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    Happy End
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    99 critiques spectateurs

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    Philippe Grond
    Philippe Grond

    8 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 mai 2024
    Vu une deuxième fois. Sans le faire exprès. C’est pour dire. Du Haneke qui se mort la queue. Faut dire qu’avant ça marchait, alors exploitons le filon. Mais il semble que même les critiques professionnels, pourtant facile à embobiner, se sont lassés. Le filon Haneke - exception pour Amour -c’est quoi: choquer ceux qui se déplacent et qui payent ! Vous rajouter du malsain de la violence des bourgeois ( donc blancs) et le film est presque fait. Là il faudra se taper en supplément des pages de sms et autres, c’est tellement cinématographique.
    Dionys C.
    Dionys C.

    8 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 janvier 2022
    Film ennuyeux au possible avec des plans fixes qui durent une éternité, des silences assourdissants, des dialogues minimalistes, et surtout les 5 premières minutes filmées avec un smartphone... Certes on comprend que le réalisateur a voulu sortir des sentiers battus mais là on peut parler de dérapages, de sorties de route car on ne suit plus tant c'est ennuyeux ! Seule la petite Fantine Harduin sort un peu du lot dans son rôle de pré-adolescente neurasthénique et le "vieux" Trintignant qui assume sa vieillesse et qui arrive à nous toucher mais pour le reste, ni Isabelle Huppert ni Mathieu Kassovitz ne sont convaincants. Un film très "cannois", c-à-d "chi...." au possible !
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 428 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2021
    Ce film d'Haneke met en scène I. Huppert, M. Kassovitz et J. L Trintignant pour ne citer qu'eux 3.
    I. Huppert est parfaite en chef de famille ultra-fortunée de la ville et région de Calais.
    J. L. Trintignant, lui aussi par son charisme est très bien dans son rôle de vieux patriarche.
    Autour d'eux vont se dérouler des scènes que je qualifierais de la vie quotidienne.
    Malheureusement pour moi, il n'y a que peu de structure dans le film et on se sent un peu perdu des fois.
    Le début est d'ailleurs très déroutant, avec sa prise de vue type smartphone.
    Pareil pour la fin, elle nous surprend bien qu'elle soit plus "adaptée et en phase" que le début.
    Au milieu on évolue dans une petite guerre de famille ou chacun se protège et a ses secrets.
    Intéressant.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 705 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 août 2021
    Le sujet la bourgeoisie piégée dans sa bulle égocentrique a été montré tant de fois et de manière bien plus poignante par d'autres réalisateurs. Ce film n'apporte rien de nouveau ou de remarquable ni dans l'histoire ni dans le style. La façon dont les médias sociaux et les messages téléphoniques sont montrés semble également embarrassante et datée comme si un grand-père expliquait ce nouveau phénomène a un jeune. La technologie et les discours sur son impact ont évolué à une vitesse fulgurante apparemment ce n'est pas le cas de M. Haneke. Même la métaphore consistant à utiliser Calais et la jungle des migrants comme point de repère manque son but. Ce film tente d'être intelligent mais une fois de plus son approche semble vieillotte. Happy End est tout simplement ennuyeux pas nécessairement à cause des longues prises de vue mais à cause de sa relecture peu inspirée d'un terrain bien connu de tous. À cause de cela ces longues prises de vue ont fini par devenir vraiment ennuyeuses. Peut-être Haneke refera-t-il surface avec de nouvelles œuvres intéressantes ou peut-être est-il vraiment temps pour lui de prendre sa retraite. Dans tous les cas j'espère que les comparaisons avec Buñuel cesseront. Buñuel était un pionnier avec ses films ce film est le film d'un vieil homme qui ne semble plus avoir grand-chose de nouveau à dire et qui ferai mieux de se taire pour le plus grand bien de certains spectateurs...
    bendelette
    bendelette

    17 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2021
    Des longueurs certes,mais la description des relations familiales est pleine de finesse.Les acteurs sont étonnants de justesse,pas un geste ,pas une parole de trop et l'introduction de sécances filmées par un téléphone ou présentées sous forme de courriel sont très intéressantes bien qu'un peu maladroites.
    Soyez D.
    Soyez D.

    10 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 juillet 2021
    Peut-on faire plus nullissime ? Il n'y avait donc personne pour dire au réalisateur à quel point c'est chiant c'est ennuyeux. Waouh pour un bide c'est réussi. C'est triste de constater combien le réalisateur manque de génie, d'idées de vie simplement.
    SB88
    SB88

    16 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juillet 2021
    C'est plat, c'est triste, c'est lent. Ça se regarde le nombril.
    Voir Trintignant, oui ! Mais offrez lui un meilleur rôle !
    2,2/5
    ROMAIN BERTRAND
    ROMAIN BERTRAND

    6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 juillet 2021
    Quel ennui! Je veux bien croire que le style empirique, la froideur des plans, le temps qui s étiré en longueur pour rien servent à dénoncer , à refléter une société bourgeoise sans relief mais le trait est un peu grossier.
    Comme on s ennuie dans ce film! Aucun personnage n est attachant, pire on les hait! Particulièrement la jeune fille matricide.
    Caine78
    Caine78

    6 194 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juin 2020
    Tellement habitué à être encensé de toutes parts, Michael Haneke a dû finir par penser qu'il pourrait se moquer en tout impunité du spectateur, que personne ne le remarquerait ou que l'on trouverait à « Happy End » des qualités n'existant pas uniquement parce que c'est lui, le grand réalisateur autrichien, qui l'a mis en scène. Pas de chance, cela s'est vu, et pas qu'un peu : repartir bredouille du Festival de Cannes dont il est l'une des idoles absolues, c'est limite la honte. Même le minimum syndical que l'on pouvait attendre n'y est pas : certes, celui-ci sait filmer, c'est visuellement plus probant que la moyenne, toujours prompt à la critique concernant les nouvelles technologies et leurs dérives, chez les jeunes comme les adultes. Ses thèmes de prédilection sont là : famille, grande bourgeoisie, relations sado-maso, regard peu aimable sur ses congénères... Secondé par une troupe d'acteurs forçant légèrement la désincarnation mais néanmoins solide (au vu des noms, le contraire serait regrettable!), les bases sont là, encore fallait-il se donner la peine d'en faire quelque chose. C'est simple : il n'y a pas de scénario. Juste une galerie de personnages moyennement intéressants (dont certains à tendance suicidaire), que l'on suit sans enthousiasme dans leur quotidien tout aussi peu captivant, sur fond de travaux publics à gérer, de tromperie, d'émancipation difficile... Qu'a voulu raconter Haneke ? Sincèrement, je me demande s'il le sait lui-même. Sans être assommant, on s'ennuie un peu, nous demandant constamment où celui-ci veut en venir, quel est le but de sa démonstration. Encore assumerait-il pleinement une critique féroce de la bourgeoisie, mais même pas : certes, tous ces gens ne sont pas vraiment sympathiques, mais ils sont surtout tièdes, semblant plus ou faire de leur mieux dans leur logique de privilégiés. Cela aurait pu être intéressant : donner, justement, un regard plus nuancé à cette « haute » que l'on aime tant détester, mais comme le récit n'a rien à raconter, leurs actions restent vides, ne nous impliquant jamais dans cette « vie de château » souvent isolée du monde. Reste cette scène entre spoiler: Jean-Louis Trintignant et Fantine Harduin : elle aurait pu être meilleure, provoquer un malaise plus grand, mais a au moins le mérite d'exprimer quelque chose, de créer une tension, un lien entre deux personnages pas si différents
    . Peu, trop pour espérer une réelle indulgence, même si je ne ressens finalement ni colère, ni frustration : juste l'impression d'un cinéaste arrivé au bout de son processus créatif et n'ayant plus grand-chose à raconter. J'espère me tromper, mais si Haneke venait à quitter la scène sur ce « Happy end », nul doute qu'il n'en serait clairement pas un pour lui...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    611 abonnés 2 799 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2020
    Happy End est un immense film de la déchiqueture de la famille, subie davantage que choisie, qui reste d’une pièce en dépit des taillades que lui font subir les volontés individuelles. Sa structure diégétique est coupée, rapiécée, composée de retours en arrière qui viennent éclairer une scène vue précédemment et à laquelle nous, spectateurs, attribuions une valeur tout autre. Puzzle qui dit avec pertinence la fragmentation de l’unité, la dispersion autour d’un centre vide, la détermination des êtres en début et fin de vie à mettre un terme à leurs souffrances, à retourner au rien. En ce sens, la relation qui unit la jeune fille et son grand-père, interprétés par deux acteurs époustouflants, est certainement la plus passionnante et la plus forte du long métrage : leurs trajectoires, d’abord opposées, se rencontrent et communient dans un même écœurement de l’existence, définie par des pulsions de vie et de mort que l’homme ne comprend pas, qu’il ne parvient à rationaliser, qu’il accepte par cynisme. Aussi Haneke, par le biais de l’écriture de ses dialogues, prend-il soin de vieillir Ève : âgée de douze ans, elle affirme en avoir treize, puis quatorze. Signe que le monde dans lequel elle évolue refuse le droit à l’enfance, fait de l’enfant un jeune adulte en perspectives, contamine par sa propre dégénérescence la soif de vie d’un être privé de sa virginité, de son rapport authentique et neuf avec ce qui l’environne. On ne voit pas l’enfant, on ne lui prête pas attention ; assise sur le canapé, au beau milieu du plan, elle suit l’agitation des adultes sans intervenir, sans commenter l’action, tel un spectateur relayé au second plan. Seule la déchiqueture fait signe de présence et de vie, attire le regard. L’heureux est un pantin qui se tourne et se retourne en lui-même, comme ce jeune youtuber qui se moque de ses anciennes coupes de cheveux. La jeunesse n’est plus un conservatoire d’espérances et de promesses ; elle déchante, gît mordue par un chien et achetée par une boîte de chocolats. Néanmoins, si petite-fille et grand-père démontent le mécanisme de la vie bourgeoise en société pour en exhiber les rouages mécaniques et avilissants, cette destruction des idéaux s’opère dans les deux sens. Ce ne sont plus les beaux voisins vêtus de blanc qui viennent détruire le confort bourgeois d’une famille, non c’est un apprentissage réciproque : Georges est aussi intrigué par sa petite-fille que celle-ci par Georges ; entre eux s’établit un langage secret et silencieux qui ne passe par la parole que pour acquiescer un même dégoût de la vie. Happy End donne du sens et une présence aux non-dits, aux sous-entendus et à ce qui n’est pas audible, mais perceptible par l’intellect : la discussion sur le bord de la route entre Georges et une bande de migrants ne nous permet pas d’entendre les mots ; néanmoins, nous assistons, par la gestuelle, par les réactions physiques, à une scène dont nous suspectons les enjeux, des enjeux de mort guidés par la promesse d’une rémunération, répétés et confirmés ensuite auprès du coiffeur à domicile. Le film nous immerge dans un microcosme où tout est double, où les personnages tiennent des propos gonflés et usés par les conventions. Même changer de langue ne suffit pas à renouveler une utilisation figée de la parole : les conversations menées en anglais s’avèrent aussi protocolaires que celles menées en français. Ainsi, la place qu’accorde le cinéaste au numérique est essentielle parce qu’elle révèle la distance qui sépare en pensant réunir ou rapprocher. Les messages à contenu sexuel des amants sont aussi froids et désincarnés que l’accident de chantier, filmé par une caméra de surveillance. L’image numérique est le réceptacle de l’agonie de l’homme qui se débat, s’agite avant de se figer, à l’instar du hamster dans sa cage. Happy End est une œuvre éminemment actuelle, reflet de notre société déréglée, et pourvue d’une mise en scène magistrale qui travaille par la composition de ses plans l’isolement de personnages dans un milieu surpeuplé, mais vide.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 437 abonnés 12 210 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 mai 2020
    Cette critique fèroce de la grande bourgeoisie dèçoit! Venant de Michael Haneke qui n'aime pas trop l'humanitè et encore moins la bourgeoisie, c'est quand même pas si courant! Le moins que l'on puisse dire c'est que sa vision de la famille a quelque chose d'ennuyeux et de dèsespèrè malgrè le renfort de Isabelle Huppert et Jean-Louis Trintignant! C'est à ce dernier que l'on doit les meilleurs scènes du film! Ce grand-père touchant, jamais loin de l'homme que l'on connaît, dans la douleur et la gravitè! On pourrait s'attacher à la forme, avec cette violence sourde, cette manière de regarder le monde, implacable et sans sentimentalisme! Mais le constat est sans appel. "Happy End" est bel et bien une oeuvre mineure du grand Haneke même si son cinèma est toujours particulier et très inattendu! C'est vain et peu passionnant avec un Mathieu Kassovitz ègarè en pleine farce familiale...
    Xavier D
    Xavier D

    50 abonnés 1 053 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2020
    Au regard de la bourgeoisie française, son déclin et sa folie. Dramatique et dérengant, surtout pour Jean Louis Trintignant, Matthieu Kassovitz qui livre une bonne interprétation avec une Isabelle Huppert digne et sobre. Mais la réalisation est assez terne et le scénario pas toujours claire. J'ai apprécié les différente forme de caméra et le visuel d'un raiseau social plutôt crue et provocateur. Un film triste mais on reste sur une image assez déstabilisant
    brianpatrick
    brianpatrick

    76 abonnés 1 554 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 mai 2020
    Happy End; la fin, Jean-Louis Trintignant va jouer jusqu'à la fin; en interpretant des rôles en chaise roulante. Je ne supporte pas ces artistes qui terminent leurs carrières en jouant des résidents de pensions de vieillesse. Et pour exprimer la froideur au cinéma, il suffit d'engager Isabelle Humpert. Après il y a pas mal de discutions à en plus finir. Il y a aussi des réunions familiales à en plus finir. C'est longuet et fatiguant. Pis ca mène nul part.
    Patrick Torres
    Patrick Torres

    7 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mai 2020
    La critique de la bourgeoisie, quand elle ne s'oppose pas aux autres classes sociales est le sujet casse gueule par excellence ! Le meilleur biais est l'humour,, comme chez Woody Allen par exemple, encore que ce ne soit pas une garantie ! Or l'humour est à Haneke ce les carottes vichy sont à un éleveur texan ! Il en a sans doute entendu parler, mais il n'y en aura jamais dans son assiette ! Ce qui fait que l'on se désintéresse très vite de ce film en pensant qu'avec le réchauffement climatique, les réfugiés, le coronavirus, la pollution des mers, les problèmes existentiels d'une triste famille de province arrivaient en 7 12e position dans les préoccupations du spectateur moyen, même bienveillant et cinéphile.
    sarachacha
    sarachacha

    6 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 mars 2020
    Trop de longueur, de plans bizarres sans aucun sens. Je me suis vraiment ennuyée. Dommage car vu le pitch ca aurait pu être intéressant.
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