad tente d'échapper à son emprise afin d'offrir une vie meilleure à ses enfants et à sa femme mais la police le traque... La confrontation entre les deux stars Gleeson et Fassbender s'avère solide. Le paternel autoritaire et souvent monstrueux envers un fils influençable mais qui a du plomb dans la tête ! C'est d'ailleurs une nouvelle collaboration entre ces deux grands acteurs qui était à l'affiche auparavant dans le potable Assassin's Creed. Michael Fassbender se révèle (à nouveau) très surprenant, dans la peau du cambrioleur tenté par la tranquillité. Il peut jouer n'importe quel rôle que tellement il est charismatique. Sean Harris est méconnaissable comparé aux Missions Impossibles... La plupart des personnages demeurent attachants en apportant des scènes émouvantes spoiler: - la dernière scène avec Chad et son fils -
    par exemple. L'ambiance de Tresspass Against Us (en v.o) rappelle indéniablement le chef d’œuvre de Derek Cianfrance - The Place Beyond the Pines dans lequel Ryan Gosling faisait des braquages à moto. Cela plaît beaucoup ! Le film possède également quelques scènes nerveuses au niveau de ces courses poursuites en voitures béliers. Le jeu du chat et de la souris entre eux et la police donne un aspect quelque peu humoristique mais pas trop. Ensuite, le rythme peut être lent pour cause de certaines longueurs mais A ceux qui nous ont offensés a de l'énergie à revendre ! Donc, le réalisateur Adam Smith réalise un premier film assez simple mais suffisamment divertissant pour qu'on reste dans la partie, et c'est grâce à la présence d'un Fassbender talentueux. Un honnête polar social.
    Nicothrash
    Nicothrash

    289 abonnés 2 905 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2017
    Drame social désenchanté s'il en est "A ceux qui nous ont offensés" s'appuie malheureusement sur un scénario bien creux et manquant cruellement d'enjeu pour intéresser outre mesure. Le casting alléchant au départ s'avère finalement assez décevant et ce pour une raison en particulier, Michael Fassbender, qui sans remettre en cause son grand talent d'interprète apparait bien trop propre et "lisse" pour ce rôle malgré son investissement sans faille. Brendan Gleeson en revanche semble taillé pour son rôle, il y est efficace et quasiment unique vecteur de tension. En clair, on a déjà vu beaucoup mieux dans le genre et pour le coup il est bien difficile de s'intéresser à quoi ou à qui que ce soit dans cette histoire simpliste et sans grand relief. C'est bête mais pour le genre ça manque clairement de crasse, belle image de fin tout de même.
    Sblurch J.
    Sblurch J.

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2017
    Un premier film assez simple, imparfait, mais plein de bonnes intentions, avec deux grands acteurs qui tiennent plutôt bien le film.
    Flaw 70
    Flaw 70

    253 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 mars 2017
    Le polar social est devenu un genre assez prolifique dans les productions UK. Une forme de cinéma très codifiée qui à tendance à se reposer sur ses acquis entre la restriction des liens familiaux qui vire dans le portrait du cas-social criminel, et un sur-esthétisme voué à se donner une posture pour généralement cacher un manque d'ambition certain. Trespass Against Us est une variation de plus de ce genre qui mise sur la facilité et qui peine de plus en plus à trouver un moyen de se justifier. Adam Smith, qui à débuté dans la télévision, signe ici son deuxième long métrage et peine à lui insuffler une quelconque force même si il tente de lui amener quelques pistes de réflexions pas inintéressantes.

    On est face à l'histoire banale, et ici traité de manière un peu molle, du fils d'une bande de marginaux et de criminelles qui tente de s'émanciper des entraves de sa famille pour offrir une autre avenir à ses enfants. Le père qui refuse de prendre la place de roi qui lui est toute désigné pour que ces enfants puissent aspirer à quelque chose de meilleur. Cette peur du fatalisme social qui donne une vrai épaisseur au film, car plus que de s'intéresser à la criminalité en elle-même, il va tenter d'exposer un quotidien rongé par les préjugés et la discrimination. Dans l'Angleterre profonde, un marginal reste un marginal même si celui-ci tente de se racheter une conduite et veut bien faire, la population n'oublie pas et feront tout leur possible pour les laisser en marge de la société. En ça, le récit n'évite pas le manichéisme et manque cruellement de finesse quand il s'agit d'exposer la pression sur les épaules de ce père en quête de rédemption. Par moments on en vient à avoir du mal à y croire tellement le trait est forcé, que ce soit avec les autorités ou dans la relation du protagoniste avec son propre père. Véritable gourou voulant transmettre ses traditions et qui refuse qu'on lui tourne le dos, le personnage de Brendan Gleeson n'est pas des plus subtils et ne permet pas à l'acteur d'offrir une performance mémorable, ce dernier tombant allègrement dans le caricatural. Dans ces relations pères-fils, les personnages féminins ont du mal à exister comme le personnage de la mère qui ne sortira jamais du rôle de la femme aimante qui pousse le protagoniste à sortir de l'étreinte de son paternel.

    Bourré de clichés et de développements déjà vus, Trespass Against Us peine à captiver malgré la présence d'un Michael Fassbender qui se donne complètement dans le rôle. Son charisme y est indéniable et par sa sobriété arrive à donner beaucoup d'épaisseur à ce personnage même si il n'est pas particulièrement aidé par l'écriture bancale de l'oeuvre. Il arrive quand même à nous faire y croire un tantinet même si il ne sort jamais le film d sa banalité. C'est au final la réalisation d'Adam Smith qui surprendra sur ce point. Évitant un esthétisme putassier et limitant les effets, il offre une approche naturaliste plutôt bien sentie. Même si le montage par moments trop abrupte tiens plus de l'amateurisme, la mise en scène à une âpreté bienvenue. Surtout pendant des scènes de courses-poursuites maîtrisées et efficaces qui viennent réveiller le spectateur à intervalle régulier. Adam Smith favorise un côté très réaliste avec son approche caméra à l'épaule, ce qui tend à donner un côté "sérieux" presque documentaire au film. Une approche classique dans le genre qui accentue son côté banal mais qui reste pour le moins efficace.

    Trespass Against Us n'a que très peu de cartes en mains pour pouvoir emporter l'adhésion. Il faut dire que sans être mauvais, on est face à un film d'une banalité confondante qui à été vu et revu des dizaines de fois. Rien de neuf sous le soleil mis à part un interprète principal très en forme et une mise en scène qui sait faire preuve d'une sobriété efficace. Dommage que le scénario avec ses grosses ficelles et ses clichés à la pelle ne suivent pas, et qui par son manque de finesse étouffe les quelques bonnes réflexions du récit. Il n'y a donc pas grand chose à retenir de ce Trespass Against Us et on peut sans peine passer son chemin, il n'y a rien à voir.
    Claudine G
    Claudine G

    180 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mars 2017
    Difficile de vivre en tribu dans le milieu gitan. Encore plus difficile si l'on espère pour ses enfants un autre mode de vie, avec un père plus qu'autoritaire, voire agressif, qui a la main sur tout ce qui vit sur son domaine. Il est vrai que pressenti comme "héritier", quand le fils s'oppose au père, cela fait des étincelles. Le duo Fassbender-Gleeson est très bon. Malgré tout je suis réservée sur ce genre de film et ne l'ai pas apprécié plus que cela.
    tixou0
    tixou0

    629 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mars 2017
    Entre le film quasi-documentariste (plongée dans l'allochtonie "gypsy"), atteignant rapidement les limites du genre, et le "drame" ("Chad" et sa compagne Kelly tentent de faire échapper leurs deux très jeunes enfants à la marginalisation se transmettant de génération en génération, et à la délinquance qui va avec, seule manière de vivre de la tribu Cutler... mais le feu sacré de la "tradition" est entretenu par "Colby", le père de Chad..). Le "fil rouge" fictionnel ne passionne guère, cependant, peu consistant, et à péripéties répétitives, façon jeu des gendarmes et des voleurs. Et sans la présence de Michael Fassbender (et celle de Brendan Gleeson, son compatriote irlandais - en patriarche inflexible), ce "Tresspass against Us" sombrerait au bout de quelques minutes seulement dans un ennui épais. Ne vaut que par l'excellence de son interprétation, assurément.
    jeff21
    jeff21

    52 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mars 2017
    L'interprétation toujours gagnante de Michael Fassbender ne parvient pas à masquer un scénario trop léger et peu convaincant. À moitié western à moitié policier, le film finit même par ennuyer.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 163 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2017
    Après Captain Fantastic l’année dernière, voici une nouvelle famille qui vit en marge de la société. La comparaison s’arrête ici, car cette famille de hors-la-loi cambriole et se joue de la police tout en luttant pour faire perdurer ce mode de vie. Ici, il n’est pas question d’empathie entre les personnages. Les liens qui lient les membres de la famille ne sont que brutalité et offense. Malheureusement, la mise en scène poisseuse et les rapports sans espoir des personnages n’aident pas à l’approbation du spectateur. Il existe alors une frontière infranchissable malgré la bonne performance des comédiens. La rédemption n’est jamais au rendez-vous et nous ne savons plus à quoi nous accrocher pour ne pas toucher le fond. A ceux qui nous ont offensés est un thriller dramatique énervé et douloureux qui peine à nous ouvrir ses failles.
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    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    43 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2017
    Un film sur une famille les Cutler voleurs en tout genre vivant en marge de la société et narguent la police tout cela commandé par un père autoritaire et ne souciant pas des besoins de son clan et un de ses fils va essayer de changer de mode de vie mais sans succès à voir
    gaetan1.arnould
    gaetan1.arnould

    44 abonnés 385 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2017
    Très british dans la réalisation et les paysages, le film me fait un peu penser à Snatch avec Brad Pitt. Le thème de la marginalité sociale et culturelle est bien traité et résonne avec l'actualité, où l'opposition au "système" a beaucoup de succès. Le grand père est un peu la version gitane de Donald Trump et de ses "fake news" !
    Coxwell 51
    Coxwell 51

    21 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2017
    Le cinema britannique est traversé par une certaine homogénéité moins par les sujets traités que par une géographie (du Nord) des hommes, humble, jamais bavarde ou trop naturaliste dans sa mise en scène. C'est un cinema très peu conforme aux standards des films francophones, et osons le dire tout de suite... de la grande majorité du cinema français. Le film de Adam Smith se rapproche en partie de ceux de Shane Meadows ou Paddy Considine, ils savent être abrupts et déstabilisants mais jamais vraiment racoleurs. Peu de militantisme socio-politique bien baveux, mais plutôt une proposition de cinéma qui sait se différencier par la captation adroite de la "tragédie du réel" sans jamais la maniérer/accentuer excessivement afin de servir malhonnêtement un propos idéologique. C'est un film très imparfait dans sa construction narrative, mais il sait s'éloigner des principaux griefs des films misérabilistes ; il propose une vision de la liberté qui sait être émancipatrice et légère, mais aussi marginalisante et destructrice ; deux tensions qui trouvent leur plus belle expression humaine en ... ouverture et fermeture du film... comme pour souligner les deux étapes du processus d'identification de la tragédie - de l'homme.
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