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    Les Hommes du feu
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Les Hommes du feu" et de son tournage !

    Origine du projet

    Pierre Jolivet a eu l'idée de faire un film centré sur des pompiers pour deux raisons. En premier lieu un fait divers de 2012 où un adolescent de 14 ans avait mis le feu à 400 hectares au Plan d’Orgon dans les Bouches-du-Rhône. En second un incendie qui a eu lieu dans un village du Club Med où il était présent avec son frère. Marqué par ces deux événements, le metteur en scène s'est alors tourné vers des psychologues pour comprendre ce qui peut pousser quelqu’un à déclencher un incendie et est également allé au contact des pompiers qui lui ont parlé de leur quotidien. Jolivet se rappelle :

    "Je me suis souvenu de deux moments clés de ma vie où j’ai eu besoin d’eux – deux accidents de la route très graves... En fait, les pompiers ont été en première ligne dans ma vie, comme ils sont en première ligne de la vie de tout le monde, tous les jours. Dans l’ordinaire, comme dans l’extraordinaire des attentats, par exemple. Ils sont en première ligne du malheur, en fait. Or, pour la plupart d’entre eux, ils sont volontaires. Volontaires pour mettre leurs corps en danger. C’est un drôle de destin, non ? Là, avec les producteurs, on s’est dit : c’est ça, le sujet. Il faut faire un film sur les pompiers."

    Et de 6 !

    Avec Les Hommes du feu, le metteur en scène Pierre Jolivet collabore pour la sixième fois avec Roschdy Zem après Mains armées, La Très Très Grande Entreprise, Filles uniques, Ma petite entreprise et Fred.  "Son personnage, Philippe, le capitaine de la caserne, a l’autorité naturelle de quelqu’un qui a réglé ses comptes avec l’enfant qu’il a été. Il n’a plus grand-chose à prouver, à soi ou aux autres", précise le cinéaste.

    Authenticité

    Pierre Jolivet a voulu coller au plus près du réel et tout ce que l'on voit dans le film lui a été raconté par des pompiers. Le capitaine de la caserne où le film a été tourné, Stéphane Guyot, a même relu et validé chaque scène. "Il n’était pas question de faire un film de super-héros, pas question d’enjoliver la réalité – leur quotidien parle de lui-même. A l’inverse, un documentaire ne m’aurait pas permis d’aller aussi près des flammes, pour des raisons évidentes de sécurité, ou à l’intérieur d’une voiture accidentée, au plus près des blessés", confie Jolivet.

    Au plus près des pompiers

    L.627 de Bertrand Tavernier, qui raconte la vie d’une brigade des stups, sans artifice et quasiment sans histoire, a servi de modèle à Pierre Jolivet pour réaliser Les Hommes du feu. Le metteur en scène explique : "Filmer des pompiers, c’est filmer des hommes et des femmes qui s’engagent physiquement et j’ai toujours aimé raconter ce qui passe par le corps : j’ai donc voulu être organiquement avec eux. D’où la caméra à l’épaule. Finalement je ne voulais pas faire un film « sur » les pompiers mais un film où on est « avec » les pompiers."

    Cohabitation

    Pour les besoins du tournage, Pierre Jolivet et son équipe étaient en immersion totale dans une vraie caserne pendant sept semaines. "Au départ, les pompiers étaient assez circonspects. Ils nous acceptaient parce qu’ils en avaient reçu l’ordre d’en haut. Le colonel des pompiers de l’Aude, le Colonel Benedittini m’avait dit : « Je vous laisse les pompiers et l’équipement : la caserne est à vous ». Le lieutenant Aragou qui dirige la caserne a très vite compris ce qu’était le cinéma et m’a fait confiance. Mais pour son équipe, il a fallu plus de temps. Nous voyant un peu comme des rigolos qui allaient faire joujou, ils ont voulu discuter chaque détail, pour que ce soit le plus réaliste possible. Mais très vite, en se côtoyant, ces deux mondes, celui des pompiers et celui du cinéma, ont fini par se rejoindre", se rappelle le réalisateur.

    On se retrouve !

    Pour concevoir Les Hommes du feu, Pierre Jolivet s'est entouré de techniciens du cinéma avec qui il a l'habitude de travailler, comme par exemple les producteurs Xavier Rigault et Marc-Antoine Robert, le chef monteur Yves Deschamps ou encore le directeur de la photographie Jérôme Alméras.

    Du côté de l'image

    En compagnie du directeur de la photographie Jérôme Alméras, Pierre Jolivet a voulu éviter le pseudo-documentaire en 16mm ainsi que l'hyper-esthétisation qui aurait donné une sorte de super clip chez les pompiers. "Nous avons voulu du naturel, du réalisme, dans la proximité avec le sujet qu’offre la caméra à l’épaule", précise le metteur en scène.

    Jouer un capitaine de caserne

    La principale difficulté qu'a eu Roschdy Zem pour se glisser dans la peau de Philippe, le capitaine de la caserne, a été de trouver le bon dosage entre autorité et empathie. "Il a quelque chose de très humain, de très amical avec son équipe. Mais au moment où il faut entrer en action, c’est à lui de couper les liens affectifs, pour mettre tout le monde en marche. Tout mon travail consistait à le rendre crédible sur ces deux facettes", confie le comédien.

    Sur le terrain

    Un peu avant de démarrer le tournage, Roschdy Zem a passé une semaine avec les sapeurs pompiers, dans la caserne. Ces dernier l'ont, entre autres, emmené sur un champ de blé en feu où plusieurs hectares de terre étaient en train de brûler. "C’est assez flippant parce que vous pouvez avoir l’impression que les flammes vous disent : « viens, je vais te parler ». Attiré, fasciné, on y va, on approche - on peut aller tout près sans être vraiment en danger. Mais, peu à peu, ce danger, vous le sentez venir. Et tout à coup, cette chaleur qui vous saute au visage ! Comme si les flammes vous rentraient dans le crâne… Alors, d’instinct, vous faites un pas en arrière. En fait, c’est une image de l’enfer, un incendie", se souvient Zem.

    Emilie Dequenne sur son personnage

    "Elle est pompier, femme, et mère. Les trois à la fois, sans vouloir rien céder sur l’un ou l’autre, c’est donc parfois compliqué au quotidien. Le métier de pompier empiète sur sa vie privée, mais il n’est pas question pour elle de faire autrement. Elle s’est construite avec, autour et pour ce métier. Il fait viscéralement partie d’elle. Quand on décide de devenir pompier, c’est une vocation. C’est un peu comme répondre à un appel, quasi religieux. Pour Bénédicte, il vient de très loin : c’est une revanche qu’elle prend sur la gamine rondouillarde qu’elle a été. Alors évidemment, adulte, son métier la constitue profondément."

    Des acteurs non-professionnels

    En dehors des cinq rôles principaux (Roschdy Zem, Emilie Dequenne, Michaël Abiteboul, Guillaume Labbé, Grégoire Isvarine, Guillaume Douat), tous les acteurs que l'on voit dans le film sont des pompiers de la caserne. "Ils sont dans leur propre rôle et pourtant, il a fallu, comme c’est toujours le cas avec les acteurs non-professionnels, travailler pour retrouver leur naturel. Les mêmes mots, les mêmes gestes, qu’ils répètent dix fois, vingt fois par jour dans la réalité de leur métier, devenaient extrêmement difficiles à prononcer ou à effectuer sur un plateau de tournage avec la pression de la caméra", explique Pierre Jolivet.

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