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    Pauline_R
    Pauline_R

    172 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2016
    Un road-trip qui, malgré quelques longueurs et un rythme parfois un peu lent, est touché par une grâce et un humanisme qui font le sel et la beauté des films de Bouli Lanners. Ce dernier arrive comme toujours à sublimer des plaines paumées (ici en Beauce) pour en faire ici un paysage quasi apocalyptique. Le film verse un peu dans les bons sentiments, avec les méchants contre les gentils, mais on lui pardonne vite tant les personnages, du premier au dernier rôle, s'avèrent savoureux et sincères, même dans leur bassesse. Niveau casting, pour moi c'est la crème de la crème avec, outre Bouli Lanners et Albert Dupontel, impeccables, des seconds rôles très bien écrits, avec une mention particulière pour Michael Lonsdale dont la voix et le regard me donneront toujours des frissons, et Philippe Rebbot en Jésus hors normes. Sans oublier David Murgia et Aurore Broutin, touchants en couple simple d'esprit mais pur.
    Steph w
    Steph w

    4 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2016
    Vu en avant première sur Lille au cinéma le Métropole en présence de Bouli Lanners et des 2 jeunes acteurs, ce film est légèrement déstabilisant au départ, il faut rentrer dedans... Ciel sombre, longues étendues dans la campagne, usines désaffectées. Puis petit à petit, je suis rentrée dans l'histoire. Ce film est un petit bijou au final, j'ai versé ma larme et je retiens un film touchant, poétique.
    avec ce long métrage, Bouli signe au sens propre comme au figuré un parcours initiatique que je conseille fortement.
    Un western belge de haute volée avec des acteurs géniaux !!
    Loïck G.
    Loïck G.

    291 abonnés 1 637 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 janvier 2016
    La voie d’essais de l’aérotrain d’Orléans abandonnée depuis des lustres est le point de départ du décor de Far-West imaginé par Bouli Lanners au cœur du centre de la France. Un décor sublimé dans une histoire tout aussi insolite de deux chasseurs de prime en quête d’un téléphone portable compromettant. C’est parfaitement œuvré autour d’une série de portraits qui se comportent un peu à l’emporte-pièce mais souvent avec une humanité toujours en réserve. L’acteur réalisateur a choisi d’excellents comédiens, dont l’invité surprise Max von Sydow assurant une oraison funèbre. C’est tout simplement magique. Le maître mot de ce grand film qui dans son décor infini, crépusculaire l’hiver, ses gares désertées, magnifie l’aventure de deux amoureux un peu paumés. L’errance fait parti de ma vie, dit le cinéaste. Il l’a parfaitement illustrée.
    Pour en savoir plus
    Yves G.
    Yves G.

    1 302 abonnés 3 303 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2021
    Deux chasseurs de primes lancés à la poursuite d'un couple en cavale vont le défendre contre la population locale décidée à le lyncher.

    On se croirait dans le Far West au temps de la conquête de l'Ouest ? On est au milieu de la Beauce, dans le froid d'un hiver gris. Albert Dupontel et Bouli Lanners ne montent pas à cheval mais circulent en 4x4. Avec un GPS, ils recherchent le téléphone portable qu'ont volé deux doux dingues, en rupture de ban avec leur établissement psychiatrique.

    Le scénario du quatrième film de Bouli Lanners ne brille pas par son originalité. Mais l'essentiel est ailleurs. Une ambiance de faux western, avec des paysages plats comme la main filmés en Scope dans de longs travellings sur des personnages itinérants. Des gueules, des vraies gueules comme seul le cinéma d'auteur sait en offrir : Michael Lonsdale et Max von Sydow en vieillards métaphysiques, Suzanne Clément en maîtresse au grand cœur, Philippe Rebbot en protecteur christique et Serge Riaboukine en chef de clan haineux.

    L'exercice pourrait paraître trop stylisé, trop froid s'il n'était en même temps d'une infinie délicatesse. Comme dans ses précédents films, Bouli Lanners filme ses personnages avec tendresse. Il en montre la dureté mais aussi les failles. Albert Dupontel est - comme d'habitude - parfait dans le rôle principal. Il est, pour moi, l'un des plus grands acteurs de sa génération, excellent dans la comédie ("Bernie", "9 Mois ferme") comme dans le thriller ("La Proie", "Le Convoyeur"). À quand le grand rôle qui lui donnera le statut de star qu'il mérite amplement ?
    ffred
    ffred

    1 512 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2016
    Voilà donc enfin mon premier gros coup de cœur de l'année. Note maximale pour ce nouveau film de Bouli Lanners (Eldorado, Les géants), devant et derrière la caméra. Car Les premiers, les derniers est réussi sur tous les plans. Mise en scène et scénario sont magnifiques. Avec une totale maitrise, il nous plonge dans un véritable western (c'est le mot qui vient automatiquement à l'esprit plusieurs fois) moderne, teinté de fin du monde (peut être seulement dans la tête des personnages). On ne sais pas trop à quelle époque cela se situe, de nos jours ou dans un futur proche. On ne sait rien ou presque des protagonistes, de leurs passés, de leurs histoires. C'est à la fois âpre, violent, doux et touchant. Aussi tendu qu'émouvant, aussi sombre que poétique, aussi pessimiste que plein d'espoir. Le tout avec un côté contemplatif ne nuisant en rien aux scènes d'action. Techniquement, c'est superbe. Avec une image grise et métallique, Lanners et son directeur photo arrivent à rendre sublimes les paysages plats de la Beauce (toujours défigurée par le viaduc du projet de monorail abandonné dans les années 70). Le casting est bien sûr à la hauteur. Le metteur en scène s'est aussi octroyé le premier rôle. Avec Albert Dupontel, ils forment un duo aussi étrange qu'attachant. Face à eux une belle brochette de seconds rôles. Serge Riaboukine, Lionel Abelanski, la belle Suzanne Clément, les jeunes David Murgia et Aurore Broutin, sans oublier les monstres sacrés Michael Lonsdale et Max von Sydow, ils sont tous impeccables. Les premiers, les derniers est donc sans conteste (pour moi) le meilleur film de Bouli Lanners à ce jour. Un western moderne crépusculaire aussi réussi sur la forme que sur le fond. Et à ce jour donc, le plus beau film de l'année.
    Yves P
    Yves P

    10 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2016
    Un dépaysement total, on ne sait pas où on est et surtout, on n'aimerait pas y être; on ne sait pas non plus à quelle époque on se trouve.
    y a pas vraiment de ville, juste une campagne plate avec des bâtiments posés ici ou là, des motels et des maisons éparpillés et au dessus de tout cela, l'amour, celui qui a toujours guidé certains, celui que d'autres retrouvent; un film très humain dans ce no man's land.
    des comédiens très justes (tous, ce qui est rare!), un décor magnifique, une bande son en totale harmonie avec le simages: un bonheur!
    islander29
    islander29

    771 abonnés 2 279 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2016
    ce qu'il y a de formidable dans ce cinéma belge, c'est qu'il s'y cache en permanence une philosophie.....Là encore dans une humanité sombre voire tourmentée, le spectateur ca se sentir touché, éclairé par une leçon d'amour qui relève de la philosophie.....
    C'est avant cela quand même un film d'atmosphère, dans des paysages austères mais magnifiques, dans la quête de deux hommes pour se faire justice, entre pègre et désillusion, (Boulu Lanners et Albert Dupontel (méconnaissable).....
    Le film touche par son côté simple et obscur, par une douce tension des lumières, des travellings, par une douce rigueur des dialogues, par des personnages sans avenir au sens ordinaire du mot, des gens marginaux qui abattent leurs cartes sans conviction, si ce n'est celle de ne pas mourir à chaque instant, du moins moralement......Comme un vent frais parcourt la réalisation, mais un vent qui dit qu'au fond les sentiments sont ce qu'il y a de plus précieux chez l'homme, et que peut on contre cette philosophie là encore sans compromis.....A voir
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 163 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2016
    Et dire que, à en lire certains, le cinéma des frères Dardenne reste encore aujourd’hui, pour eux, ce qui se fait de mieux en Belgique… Ah mais que c’est ignorer ces merveilleux formalistes comme peuvent l’être des mecs comme Jaco Van Dormael ou bien encore, comme c’est le cas pour ce film, de Bouli Lanners. Ah ça ! Franchement, ce film, qu’il est formellement beau. Cadre, photographie, rythme, écriture, musique : il y a un sacré savoir-faire ainsi qu’une sacrée patte qui s’expriment là-dedans. Ceux qui ont déjà vu « Eldorado » retrouveront d’ailleurs vite leurs marques. Encore une fois, le plat pays prend des allures de Far West grisâtre mais ô combien envoutant. Seulement voilà, pour le coup, je trouve que l’ami Bouli prend davantage ses distances avec le rire jaune (même s’il est encore présent) pour davantage se rapprocher d’une certaine mélancolie noirâtre qui à parfois des accents de « No country for old (belgian) man ». Bref, pas de surprise avec ce film pour qui connait l’univers de Lanners. Seulement voilà, pour qui sait être sensible, comme je peux l’être, à la démarche du bonhomme, cette nouvelle déclinaison de son œuvre aura malgré tout de quoi toucher à nouveau. Parce que oui, même s’il se répète un peu dans ses thèmes et ses personnages, Bouli Lanners est un auteur entier, soigneux et surtout incroyablement sincère dans sa manière de traiter ses personnages. S’ils sont certes tous cabossés et peu reluisants, chacun dégage une réelle humanité, parfois amusante de puérilité, parfois touchante d’humilité. Alors bon, quand on a la possibilité de voir un film irréprochable formellement, interprété par d’excellents comédiens, le tout au service d’un propos sincère et touchant, il serait dommage de ne pas en profiter…
    missfanfan
    missfanfan

    76 abonnés 831 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Vu en avant première au centre culturel de Belgique Wallonie le 12 janvier voici un film inclassable , mais vraiment formidablement porté par tout ses acteurs même le noir est blanc que je n'affectionne pas particulièrement ne nuit pas à la qualité du film et l'histoire est cohérente Bouli Lanners ne se contente pas d'être un grand acteur c'est aussi un excellent metteur en scène courez voir ce petit bijou si vous aimez l'humour au second degrés et les personnages absurdes et atypiques
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    60 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Du Western Crépusculaire à l’Épopée Apocalyptique

    Bouli Lanners est un véritable cinéaste cinéphile. Des grands espaces à la présence de deux grands noms du cinéma, Michael Lonsdale et Max von Sydow, la filmographie de Bouli Lanners est habitée de cinéphilie. Si Eldorado (2012) renvoyait aux genres proprement américains du Road Movie et du Western, Les Premiers, Les Derniers est un film plus proche du Western et du genre Apocalyptique.

    Nous voyons défiler à l’écran de grandes images de paysages étalés, plats et dominés par le ciel, dans lesquels se déplacent, avec des véhicules automobiles ou à pied, des silhouettes. Lorsqu’elles ne sont pas filmées de loin, elles sont filmés dans des échanges, des duos ou des triellos (terme utilisé en référence au triel à la fin du Bon, la Brute, et le Truand, de Leone, 1966) ou encore dans des gros plans. Des échanges au début du film toujours constitués par des conflits (même pour le couple Esther / Willy qui a peur que l’un se fasse attraper par les autorités), conflits qui sont au cœur même des personnages : Gilou est souffrant et ne veut pas le dire, Cochise en a marre de la bêtise humaine mais va trouver du réconfort et l’amour avec le personnage de Suzanne Clément… Justement, ces luttes internes et externes (une bande de fachos du coin veulent rendre eux-mêmes la justice, mais bien sûr, sont des idiots qui veulent juste dominer un territoire par la violence et des discours haineux) vont trouver des réponses lumineuses. Les échanges vont ainsi devenir de plus en plus portés par l’amour et d’autres sentiments humanistes : Cochise et Gilou vont aider Esther et Willy, Gilou perdra son sentiment de mort pour retrouver une énergie vitale grâce aux figures paternelles et sages incarnées par Michael Lonsdale et Max von Sydow et le duo Cochise / Gilou va aussi arrêter de traquer des objets pour des personnes mauvaises et mettre leur talent pour aider des personnes emplies de bonté
    icniv
    icniv

    12 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2016
    5 étoiles c'est pour un chef d'oeuvre, non ?
    Les Belges ont bien de la chance d'avoir des Bouli Lanners Couleurs, atmosphère, acteurs touts dans les tons. Parfait.
    ocelot
    ocelot

    19 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2016
    Très très bon film de Bouli Lanners: images formidable, histoire captivante et acteurs géniaux, à voir !
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    56 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2016
    Si « Les premiers, les derniers » est présenté comme une comédie dramatique belge, nous aurons plutôt tendance à dire qu’il s’agit d’une comédie poétique remplie d’espoir. En effet, le dernier film de Bouli Lanners est rempli de tendresse, d’humour, de lumière et d’humanité… Si le rythme du long métrage ne fait pas toujours l’unanimité, le lyrisme qui s’en dégage ne peut que vous toucher !

    En effet, Bouli Lanners, scénariste, réalisateur et acteur, a plus d’un tour dans son sac pour nous emmener sur les routes en compagnie d’Esther, Willy, Gilou, Cochise et… Gibus. Sorte de road-movie couplé à un western moderne, son dernier long métrage recèle des qualités que l’on peut qu’apprécier : l’humour est fin, intelligent, ses personnages attachants, son scénario, farfelu dans un premier temps devient très vite cohérent, les situations rocambolesques ont toutes une utilité, la musique est enivrante, les paysages sublimes, le casting impeccable... Tout est réussi dans le quatrième film du liégeois. Si nous manquons sans doute de mots pour vous détailler le pourquoi, nous vous invitons d’ores et déjà à vous rendre dans votre salle de cinéma pour entrer dans l’aventure car vous en sortiez à coup sûr marqués.

    Parlons du casting international auquel Bouli a fait appel : Albert Dupontel, véritable caméléon, est une fois de plus à la hauteur du rôle qu’on lui confie. Très complice de Gilou, (son alter ego, quelques mois plus jeune que lui), il incarne le sérieux, la droiture mais aussi la malchance. Ce grand comédien français n’a sans doute plus ses preuves à faire mais continue de nous surprendre et le fait encore brillamment ici!

    David Murgia (comédien belge célèbre depuis quelques années et détenteur du Magritte du meilleur espoir masculin pour « La tête la première ») et Aurore Broutin, les deux jeunes handicapés, interprètent leur personnage avec une authenticité incroyable. Touchants, rêveurs, candides, ils se retrouvent dans des situations délicates et tentent de s’en dépêtrer avec les quelques maigres moyens qui sont les leur. Heureusement pour eux, ils croiseront la route de Jésus, le formidable et incroyable Philippe Rebbot. Personnage central parfois en retrait, il est difficile de définir le rôle qu’occupe ce personnage atypique. Généreux, attentionné, il mettra tout en œuvre pour sauver ceux dont il croise la route. Bouli Lanners, Gilou dans le film, est finalement lui aussi une sorte de sauveur. Maladroit, un peu bourru, il garde la tête sur les épaules et fait preuve de beaucoup d'indulgence pour les Hommes qui l’entourent. Pour accomplir certaines tâches, il pourra compter sur l’aide de deux octogénaires savoureux, incarnés par des monstres célèbres du 7ème art : Max Von Sydow et Michael Lonsdale ! Dans les rôles principaux, notons aussi notre petite vedette canine : Gibus, le chien de Bouli… Tout ce petit monde, issu d’univers cinématographiques différents se rencontrent pour notre plus grand bonheur et unissent leurs talents pour un résultat on ne peut plus brillant.

    A côté de ces grands noms du cinéma, on trouve un casting secondaire tout aussi raccord et tip top dans leur interprétation : Suzanne Clément (magistrale dans « Laurence Anyways » de Xavier Dolan), Serge Riaboukine (qui a déjà croisé la route de Bouli dans « Je suis mort mais j’ai des amis »), Lionel Abelanski (vu régulièrement sur nos petits écrans ou dans des rôles secondaires au cinéma) ou encore Virgile Bramly.

    Si les personnages sont si justement interprétés, c’est sans doute grâce au très bon travail d’écriture de Bouli Lanners. Qu’il s’agisse du scénario ou des répliques qui le constituent, tout est fin, intelligent, balançant entre humour et gravité. Les situations dépeintes ne sont pas faciles mais jamais aucun des personnages ne baissera les bras et tous chercheront en eux les ressources nécessaires pour aller de l’avant. Rien de tel qu’un peu d’espoir, qu’un peu de force intérieure pour aller de l’avant. Le film incarne à lui seul cette lueur d’espoir et c’est bon à voir !

    Pour accompagner cette histoire atypique mais ô combien plaisante à suivre, on peut compter sur une réalisation impeccable faite d’images soignées, presque peintes. On peut aussi s’appuyer sur une dynamique bien pensée où les histoires se succèdent, se croisent, s’éloignent, se retrouvent pour former un tout, cohérent et brillant ! Jamais on ne se lassera, à aucun moment on ne trouvera le temps long mieux, il se suspend, il nous laisse le loisir de croire en ceux qui évoluent sous nos yeux, de s’y attacher, de chercher ce qu’ils ont de meilleur en eux. Si les premières minutes nous laissaient penser que l’on assisterait à un drame social, il n’en est rien, c’est un film d’espoir, lumineux, malgré la brume et le froid que Bouli Lanners nous offre en toute humilité. Un grand film qui fera encore parler de son créateur, un réalisateur modeste et talentueux qui aime les gens et qui le montre intensément !
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    141 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 février 2016
    N’ayant rien vu ni lu à propos de « Les Premiers, Les Derniers », je suis allé voir le film en voyant uniquement l’affiche teintée de road movie. Et pourtant, il s’agit d’un film qui va bien au-delà du genre, un film inclassable et presque hors du temps. Un ovni pourtant très terre à terre avec une omniprésence biblique !
    Ça faisait longtemps que je n’avais pas été autant surpris et totalement conquis par un film.
    Comme quoi, avec du talent, un scénario et une vision artistique, il est possible de faire un très bon film avec un petit budget.
    L’ambiance terne, massive et poussiéreuse des paysages de la Belgique est capturée avec force, les personnages sont tous très emblématiques bien qu’en retenue, l’histoire est totalement imprévisible sur bien des points. On se laisse porter, parfois en flottant comme le vent, parfois en étant bousculé à l’arrière d’un pick-up lancé à pleine allure dans des nids de poules d'une route infernale.
    Imaginez Tarantino qui tourne une sorte de Dogma en Belgique et vous êtes encore loin du compte : cette pépite graphique et poétique est à ne manquer sous aucun prétexte !
    PaulGe G
    PaulGe G

    101 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2016
    dans la plaine déserte sous un ciel crépusculaire deux "marginaux" pistent deux ados en perditions ils évoluent dans un état de fin du monde surréaliste et sublime , les images sont d'une beauté rares, des dialogues ciselés ou rien n'est inutile la mise en scène discrète nous en met plein la vue c'est un perpétuel enchantement de cinéma quelle maitrise de jeu d'invention c'est du jamais vu , peut être que le maitre Luis.Bunuel. serait ravi Bouli vite un autre film.
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