Avis sur Monsieur Je-sais-tout

« Monsieur Je-sais-tout » malgré un classicisme évident, est un film très touchant sur le syndrome d’Asperger, dans lequel le jeune Max Baissette de Malgaive, de par sa prestation époustouflante, arrive à nous saisir d’une manière incroyable...
Tout repose en effet sur ce personnage Léo, que le jeune acteur interprète avec une justesse infaillible et en permanence à travers ce portrait compliqué, difficile et bouleversant.
Chaque expression, chaque phrase, chaque position ou réaction nous renvoie franchement à ce syndrome si particulier, alors que de son côté Arnaud Ducret trouve le ton juste dans la découverte de l’autre et de la différence, par son approche sincère et humaine.
Tour à tour, l’air agacé puis curieux, voire rebuté ou franchement séduit, par cet adolescent si étonnant, si déstabilisant, ce coach en football aux convictions bien ancrées, aux idées toutes faites bien martelées, verra ainsi son univers basculer comme on s’en doute d’ailleurs très vite, mais l’absence de pathos et de bons sentiments, rend cette relation infiniment touchante, troublante et intelligente !
Ce cheminement aux nombreuses embûches se suit avec beaucoup d’intérêt tant les rebondissements, les modifications ou les changements d’attitude de ce duo nous tiennent en éveil !
On ressort de cette séance la tête pleine d’émotions, mais aussi de questions sur ces enfants dont le vécu, le comportement est bien éloigné de ce que l’on peut connaître dans sa vie au quotidien !
Un très beau film de François Prévôt-Leygonie et de Stephan Archinard, tout en retenue et en sensibilité.

Film sympathique, plein de bonne volonté. Un peu trop prévisible malheureusement. Superbe interprétation du jeune acteur, au point qu'on se demande même s'il n'est pas autiste.
On passe néanmoins un agréable moment et si le film parvient à éveiller quelques consciences et changer certains regards sur le handicap en général et l'autisme en particulier, il aura rempli sa mission.

C'est une comédie dramatique vraiment intelligente, bien réalisée et interprétée et qui est agréable à suivre.
L'acteur principal a un rôle qui lui va bien et il est très bon.
Dans cette histoire il y a beaucoup de sensibilité, de justesse et d'émotions.

Film gentiment sympathique, prévisible, surement pour pouvoir rester optimiste. Dommage un peu irréaliste car trop petit pour jouer goal et le goal habituel trop mauvais par rapport au niveau supposé de l'équipe. Mais le propos du film n'est pas là. Trop petit pour jouer goal, mais très grand pour jouer un aperger, d'ailleurs en sortant de la salle des spectateurs pensaient que "ca doit en être vraiment un car ça serait trop dur à jouer".

En lisant (vite) le "pitch" de ce "Monsieur Je-sais-tout", on se dit que cela va être un "Rain Man" du pauvre, sauf à saisir l'Asperger à l'adolescence - et à remplacer une relation fraternelle oubliée, par une relation avunculaire ignorée.
Mais c'est une petite réussite en mode mineur (tendre juste ce qu'il faut, sans tomber dans la sucrerie) que l'on visionne, et non une belle machinerie hollywoodienne.
Boudée par la critique pro "sérieuse", cette 3e réalisation en duo (François Prévôt-Leygonie/Stephan Archinard - écrivant par ailleurs à deux plumes pour la scène) se démarque heureusement des deux navets commis jusque-là.
C'est mis en scène fort correctement, Arnaud Ducret ne démérite pas en (fausse) brute, saisie par la fibre quasi-paternelle, les seconds rôles sont bien tenus (voir ainsi Christophe Bourseiller en psychologue manipulé par Léo), l'Aunis et le Blayais bien utilisés, et Max Baissette de Malglaive (éternel pré-ado au physique fragile - bien que presque majeur à la ville - et regard pénétrant) confirme un talent singulier, et du métier maintenant ("Versailles", c'était il y a 10 ans...).

Encore une comédie dramatique qui démontre la faiblesse des productions françaises du genre qui ne dérogent quasiment plus à une recette désormais suivie à la lettre. Trouver un argument de départ suffisamment frappant et propre à susciter l'émotion. Ici un ancien joueur professionnel de football (Arnaud Ducret) devenu entraîneur de la section espoirs d'un club régional et sur le point de décrocher un poste juteux en Chine se voit subitement encombré pour une quinzaine de jours par son neveu dont il ignorait l'existence. Le petit neveu (Max Baissette de Malglaive) en question est frappé du syndrome d'Asperger. Le but du jeu déjà bien compris est de montrer comment un célibataire sans attache et citoyen du monde à qui tout réussit va pouvoir s'attendrir sur le sort d'un plus faible et plus petit que lui (il bénéficiera de l'aide précieuse d'une jeune et jolie doctoresse !) . Le propos parait sur le fond généreux et propre à ressouder les liens fraternels dont tout un chacun s'accorde à dire qu'ils se sont quelque peu distendus ces trente dernières années. Le résultat est plutôt laborieux pour ne pas être trop sévère avec le film au regard du jeune Max Baissette de Malglaive qui ne ménage pas ses efforts pour rendre crédible son personnage. Comme c'est le cas systématiquement désormais, les producteurs s'entichent de scénarios dont le postulat de départ à forte dose émotionnelle mais hautement improbable oblige à une succession d'invraisemblances afin d'aboutir aux effets attendus qui tellement répétés sont devenus des lieux communs qui n'émeuvent plus que ceux prêts à faire l'impasse sur une quelconque connexion du propos qu'on leur sert avec la vraie vie. Les producteurs avisés se disent qu'un pitch accrocheur comme l'on dit aujourd'hui additionné à une valeur montante si possible issue de l'univers télévisuel (ici Arnaud Ducret déjà rodé aux bons sentiments) suffira à assurer la rentabilité de l'investissement. Autrefois l'adage disait "Peu importe le flacon pourvu que l'on ait l'ivresse". Dans ces années de communication et de réseaux sociaux, on pourrait dire : "Peu importe si le flacon est vide pourvu qu'il soit joliment dessiné". Rien n'engage pour le moment les décideurs du cinéma français à changer de cap puisque cette fois encore l'ivresse même de faible intensité et un peu frelatée était au rendez-vous.

Coup de coeur pour ce film adapté du roman "La surface de réparation" (2015) racontant l'histoire d'un adolescent souffrant d'une forme d'autisme : le syndrome d'Asperger.
Suite à certaines circonstances compliquées, il va se retrouver avec son oncle, célibataire endurci et ancienne gloire du foot reconverti entraîneur.
C'est touchant et drôle à la fois, Arnaud Ducret est parfait et le jeune Léo (Max Baissette de Malglaive) est totalement bluffant avec ses tocs, ses démons, ses chiffres et finalement tous ses problèmes liés à son état.
Au final, une espèce de "Rain Man" à la française, une petite réussite. A voir.
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J’ai tout simplement été très émue par le scénario du film. Il traite le sujet de l’Asperger à merveille. En quelques mots: les différences font la force, et quelle place donne-t-on (ou non) à ces différences.
Il est difficile d’écrire une critique sur ce film, tant il se ressent.
A part répéter que la performance de Max Baissette de Malglaive est incroyable, je peux seulement vous conseiller de voir ce film.

Adapté du roman d'Alain Gillot, Monsieur Je-sais-tout est réalisé par Stéphan Archinard et François Prévôt-Leygonie - ceux qui nous ont pondu Amitiés Sincères - ils regagnent notre confiance (après un inégal Tout Schuss) en revenant au registre dramatique. Ils abordent un sujet délicat sur le ton de la comédie à savoir l'autisme ! Un quarantenaire divorcé est entraîneur dans un club de foot pour enfant et va croiser sur sa route un petit jeune, atteint de l'Asperger qui n'est autre que son neveu... Une histoire pleine d'émotions débordant d'énergie de la part des personnages, tous émouvants. Arnaud Ducret a aussi droit à son moment de gloire (tout comme Franck Gastambide dans La surface de réparation), obtenant son premier rôle dramatique. Le comédien Ducret - Les dents, pipi et au lit - se débrouille à merveille dans la peau de cet homme chamboulé, apprenant qu'un lien très fort va s'unir avec ce garçon. Ce dernier est interprété par le petit jeune qui a joué dans l'excellent Mea Culpa de Fred Cavayé - Max Baissette de Malglaive - qui nous livre des partitions touchantes avec son binôme en partie spoiler: - sur la fin du film -
qui s'avère une magnifique leçon de vie, amenant beaucoup d'espoir ! Alice David apporte une romance assez prévisible avec l'acteur principal mais inévitable pour la suite des événements du récit. Les réalisateurs offrent une belle réalisation misant également sur de superbes paysages de campagne. Cela dit, Monsieur Je-sais-tout présente des similitudes au film américain Rain Man avec Dustin Hoffman abordant le thème de la maladie sur un rythme assez lent mais cela n'est guère gênant puisque l'ensemble de l'ouvrage s'avère agréable et émouvant. Donc, le nouveau film de Stéphan Archinard et de François Prévôt-Leygonie est un beau petit film offrant une prestation étonnante à Arnaud Ducret. A découvrir si on apprécie le comédien !

Troisième film pour le duo François Prévôt-Leygonie et Stephan Archinard, « Monsieur Je-Sais-Tout » nous en apprend beaucoup sur le délicat sujet de l’autisme Asperger. Max Baissette de Malglaive, jeune prodige, triomphe dans une interprétation ahurissante, aux côtés d’un Arnaud Ducret fastueux.
L’un, ancien champion de football devenu coach, voit son quotidien de célibataire et de fêtard endurci soudainement ébranlé, tandis que l’autre, enfant autiste, nécessite un cadre de vie millimétré.
D’une intelligence fine, le scénario pénètre peu à peu dans la psychologie de l’enfant. Devenant le narrateur central, sa stratégie du jeu et sa réflexion dans l’art du bluff inaugure un aspect pédagogique, voir même ludique, exposé grâce à des schémas et des dessins explicatifs.
Intrigué, dubitatif, touchant, l’ancien footballeur devenu tuteur par défaut, va passer par une succession d’émotions cherchant, parfois vainement, à saisir comment s’y prendre avec le petit. De fait, « Monsieur Je-Sais-Tout » devient un ajustement relationnel réciproque où chacun va tenter se positionner par rapport à l’autre.
Les personnages secondaires sont très limités, cependant le présence de Mathilde, la médecin sportive, s’impute rapidement comme un point de stabilité dans la relation de nos deux héros. Au cours d’échanges tendus et de discussions à rallonge, elle va scrupuleusement amener le coach à comprendre la situation de Léo. Ces instants de dialogues dépassent le degré cinématographique quant à l’explication d’une chance unique d’intégration pour les enfants autistes.
C’est ainsi que s’impose un rapprochement minutieux entre les compères autour du football. Semblable à une relation entre un père et son fils, une admiration bilatérale va s’installer. Léo, ayant une fougue pour le jeu, va se révéler de plus en plus idolâtre envers Vincent, alors que ce dernier va continuellement chercher à comprendre l’intérêt intellectuel que va pouvoir lui apporter le jeune garçon.
Maîtrisez avec grande pudeur, le récit bénéficie d’une sensibilité décuplée. Chaque geste nous questionne, chaque phrase nous agite, chaque situation nous fait pétiller et c’est au cœur de ce bouillon sentimental que la découverte s’entreprend et le film, s’apprivoise.
Bilan : « Monsieur Je-Sais-Tout », un film qui nous apprend de comment apprendre de l’autre ?
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Film très émouvant servi par deux superbes acteurs la performance du jeune Max est impressionnante bien mise en valeur par Arnaud Ducret

Même si j'ai eu du mal à entrer dans le film j'ai réussi finalement, j'ai été plutôt convaincu même si j'ai trouvé quelques défauts au film, cela reste une belle histoire.

Partout, le jeune interprète du l'autiste est présenté comme "un enfant". Or, renseignement pris, il aura dix-huit ans dans quelques jours ! Autrement dit, il sera prochainement majeur... Cela mis à part, le film est irréprochable, et exempt de siruposité. On ne devrait pas le diminuer en évoquant "Rain man", qui faisait dans la démagogie.

Une belle histoire, joliment filmée et interprétée.
Mention particulière pour Arnaud DUCRET qui est très crédible dans le rôle du bourrin de base.

Le film ne casse pas 77 pattes à un canard, trop prévisible, trop convenu, pas d'humour, bref un gâchis.