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cinono1
255 abonnés
1 987 critiques
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3,0
Publiée le 29 juillet 2018
Sicario 2 s'avère une bonne série B soignée et efficace mais guère davantage. Le premier avait réussi à donner une dimension symbolique en pénétrant dans un monde mystérieux, royaume du mal, et en montrant les interactions politiques et militaires. Nous était montré l'organisation et ses règles. Celui-ci est plus concentrée sur une mission précise, ce qui nous vaut un film plus nerveux, plus efficace peut-etre avec quelques explosions de violences parfois impressionnantes mais l'ensemble est parfois gaché par de nombreuses invraisemblances et un traitement trop manichéen des cartels mexicains.
Une suite a la la hauteur du premier, un film sans compromission, et qui alerte sur la situation des migrants mexicains, comme dans le premier benicio del toro est énorme dans son rôle d' Alejandro. Hate de voir le 3 eme qui annonce le retour d'Emily blunt 13/20
Chemin de travers, ou l'être humain n'est plus qu'un simple bétail. Dans la poussière d'un western moderne, on aperçoit au loin la guerre. En face avec son époque grâce encore une fois au scénario de Taylor Sheridan. Del Toro et Brolin sont remarquables. Boulevardducinema.com
J’avais adoré le premier film (critique ici) et j’avais hâte de voir celui-ci. Malheureusement, j’avoue avoir un avis mitigé dessus. Je l’ai trouvé beaucoup plus plat que le premier, lent et long par moment sans avoir réellement un gros intérêt l’histoire n’étant pas très passionnante en comparaison du premier. Certes, le casting est toujours efficace et excellent mais j’ai trouvé la fin réellement bâclée. En plus, on n’a pas vraiment l’impression que le film serve à quelque chose … Certes on sent le 3e et puis justement le fait que le garçon sera un sicaire sur la suite mais je ne vois pas l’intérêt de faire enlever une fille et d’avoir si peu d’histoire intéressante autour. Mis à part la scène de combat, le film est assez plat et j’avoue m’être un peu ennuyée pendant celui-ci. Même si je suis fan du duo Brolin / Del Toro j’ai été déçue de les voir se séparer à un moment du film. J’aurai aimé les voir plus ensemble. A voir ce que donnera le prochain ! Mais vraiment je confirme que la fin est vraiment du n’importe quoi et ça manque clairement d’action pour ma part !
En résumé, Sicario La Guerre des Cartels n’est pas à la hauteur de son prédécesseur ! J’ai trouvé qu’il commençait vraiment bien mais par contre je n’ai pas trouvé la fin très convaincante et beaucoup trop loufoque à mon goût sans compter que le film coupe trop d’un coup… Bref c’est fort dommage il commençait bien et était assez efficace c’est dommage que la fin donne une impression qu’elle est bâclée. En tout cas, mention spéciale au casting qui est excellent surtout Josh Brolin et Benicio Del Toro qui font une bonne paire !
un film excellent on est pris toute suite dans le l histoire les acteurs sont parfaits la musique qui l accompagne colle très bien au film et maintient le film à sont rythme
Très bonne suite au Sicario 1er du nom! Toujours cette violence dans les images et dans la musique! On visite l'univers malsain des cartels à travers différents personnages dans un scénario clairement différent du1er, mais cette fois relié à une réalité très proche..
Faire une suite au « Sicario » de Denis Villeneuve, en voilà une drôle d’idée même si « Sicario : la guerre des cartels » s’avère être un honnête long-métrage. Un peu lourdaud en introduction dans sa manière de lier terrorisme islamiste et cartels de drogue mexicains, le film débute réellement une fois le contexte posé pour ne plus lâcher le spectateur. Même si les scènes d’action ne peuvent rivaliser avec l’intensité de celles du premier film, elles ont le mérite d’être impressionnantes et bien menées dans leur ensemble. Scénariste du précédent volet, Taylor Sheridan a rempilé et livre une histoire dense, bien que parfois un peu trop simpliste et clichée dans le regard qu’elle porte sur la géopolitique moderne. Mais mon véritable regret avec ce deuxième film est la gestion de la dernière demi-heure. A trop vouloir préparer un éventuel troisième volet, l’histoire se met à faire du sur-place et devient même incohérente. On perd alors tout intérêt pour le film qui vire un peu au n’importe quoi et finit à mon goût en eau de boudin afin de conserver une sorte de suspense. En l’état, « Sicario : la guerre des cartels » reste à mon sens une honnête production, divertissante dans son ensemble mais manquant de profondeur sur tous les points pour véritablement convaincre.
Une suite très réussie. On a de nouveau de formidables scènes d'action. On se sent immergé au cœur des fusillades. Il y a un petit flottement au milieu du film mais le final remet une bonne dose d'adrénaline. Joseph Brolin et Benicio de Toro sont au top.
Histoire de mettre les choses bien au clair avant de commencer, je tiens à préciser que je n’ai vraiment pas aimé « Sicario » premier du nom. Mais alors vraiment pas du tout. C’est dire, seulement trois ans après, je ne m’en souviens déjà plus et il m’a fallu relire ma critique de l’époque pour revoir des bribes ressurgir de mes souvenirs. Maintenant que j’ai dit cela, une question doit certainement émerger dans votre esprit. Cette question, c’est sûrement : « Mais pourquoi diable est-il allé voir cette suite alors que le premier opus l’a débecté ? » Eh bien, sachez mes cher(e)s ami(e)s qu’en fait, dans mon esprit, je ne suis pas allé voir la suite du film de Denis Villeneuve, je suis plutôt allé voir le nouveau long-métrage de Stefano Sollima. Parce que oui, après tout il n’y a pas de raison : d’habitude je n’aime pas les films de Denis Villeneuve, donc le problème vient peut-être davantage de lui que de l’univers de « Sicario ». Non ? Ah ça vous parait tordu comme raisonnement ? Eh bah regardez pourtant la mise que je viens de récolter sur ce pari là ! Ah ça ! Le Stefano Sollina, il ne m’a pas déçu ! Il faut dire qu’après avoir vu « Suburra », j’avais du mal à voir comment la maestria de ce type là ne pourrait pas ressortir dans un univers comme celui de « Sicario ». Et franchement, ça se ressent dès les premiers plans. Il y a dès cette introduction un véritable sens de la mesure. On n’en fait pas trop. On questionne en permanence ce que dit l’image. On n’en montre pas trop. Suffisamment pour le spectateur comprenne ce qui se passe et saisisse la tension qui monte. Mais pas trop non plus afin que la scène puis être sèche et bien impactante. Et s’il faut chercher quelques maladresses dans ce film, c’est bien dans le début qu’elles se trouvent (notamment dans la gestion des attaques terroristes). Mais une fois la machine lancée en plein guerre des cartels, alors là, ça commence à envoyer de plus en plus du lourd. Sorte de croisée des chemins entre « Zero Dark Thirty », « Traffic » et… – bah « Sicario » premier du nom ! – cette « Guerre des cartels » s’impose progressivement comme une sorte de « thriller de guerre », terme que j’ai moi-même du mal à valider mais qui témoigne quand-même à mon sens l’étrange atmosphère dans laquelle finit par nous plonger ce film. Et si au départ j’étais un petit peu sur ma réserve à cause d’un scénario très « América Fock Yeah », je me suis mis à découvrir petit à petit que la démarche de Stefano Sollina était bien totalement aux antipodes de cela. Au contraire, à nous montrer ces Etats-Unis emmuraillés, agressifs, et destructeurs de leur propre droit, Sollina ne nous fait pas la peinture d’une Amérique toute puissante et légitime dans sa démonstration de force. Au contraire, il nous dépeint un empire qui s’effrite et qui est en train de prendre conscience comment toutes ses exactions passées deviennent aujourd’hui les raisons de son effondrement progressif et presque inexorable. Plus ce film avance, et plus il ébauche un monde nouveau autour de cette frontière. Il ébauche une nouvelle féodalité face auxquels les Empires et autres Républiques sont déjà des pantins désarticulés ; une féodalité dans laquelle les rapports de force se recomposent à échelle d’hommes et de femmes ; et surtout une féodalité face à laquelle chaque individu est amené à se choisir un camp sans forcément que ce soit la question éthique qui soit à la base de ce choix. Et si je parle de peinture depuis un certain moment ce n’est pas un hasard. Ce film est plastiquement magnifique. La photographie est un pur régal pour les esthètes. La grammaire cinématographique ici employée est une démonstration de maitrise devenue très rare de nos jours. Certaines scènes – surtout sur la fin – sont d’une virtuosité que moi je trouve éclatante d’évidence (spoiler: Je pourrais en citer vingt, mais je retiendrai personnellement la lutte finale entre les deux hélicos et les deux voitures de trafiquants ). En plus, il y a dans ce film d’excellentes idées (spoiler: comme le fait de faire mourir le personnage d’Alejandro. Ça rajoute de la crudité au film en rompant avec la logique du sauvetage attendu ). Bon certes, il y a parfois des idées un peu plus discutables (spoiler: comme le fait de ne pas faire mourir Alejandro… Est-il nécessaire que j’explique pourquoi ? ) Mais bon c’est toujours justifié par des exploitations pertinentes donc ça passe. (spoiler: Moi, ce dernier plan du film avec – donc toujours lui – Alejandro. J’ai trouvé ça juste dantesque. ) En somme – et j’avoue que j’en suis le premier surpris – je trouve ce film vraiment exceptionnel. Ce n’est pas compliqué, à peine j’en sors que j’ai déjà envie d’y retourner. Ce n’est pas par fascination morbide pour les grands gangsters ou par goût pour l’effusion de sang. Non. Vraiment, je trouve qu’il y a vraiment quelque-chose de visionnaire (et de somptueusement visuel là-dedans) dans ce film. Et c’est vraiment cela qui en fait l’un de mes gros coups de cœur de l’année. Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
grosse voire énorme déception. l idée de départ était excellente ms le fil se perd en cours de route quant à la fin rien a voir aveccle reste du film. dommage que l idée principale n ait pas été plus exploitée.
Quelle déception ! J’ai enchaîné les deux volets en une journée, découvrant ainsi le 1 en bluray avant de faire la séance du 2 au ciné... et le 2 ne fait qu’essayer de singer tout ce qui fait le charme de l’excellent film de Denis Villeneuve sans jamais y parvenir. Les personnages sont beaucoup plus classiques qu’auparavant, l’ambiance ne transmet rien de comparable avec la séquence « Juarez » et l’histoire ne sait absolument pas où elle va ! Le scénario passe d’un thème à l’autre sans jamais conclure l’un d’eux. Tout est mélangé et les clichés sont cette fois trop gros. Reste l’action, mais bon...
Mais où est donc passé le cynisme du premier opus ? Cette suite n'est pas trop décevante et même surprenante pour qui découvre Sicaro. Nous avons droit à un polar rondement mené et son côté sombre nous arrive sans filtre.