Avis sur Minuscule 2 - Les Mandibules du Bout du Monde

« Minuscule 2 : Les Mandibules du bout du monde », est un petit joyau de sensibilité, de fraîcheur et de bonheur !
Une véritable prouesse où on ne sait même plus, si entre la délicatesse, l’inventivité, l’humour, l’esthétique, ou rien que la découverte de ces petits insectes personnalisés et sympathiques, qui est le plus remarquable ici !
On va de surprise en surprise, d’émerveillement en émerveillement !
Quelle imagination, quelles idées drôles et intarissables, qui d’un simple gazouillis expressif de coccinelle inquiète, à un morse de fourmi en détresse nous fait rêver, sourire et finalement rire de bon cœur !
Tout est affaire ici de calme et de silence, de prendre son temps et d’évaluer sereinement chaque situation...
Situations incroyables et tellement recherchées, que d’emblée on en a les bras qui tombent, car déjà les premières scènes au milieu des cartons sont uniques et bourrées de trouvailles...
La grande idée évidemment est d’observer notre monde, à travers ces yeux minuscules et donc en ressentant toutes ces peurs bien justifiées quant aux dangers que représentent l’homme avec ses projets et sa folie des grandeurs !
C’est ici une belle leçon de solidarité, de simplicité et d’humilité que nous donnent ces coccinelles, ces fourmis unies main dans la main pour faire et réaliser l’impossible !
Et quel univers à la fois réaliste, délicieusement vintage, que ce soit une Estafette Renault pétaradante vue au ras du sol ou un bateau de corsaire Playmobil dont on explore l’intérieur, et encore cette maison de poupée d’une araignée mélomane, tout est un plaisir des yeux, avec de nombreux clins d’œil à Disney, Pixar ou encore Miyazaki !
Quitte a les dépasser largement cette fois...
Quant au scénario, c’est aussi un excellent moyen de nous transporter ainsi à l’autre bout du monde, et l’occasion de vivre un festival de couleurs, en côtoyant des insectes fabuleux, inquiétants, amis ou ennemis où nos héros (ou héroïnes !) en mission, seront mis à l’épreuve avec l’aide unique (et la rencontre de l’Amour, et oui !!!) d’autres coccinelles juste un tout petit peu... différentes !
Un véritable régal de douceur et d’émotion dont le superbe message philosophique de fin, sur sa nichée qui s’envole un jour, est bienvenu...
Un pur enchantement qui fait un bien fou et un grand bravo vraiment à Hélène Giraud et Thomas Szabo !

J'ai vu ce film en avant première le dimanche 20 janvier.
J'avais adoré le premier Minuscules et je ne voulais pas attendre de voir cette suite.
Cette suite est excellente.
J'adore tout particulièrement ces coccinelles mais aussi les fourmis noires et la petite araignée noire.
C'est une production française de qualité, originale, émouvante et drôle au graphisme de toute beauté.

A l'heure où les Pixar et autres Disney sont de plus en plus lénifiants, formatés, convenus, fades, visiblement écrits par les gens du marketing plutôt que par des artistes, nécessairement validés par le département juridique pour bien les vider de toute émotion, sans aucune originalité (risque...) qui risquerait de faire baisser les recettes, ce film de bestioles sans aucun dialogue est au contraire un vrai bijou à contre-courant, courageux, original, qui incarne tout ce qu'un dessin-animé devrait être afin de nous faire replonger en enfance. Et je ne dis pas ça par chauvinisme puisque je ne suis pas Français. Drôle, adorable, parfaitement réalisé et, surtout, féroce...

Une suite légèrement inférieure au premier opus. Cependant on retrouve avec plaisir un mélange d'images réelles et des animations avec les coccinelles, la fourmi noire et la petite araignée du premier épisode en Guadeloupe... Qui vont se retrouver bien loin des Alpes-Maritimes. On notera également des références à certains films tels E.T ou encore Là-Haut. Il n'y a que le scénario qui pèche par moment avec un ou deux rebondissements un peu tirés par les cheveux. Un film vraiment divertissant et techniquement réussi, le tout impeccablement accompagné par d'excellentes musiques.

super film qui est drôle, superbe et surtout mieux que le premier opus, chose tellement rare pour être souligné
foncez en famille, ou en amoureux, ou même seul
c'est géant, minuscule

c est tellement Génial ! et beaucoup mieux que le 1 ! plus rythmé, plus drôle, plus inventif, plus poétique. Des scènes mythiques comme celles avec le requin ou l’entrée dans la maison des chenilles.
du très grand cinéma et mon fils qui a adoré me dit en boucle Papa c’était génial Minuscule 2, c’est quand le 3 ?

Le plus grand changement réside dans une présence plus frappante des humains qui nous permet de reconnaître Thierry Frémont et Bruno Salomone. Malheureusement, le départ en Guadeloupe marque un coup d'arrêt, le film devenant plus lent, l'humour laissant place à plus de sensibilité. On sent la volonté et la sincérité d'offrir une vraie évolution dans la narration et le scénario (relation filiale, l'amitié à toute épreuve, le courage...) et les images restent éblouissante, le mariage animation/prise réelle offre un effet magnifique et bluffant. A voir.
Site : Selenie

cinq ans après un premier volet réjouissant, le trio de " minuscules " revient dans une suite toujours aussi inventive. En effet même si je n'ai pas tout compris à l'histoire celui ci est en partie sans paroles, j'ai trouvé le scénario plein humour et poésie avec un belle leçon écologie et amitié avec de superbes images synthèse sous fond d'image réelles.

Une vraie petite merveille de poésie et d'humour, qui ravira autant les enfants que les plus grands ! Cette suite, au premier déjà réussi, prouve que le cinéma français d'animation a de très beaux jours devant lui ! A ne rater sous aucun prétexte...

Cela semblait impossible mais les réalisateurs l'ont fait : cette suite est encore plus parfaite que Minuscule 1. Quelle fierté pour le cinéma français, un astre lumineux qui remonte le niveau après les nanars français de 2018, avec un message sublime : taisez vous et écoutez, regardez, sentez, touchez. L'animation interpelle les sens jusqu'aux émotions les plus sensibles. On retrouve les mêmes personnages, dans un scénario totalement innovant, original et intelligent. Multipliant les clins d'oeil avec une finesse formidable, il invite d'un côté à la rêverie, la poésie, la contemplation, d'un autre à la réflexion et à l'ouverture sur un système économique qui aveugle encore trop de monde.
Encore mieux : la perfection de la technique ô combien originale des prises de vue en temps réelle associées à des personnages numériques, le détail des traits, des expressions, et une pléiade de personnages à la personnalité unique, attachante et fun ! Je suis personnellement raide dingue de cette araignée !
Une musique digne des plus belles bandes son américaines ou, j'y pense, celles d'un certain Miyazaki, dont on retrouve ici toute la poésie et l'intelligence des propos.
Des images inoubliables, un rêve éveillé, de celles qui donnent envie de les tirer et de la cadrer pour les afficher dans son intérieur !
Un chef d'oeuvre, tout simplement, qui fait un bien fou et un véritable pied de nez aux films consuméristes.

Les insectes en taille réelles sont tres bien intégrés dans un paysage réel magnifique sur une belle histoire

Le mélange prises de vues réelles et images de synthèse est la grande réussite du film. Très agréable et beau à regarder il pêche néanmoins par le manque de changement de rythme et le caractère un peu répétitif de certaines scènes. Il y avait pourtant matière à faire bien plus preuve d'inventivité, comme la scène de recyclage de l'iPod par exemple.

Une suite qui a plus d'une dizaine d'année et qui amène un peu de nostalgie, là ou le 1er a été vu il y a très longtemps (beaucoup devenant parent maintenant) et réapparait sur les écrans pour sa suite qui reste dans la même veine. Même si pour le coup, là les parents s'ennuieront peut être un peu (mais bon à fait subir pour certains cela lors du 1er opus). Mise à part ça, le film est visuellement beau ; accompagnée par une musique qui peu à peu nous fait lacher prise et là commence une empathie à l'égard des personnes. Pour cet opus, la mise en scène des vues en prise réelle et celle en image de synthèse ; toute deux bien maîtrisé. On peut regretter un rythme assez "plat". Mais dans l'ensemble l'esprit du premier reste là, ou pêche un peu un scénario très basique. Qui du coup, est plutôt à réserver aux 5-9ans^^. Bref, le film ne tiendra pas sa concurrence direct de "Dragons 3^^" ; mais mérite le coup d'œil pour les petits. Après on ne cherche pas un truc de compliqué, on se contente de suivre le cahier des charges qui a l'air d'être; d'avoir été tenu. Mais peut être est-il sorti plus tard par rapport au 1er, pour tenir une bonne cadence ; mais sa se tient et cela change des films d'animations basiques qui maintenant utilise les même code. Minuscule 2 se démarque là-dessus. Espérons que les vacances l'ai à tenir le cap. Rien d'exceptionnel, mais je n'avais pas spécialement d'attente ; donc de surprise non plus ou je savais que l'effet nouveauté, originalité etc.. ne soit pu autant que lors de la sortie du 1er opus. LEs parents trouveront peut être le temps long, mais les enfants ont des chances d'apprécier, en visionnant un film changeant un peu des films d'animation de ce jour.

un film d'animation français qui n'a rien à envier à personne.
la suite de minuscule est réussie, c'est ingénieux, plein de trouvailles.
on rit, et les personnages ont une façon de s'exprimer atypique mais on arrive à comprendre
parfaitement.
pour petits et grands.

Charmé par le premier volet, je n’ai pas hésité une seconde avant de foncer retrouver les petits insectes de « Minuscule » en salle. Les insectes, je ne les supporte qu’en dessins animés, le reste du temps, j’en ai une peur et/ou une aversion maladive. Mais ici, même les araignées sont adorables (et un peu caractérielles !), les fourmis ne sont pas des indésirables que l’on chasse à coup d’insecticides et les chenilles ne semblent pas dégoutantes. Ce second volet, qui va beaucoup plus loin que le premier dans l’aventure, met également en scène beaucoup plus d’humains que le premier film. C’est une petite déception pour moi, le premier film était presque sans humains et complètement sans dialogues, et c’est ce qui faisait à la fois son originalité et son charme. Dans ce second film, c’est différent. Thomas Szabo et Hélène Giraud ont convaincus des acteurs en chair et en os de venir prêter main forte aux insectes numériques. On reconnait même des acteurs très connus, comme Thierry Frémont ou Brunon Salomone. Mais le rôle des humains est malgré tout anecdotique (même si c’est à cause d’eux que tout arrive), ce ne sont pas eux les vraies stars du long métrage. Comme la première fois, le film est quasiment muet, juste avec des « bzzz bzzz » et « cric cric » mais l’on comprend tout, comme si on parlait la langue des insectes, grâce aux intonations. Ce film pourrait parcourir le monde entier sans avoir besoin d’aucun doublage, d’aucun sous-titre. Forcément, la musique est omniprésente, il faut bien meubler le silence comme à l’époque des films muets. Elle est agréable, parfois envahissante, on l’aurait peut-être aimé un peu plus variée. Le rythme est très soutenu, les rebondissements s’enchainent, on ne s’ennuie pas quand on est un adulte. Quand on est un bout de choux, on peut peut-être finir par trouver le temps long. Mais quand on est une grande personne un peu cinéphile, on s’amuse à essayer de repérer les clins d’œil aux classiques du cinéma, de « Là-haut » à « Pirates des caraïbes » en passant par « Le livre de la Jungle » ou « Le Retour du Jedi » (mais je me fais peut-être des idées et vois des références là où il n’y en a pas !). Le mélange images numériques/véritables prises de vues est merveilleux de poésie, exactement comme dans le premier film, techniquement c’est impeccable et c’est enchanteur pour le spectateur qui ne sait jamais s’il est dans un film d’animation ou un film normal. Il est dans les deux, cela s’entremêle comme par magie. Le scénario du premier volet, dans mon souvenir, était plus réaliste et plus réussi, peut-être un peu moins enfantin que celui-ci. Dans « Minuscule 2 – Les Mandibules du Bout du Monde », les incessantes péripéties qui s’enchainent ne sont pas crédibles une seule seconde : spoiler: les coccinelles rattrapent les Airbus au décollage, elles savent lire les étiquettes, les piles alcalines peuvent faire plusieurs fois le tour de la Terre sans rendre l’âme, les requins avalent des objets et les recrachent intacts, les I-Pod ne se déchargent jamais et j’en passe
. Tout est improbable comme dans tout film pour enfants qui se respecte. Nous, adultes, on sourie dans notre coin mais on passe l’éponge : on est dans un monde imaginaire spoiler: ou les fourmis peuvent envoyer des messages du Mercantour aux Caraïbes justes avec leur antennes,
quand on a avalé ça, le reste passe tout seul ! L’action se déroule sur deux plans : d’un côté les deux coccinelles se cherchent dans la jungle, rencontre des insectes exotiques dangereux, viennent en aide à d’autres insectes et se fendent même d’une mission de préservation du littoral. De l’autre côté de l’Océan, la fourmi et l’araignée cherche à traverser l’Atlantique par leur propre moyens pour venir au secours de leur amis. L’Ecologie, l’amitié, la relation père-fils, le courage et l’abnégation, l’altruisme aussi, toutes ces valeurs très positives sont proposées aux enfants et aux grands dans ce film, de façon frontale ou plus détournée. Donner aux animaux des réflexes et de pensées humaines est un grand classique des films d’animation, ça marche toujours et c’est plus efficace sur les jeunes esprits que quand ces mêmes valeurs sont portées par des humains. Pour apprécier « Minuscule 2 – Les mandibules du bout du Monde », il faut abandonner son âme d’adulte à l’entrée de la salle pendant 90 minutes, et accepter un film poétique au message simple et essentiel. Peut-être un tout petit peu moins réussi que le premier volet, ce second film n’en demeure pas moins une bulle de poésie et de fraicheur dans un monde et à une époque qui en manque cruellement.