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    Spider-Man : New Generation
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Spider-Man : New Generation" et de son tournage !

    Victoire !

    Spider-Man : New Generation a remporté l'Oscar, le Golden Globe et le BAFTA du meilleur film d'animation.

    Nicolas Cage est Spider-Man noir

    Nicolas Cage est au casting de Spider-Man : New Generation. Le comédien prête sa voix à Spider-Man Noir. Fait amusant, ce n'est pas la première incursion de Nicolas Cage dans le monde des comics. En 1990, il est largement pressenti pour se glisser dans le costume de Superman, devant la caméra de Tim Burton. Si le projet tombe à l'eau, Cage obtient sa revanche vingt ans après ce fiasco lorsqu'il décroche officiellement un rôle dans le film d'animation Teen Titans GO, où il doublera l'Homme d'acier. 

    Outre l'univers DC, Cage s'illustre également chez la concurrence puisqu'en 2007, il devient le Ghost Rider Johnny Blaze dans l'adaptation live du comics Marvel. Enfin, dernière adaptation notable dans la carrière du comédien, Kick-Ass de Matthew Vaughn, dans lequel il se glisse dans le costume de Big Daddy.

    "Il vient d’une dimension qui est littéralement noire et blanche. Spider-Man Noir est un dur à cuire, c’est probablement le plus subversif des Spider-Man. Pensez à Raymond Chandler, Paul Cain, à leurs grands romans policiers ! Spider-Man Noir est un détective privé de 1933 qui combat les nazis, donc c’est un vrai héros.", confie le comédien.

    Un nouveau Spider-Man

    Shameik Moore, interprète de Miles Morales alias Spider-Man, évoque le célèbre super-héros : "Ce sont des personnages tellement légendaires, de telles icones, que c’est difficile de ne pas sentir la pression lorsque j’enregistrais la voix de Spider-Man. Heureusement nous avons eu un équipe fantastique, des scénaristes comme Phil Lord aux réalisateurs, Bob PersichettiPeter Ramsey et Rodney Rothman, et bien sûr nous avons les meilleurs animateurs au monde. Mon personnage, Miles Morales, vient de Brooklyn et il a donc une approche différente de Peter Parker qui vient du quartier Queens. Ce qui est amusant est le refus de Miles, au départ, de devenir Spider-Man. Il refuse la responsabilité du costume ! Mais comme vous le savez, il va rencontrer Peter et son monde va alors basculer pour le meilleur. Il va devoir grandir et mûrir."

    French Touch pour le Tisseur

    Aux côtés de Miles Morales et Peter Parker, on retrouve également un Spider-Man directement issu des années 30. Il a été co-créé par le scénariste français Fabrice Sapolsky dans la série de comics Spider-Man noir, publiée chez Marvel en 2009. Le personnage est incarné par Nicolas Cage dans le film d'animation. Sapolsky a créé cette série de comics avec l'auteur britannique David Hine.

    Lord et Miller à la prod

    Spider-Man New Generation est produit par Phil Lord et Christopher Miller, réalisateurs de La Grande aventure Lego ou 21 Jump Street : "Ce qui nous a attirés dans le Spider-Verse, c’est la possibilité de revisiter l’histoire de Spider-Man pour la raconter d’une manière totalement inédite et révolutionnaire à destination des nouvelles générations. Le film explore sous un nouvel angle les aventures de ce jeune homme qui devient un super-héros, tout en abordant des thèmes plus largement universels comme le passage à l’âge adulte ou le fait d’agir pour ce en quoi l’on croit et de trouver sa place dans le monde."

    Peter Parker vieillissant

    Jake Johnson prête son timbre à un Peter Parker qui a la quarantaine et traverse une crise existentialiste. "Il ne sait plus très bien ce que cela veut dire d’être Spider-Man, il a besoin d’une nouvelle source d’inspiration. Quand vous décrochez un rôle comme celui-ci vous savez que vous avez rencontré le succès hollywoodien ! Et puis c’est un film d’animation hors du commun. Cela n’a rien à voir avec les films d’animation habituels. Le style est ultra-réaliste et on croirait presque un film live."

    Liev Schreiber grand méchant caïd

    Tout film de super-héros a besoin d’un super-vilain terrifiant et diabolique. SPIDER-MAN : NEW GENERATION a sa part de méchants classiques de Spider-Man, mais aucun n’est aussi effrayant que Le Caïd, le patron du crime interprété par Liev Schreiber. Ce dernier déclare : "Ce qui est bien dans ce film, c’est qu’il y a beaucoup de méchants et, bien sûr, ce qui me plaît le plus, c’est que je les contrôle tous."  Liev Schreiber explique que son personnage est ainsi à cause de la perte de sa famille. Il raconte : "l leur a fait vraiment honte la première fois qu’il s’en est pris à Spider-Man, il espère donc utiliser l’accélérateur de particules pour ramener sa famille. Il se fiche des ravages que cela peut occasionner sur le reste de la planète."  Phil Lord déclare que le Caïd est l’un de ses personnages préférés parce qu’il éclipse tout ce qui l’entoure. Il explique : "Sa présence physique ne laisse de place à rien d’autre. Il peut simplement rester planté là et tout se plie à sa volonté, même la caméra. C’est le personnage sombre par excellence et le personnage animé le plus abstrait que j’aie jamais vu."

    Représenter toutes les minorités

    "C’est énorme d’avoir un Spider-Man noir !", selon son interprète, Shameik Moore. "Mais au delà d’être noir, je crois qu’il représente toutes les "minorités" américaines et donc c’est aussi énorme pour la communauté latina aux Etats-Unis. Cela montre bien que l’Amérique est en pleine transformation au niveau racial et je suis fier d’aider à ce changement et à ce dialogue. C’est fantastique pour les jeunes Américains d’aujourd’hui d’avoir un Spider-Man noir car cela leur donne la force de croire en leur destinée, de croire que tout est possible. Et puis, souvenez-vous, nous avons eu un Président noir…alors maintenant un Spider-Man noir, c’est une évolution normale et naturelle. J’espère que ce film va réveiller et inspirer toutes les minorités américaines et de par le monde !", ajoute le comédien.

    Spider-Cochon est là !

    Le comédien John Mulaney, lauréat de deux Emmy Awards, apporte un humour burlesque avec son rôle de Spider-Cochon, un super-héros qui aurait facilement sa place dans les dessins animés classiques des années 40 et 50. C’est en 1983, à l’initiative de Tom DeFalco et Mark Armstrong, que Spider-Cochon est apparu pour la première fois dans les comics Marvel. Cette version du personnage a permis aux artistes de s’amuser avec des animations de style « rubber hose » à l’ancienne – des lignes simples, courbes, pas d’articulations – et des représentations visuelles libres et graphiques qui se démarquent des autres personnages de l’univers de Miles. Spider-Cochon suit les règles de son propre univers animé et peut même projeter un disque noir sur un mur pour le traverser.  Le producteur Phil Lord souligne : "Nous avons simplement suivi les possibilités inhérentes au concept, mais en faisant aussi des choses que l’on n’est généralement pas autorisé à faire. Lorsque l’on voit un personnage d’anime japonais qui interagit avec Spider-Cochon, une sorte de dessin animé burlesque, à côté d’un personnage en noir et blanc, on se dit qu’on enfreint toutes les règles. Cet esprit laissant libre cours au plaisir et à la liberté a offert de nombreuses possibilités aux acteurs comme aux artistes."

    Quid de la version française ?

    Côté casting vocal français, c'est Stéphane Bak qui a été choisi pour camper Miles Morales. Il est accompagné, chose insolite, par des footballeurs. Olivier Giroud et Presnel Kimpembe, champions du monde avec la France cet été, prêteront leurs voix au Bouffon vert et au Scorpion. Quant à Gwen Stacy, elle est incarnée par le timbre éraillé de Camélia Jordana.

    Oublier les lois de la physique

    Josh Beveridge, responsable de l’animation des personnages, a déjà travaillé sur de nombreux films Sony tels que LES REBELLES DE LA FORÊTTEMPÊTE DE BOULETTES GÉANTES 1 et 2, HÔTEL TRANSYLVANIE 1 et 2. Il souligne : "Notre plus grand défi était de trouver l’équilibre entre le côté cartoon et le réalisme. Pour créer la meilleure version animée des comics, nous avons dû oublier et repenser notre façon de voir les choses. Cela nous a conduits à modifier le nombre d’images par seconde pour obtenir cette version stylée et vibrante dans l’esprit pop art. Quand on tourne Spider-Man en prises de vues réelles, c’est difficile de mettre le personnage dans les fantastiques positions caractéristiques des bandes dessinées parce qu’il faut composer avec les lois de la physique. L’animation, elle, nous permet d’oublier ces lois pour obtenir le résultat que l’on veut sans être limité par les contraintes de la réalité. Nous avons travaillé dur pour créer une animation en 2s (soit 12 images par seconde au lieu de 24), pour travailler avec des simulations et des mouvements complexes de caméra. Nous ne voulions pas une image trop saccadée, ni trop fluide. On voulait un aspect net, vif, qui frappe le spectateur. Chez Sony Pictures Imageworks, nous avons un pipeline de production très solide, et je pense que ce film nous aura amenés à le modifier pour les projets à venir."

    Festival visuel

    Justin K. Thompson, le chef décorateur, a aidé les producteurs et les réalisateurs à concrétiser la vision qu’ils avaient de ce nouveau super-héros. Parmi ses nombreuses collaborations figurent les séries « Samouraï Jack » et « Star Wars : The Clone Wars » entre autres. Il a également travaillé avec Phil Lord et Christopher Miller sur les deux films de la saga Tempête de boulettes géantes.  Il déclare : "J’ai observé les premiers visuels et concepts imaginés pour le film et j’ai senti, même s’ils étaient très beaux, qu’il était possible d’aller vraiment plus loin et d’explorer davantage le langage visuel de la bande dessinée. J’ai appris à dessiner en imitant ce que j’aimais dans les BD et j’ai aimé le personnage de Spider-Man dès mon plus jeune âge. C’est pour cela que j’étais vraiment enthousiaste quand Chris et Phil m’ont dit qu’ils me laissaient carte blanche pour faire un film d’animation inspiré des comics."

    Les effets visuels

    Danny Dimian, un vétéran d’Imageworks en charge des effets visuels de SPIDER-MAN : NEW GENERATION, voit le parcours créatif du film comme une évolution naturelle de ce que le studio a été capable de réaliser au cours des vingt dernières années. Il déclare : "Ce retour à Spider-Man me rappelle notre travail sur HOLLOW MAN (2000). À l’époque, ce que nous essayions de faire n’était pas réalisable avec les logiciels et les techniques existants, et nous avions dû tout repenser et mettre au point de nouveaux outils et des programmes inédits. Cette fois-ci, cependant, nous ne créons pas seulement le logiciel de A à Z, nous essayons de créer un nouveau langage visuel pour raconter les histoires de super-héros."  Danny Dimian, qui a entre autres travaillé sur le SPIDER-MAN de 2002, sur STUART LITTLE 2, LE PÔLE EXPRESSLES ROIS DE LA GLISSE et TEMPÊTE DE BOULETTES GÉANTES, explique : "L’équipe d’Imageworks s’est efforcée de s’éloigner de la formalité plutôt rigide associée à l’animation générée par ordinateur. Les ordinateurs font tout correctement et vous obtenez toujours la bonne perspective et la géométrie exacte. Ce qui est intéressant et expressif dans l’art, ce sont toutes les imperfections qui vont de pair avec la création humaine. Il fallait trouver un moyen de briser cette perfection pour laisser s’exprimer la main de l’artiste. Le dessin et l’émotion ont pris le pas sur la précision et le réalisme."

    Hommage aux vieilles BD

    Parmi les nombreuses façons dont l’équipe d’Imageworks a rendu hommage aux vieilles bandes dessinées à travers le style visuel, on peut citer l’imitation des imperfections de l’impression offset. Danny Dimian explique : "Nous avons remarqué que parfois, lors de l’impression des comics, les cylindres des presses offset n’étaient pas parfaitement alignés et que le décalage donnait l’illusion que l’image imprimée n’était pas nette. Cela nous a poussés à explorer des façons de jouer avec la mise au point de la caméra en s’inspirant des techniques d’impression offset. Quand les différentes passes de couleur n’étaient pas correctement réglées, l’image de la BD obtenue était floue, l’œil avait de la difficulté à accommoder. Nous avons donc flouté et décalé l’image de la même façon qu’une page de bande dessinée mal imprimée, et cela crée une sensation vraiment cool, l’illusion que l’image a été imprimée sur l’écran."

    Pemberton à la baguette

    La musique joue un rôle crucial tant dans le monde de Miles Morales que dans le film. Daniel Pemberton (OCEAN’S 8, TOUT L’ARGENT DU MONDE), qui a composé la musique très énergique de SPIDER-MAN : NEW GENERATION, a adoré le fait que toute l’équipe veuille faire un film résolument novateur et original. Le compositeur explique : "Ce n’est pas quelque chose de facile à faire mais, d’un point de vue créatif, c’était terriblement excitant. J’ai été très inspiré par l’esthétique et l’émotion du film. J’adore son audace et sa riche palette de couleurs, et je voulais essayer de rendre tout cela dans la bande originale. Je voulais aussi faire quelque chose pour Miles, quelque chose qui, en plus de refléter son histoire, donnerait aux enfants de 13 ans les frissons que je ressentais quand je voyais des films au cinéma à cet âge. J’espère qu’avec un peu de chance, tout le monde ressentira la même chose, des plus jeunes aux plus âgés."

    Spider-Rap

    Le producteur Phil Lord voulait que la bande-son du film reflète le genre de morceaux que Miles écoute dans sa vie quotidienne, avant que celle-ci ne change pour toujours. En plus de la musique innovante de Daniel Pemberton, la bande-son comporte donc aussi de nouvelles chansons de certains des plus grands noms du hip-hop, de la pop, du rock et de la musique latine d’aujourd’hui. Parmi les titres phares, on retrouve le tube de Post Malone et Swae Lee « Sunflower », « Familia » de Nicki Minaj et Anuel AA en collaboration avec Bantu, et « What’s Up Danger » de Blackway & Black Caviar.

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