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    Je veux juste en finir
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    2,6
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    100 critiques spectateurs

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    Laurent D.
    Laurent D.

    20 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2020
    Ce film est assez "extra-ordinaire" pour ne pas être descendu en flamme par des critiques qui ne l'ont ni ressenti, ni compris ... Avec un peu de bonne foi, il est pourtant aisé de jeter un coup d'oeil sur un ou deux spoiler pour comprendre ce à côté de quoi l'on est passé ... Le film est long, bavard, absurde au premier degré (comme d'autres avant lui).
    Il m'a mis très vite mal à l'aise (je ne m'en faisais une fausse idée en regardant la B.A) sans que je n'en comprenne la cause, ni le sens ... Mais je ressentais le malaise, un peu peut-être par empathie inconsciente pour le personnage ...
    Malgré ce sentiment désagréable, je suis resté devant jusqu'à la fin en essayant de me rattacher à des indices, de donner un sens aux citations, aux chorégraphies, aux situations ...
    J'avoue que j'ai terminé agacé, épuisé, avec presque la nausée ... Mais , comme pour Mulholand Drive, j'ai ensuite décidé de "me faire un peu aider" :-)
    Alors oui, l'histoire est triste, glauque, mortifère et le film sait à mon avis jouer sur un premier degré limite horrifique mais le réalisateur, à la différence de l'auteur du livre, ne souhaite pas nous dévoiler le sujet aussi facilement et joue avec nous tout au long de ces deux heures et quart ...
    Bref, ce n'est pas un blockbuster, ce n'est pas une quelconque série, ce n'est pas commercial, c'est intelligent, prenant, dérangeant, fascinant, parfois éreintant, et/mais si l'on accepte de penser que spoiler: ce qu'on nous montre n'est pas à considérer comme "vérité incarnée"
    , il y a de quoi se prendre une grosse claque cinématographique (entre autre).
    Bon courage aux "aventuriers patients et passionnés", et/mais sans doute les fans irréductibles de fast and furious ou de plus belle la vie perdront un peu plus de deux heures de leur vie, c'est possible ... Mais pas certains :-)
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 803 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2020
    Je sais que les films scénarisés par Kaufman sont un peu étranges, mais je n'avais jamais vu une seule de ses réalisations et c'est vraiment bon.

    Alors oui c'est cryptique à souhait et la fin tire un peu en longueur mais sinon c'est délicieux. J'ai pris un plaisir fou devant le film. Ça commence comme un drame un peu puant avec une voix off qui nous explique qu'elle veut finir sa relation avec un mec, que cette relation ne va nulle part et très vite ça devient intriguant. On a ce couple dans la voiture qui discute lonnnnngtemps. Ça s'étire au possible... Cette première séquence dure quelque chose comme 25min. La fille pense dans sa tête et est sand arrêt interrompue par le mec... Il ne la laisse pas laisser son esprit vagabonder. Immédiatement on voit que c'est parfaitement bien mis en scène, que le montage est aux petits oignons puisque chaque interruption on la vit comme une agression.

    On est plongé dans le point de vue de l'héroïne et on comprend qu'il l'agace et qu'elle fait tout pour ne rien laisser paraître.

    Franchement j'ai bien cru (et aimé) que tout le film allait se passer comme ça.

    Et donc entre la longueur de la séquence et la mise en scène on commence à se sentir mal à l'aise devant ce que l'on regarde. On sent que quelque chose ne tourne pas rond et ça ne va pas aller en s'arrangeant.

    Et c'est la force du film, on ne sait jamais trop ce qui se passe, mais tout ça est de plus en plus étrange et glauque. J'ai vu que le film est catégorisé comme film d'horreur, c'est exagéré, mais c'est bel et bien angoissant.

    Le détails s'accumulent... Rien ne semble avoir de sens... Les parents du mec qui les font attendre une éternité dans le salon avant de descendre de leur chambre... Le chien qui apparaît comme par magie après que le mec l'ait évoqué... On se croirait dans du théâtre d'impro... Dès que le mec dit un truc, ça devient vrai et la suite de l'histoire continue avec ça.

    Bon après ça part totalement en couilles... Mais à chaque fois les séquences sont assez longues bien qu'absurdes pour qu'on s'y intéresse et nous mette encore plus mal à l'aise face à ce que l'on regarde.

    Les acteurs participent clairement à cette ambiance, entre Jesse Plemons qui sous joue, voire qui tire la gueule continuellement, ses parents qui surjouent à mort et Jessie Buckley, l'héroïne, qui essaye d'avoir l'air sympathique pour les parents de son mec tout en essayant de détendre l'atmosphère, il y a un décalage évident, rendant le tout encore plus bizarre.

    Il paraît que c'est adapté d'un bouquin, j'avoue que je suis curieux, parce que si on excepte les excellents dialogues, j'ai l'impression que Kaufman a rendu là un pur film de cinéma où ça fonctionne parce que justement il a su utiliser le langage cinématographique pour faire passer ses émotions. Bref il a fait un bon film.

    Et c'est vraiment rare, mais voir un film qui se permet une longue digression sur Une femme sous influence tout en proposant une analyse du film, je ne suis pas certain d'avoir déjà vu ça...

    Mais je crois que si le film fonctionne aussi bien, c'est aussi à cause des réflexions que se fait la fille. Disons que ça parle également des souvenirs, du temps, du couple, de ce qu'on fait pour l'autre, de ce sentiment étrange où l'on sait que cette relation de mène nulle part... Et forcément le spectateur a déjà ressenti tout ça, forcément ça lui évoque quelque chose.

    Bref c'est aussi tordu et angoissant que maitrisé.
    A Petit Martin
    A Petit Martin

    4 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2020
    Wow. Je crois que c'est le premier film qui non seulement me donne envie de le revoir à 24h d'intervalle, mais qui parvient également le tour de force de me faire visionner deux récits tout à fait différents à la première et seconde lecture. Ça change de trouver cette richesse en comparaison à tous ces films qui se jettent comme ils se consomment (en "one shot").
    A la première lecture bien que les indices soient nombreux, le spectateur est trop peu sûr de lui pour établir des théories sur ce qu'il est en train d'expérimenter. On tente de se raccrocher au fil narratif le plus simple (une jeune femme va rencontrer les parents de son petit-ami pour la première fois) mais on est perdu et effrayés par l'ambiance et les codes horrifiques de ce décor et personnages sortis d'un cauchemar. Les non-sens, les discussions métaphysiques nous désorientent autant qu'ils nous intriguent, tandis que la dernière partie du film nous achève tant elle est irracrochable. Mais c'est enfin là qu'il nous est permis de comprendre et de revoir le film sous un tout nouveau jour (où tout devient cohérent et apaisé). spoiler: Nous comprenons que tout cela ne peut appartenir qu'à un rêve, celui de Jake. Et comme dans un rêve il est tous les personnages. C'est donc lui qui veut en finir, et tout le film n'est que ses perinigrations intérieures, ses regrets, ses flashbacks, ses tourments avant son suicide par hypothermie devant le lycée qui l'a brisé.. il repense à ce qui a fait sa vie, soit pas grand chose, les petites amies qu'il a eut ou aurait aimé avoir (les noms changent), son manque de reconnaissance malgré ses aptitudes artistiques et intelectuelles, la fin de vie de ses parents isolés qui l'isole à son tour, sa frustration sexuelle (homosexualité refoulée ?) Son dégoût de lui-même pour avoir "maté" sans doute des élèves...
    . Bref c'est bien un film d'horreur mais l'horreur ne se situe pas là ou on pense la trouver, c'est l'horreur de la solitude et de la vacuité de la vie, celle quand on a personne à aimer et personne qui nous aime, celle quand on réalise que notre vie n'est pas prête de s'améliorer. Un film sombre mais absolument maîtrisé, dans le fond comme la forme, une véritable surprise, qui se voit donc (au moins) 2 fois.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    384 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 octobre 2020
    A tous les spectateur.trice.s qui râlent après les histoires complexes de Christopher Nolan, comprenez bien que Tenet n’est rien à côté de Je veux juste en finir. Netflix nous propose un film qui se situe à l’apogée des longs-métrages incompréhensibles et absolument inutiles. Pire qu’un navet c’est une ignominie. Comment oser proposer une œuvre qui n’a pour scénario que l’absence de scénario ? C’est la question qu’on peut poser au réalisateur et scénariste. Aurons-nous une réponse ? Pas si sûr. Devant les interrogations d’IndieWire Charlie Kaufman déclarait : « Je ne suis pas vraiment doué pour expliquer ce que sont les choses », refusant ainsi de nous guider et dans le film et en dehors. Faisant plutôt appel à notre discernement : « Je laisse les gens vivre leurs expériences, donc je n’ai pas vraiment d’attentes quant à ce que les gens vont penser. Je soutiens vraiment l’interprétation de chacun ». Trop facile lui répond-on.
    Victor A.
    Victor A.

    52 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 septembre 2020
    Très rare sont les films que je ne finis pas, et Je veux en finir en fait parti. Malgré un casting parfait, une recherche esthétique, le film n'arrive pas à nous intéresser tant on sent un Charlie Kaufman seul dans son délire. On sent que le réalisateur avait carte blanche et le problème c'est qu'avec ce film Kaufman se fait plaisir, mais qu'à lui.
    Jorik V
    Jorik V

    1 195 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 septembre 2020
    Voici un film qui porte son titre à merveille! En effet « Je veux juste en finir » est tellement assommant, opaque et interminable que l’on ne souhaite qu’une chose une fois qu’on l’a commencé : en finir avec ce supplice cinématographique si peu passionnant qu’il est vraiment difficile d’aller jusqu’au bout. On connait le goût de Charlie Kaufman pour les bizarreries mais là c’est tellement incompréhensible, étrange et sans aucune (ou très peu) de clés de compréhension que son visionnage relève du supplice. Il n’y a qu’à voir la durée de la première scène en voiture qui fait près d’une demi-heure pour s’en convaincre.



    Mais si seulement cette scène était intéressante ou permettait de mieux comprendre ou même appréhender ce qui se joue devant nos yeux. Mais que nenni! De longs tunnels de dialogue plus ou moins abscons entrecoupés par la voix off du personnage principal incarné par la pourtant excellente Jessie Buckley. C’est inintéressant au possible et pesant comme jamais. Passé cette introduction qui pourrait éclairer la psychologie des protagonistes ou nous donner quelques indices sur l’histoire, nous voilà coincé dans un huis-clos d’une heure tout aussi bavard et bizarre dans une ferme abandonnée avant de renouer avec l’habitacle de cette voiture pour la dernière partie avec de nouveau des dialogues sans fin. On ne voit toujours pas la raison d’être de ce film et Kaufman, qui semble suivre le livre dont ce film est adapté, nous serine le coup de grâce avec une fin entre onirisme et comédie musicale qui achève notre patience et rend le tout encore plus nébuleux.



    Et à la fin, en sait-on plus me direz-vous ? Et bien non, hormis quelques suppositions sur un homme à la vie fantasmée. Tout cet ennui et ce rythme soporifique et agaçant pour ça. Autant les films étranges dont on ne comprend pas tout peuvent être réussis (comme souvent chez Lynch avec « Mulholland Drive » par exemple) ou clairement envoûtants comme « Donnie Darko » ou « Under the Silver Lake », autant ici c’est tellement hermétique, moche à regarder et chiant qu’on préfère abandonner toute velléité d’assimilation narrative. Un film que Kaufman semble avoir fait pour lui sans se soucier aucunement du plaisir du spectateur. Si le climat anxiogène et étrange est plutôt réussi, ce n’est pas ce qui sauve cette purge opaque et prétentieuse du néant et du fond de tiroir du catalogue Netflix (comme pour beaucoup de films venant de la plate-forme). A fuir sauf si on veut un bon somnifère ou qu’on est passionné par des logorrhées verbales sans fin sur tout et n’importe quoi et une intrigue sans aucun sens. Le genre d’histoire qui aurait dû rester littéraire ou qui s’est retrouvée très mal adaptée.



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    Nitemir76
    Nitemir76

    24 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 septembre 2020
    Sincèrement je pense que 9 personnes sur 10 n'ont rien compris au film. Après avoir fait des recherches sur internet on peut comprendre le sens du film, qui est pour le coup logique et compréhensible. C'est pour cela que j'ai mis 1/5 et non 0.5.
    Parce que peut-on parler de chef-d'oeuvre quand le spectateur ne comprend pas le film et est obligé d'aller voir des analyses après? On a fait de quelque chose de très simple quelque chose de très tortu et trop compliqué : spoiler: Waouh en fait on était dans l'imagination de l'homme de ménage du lycée mais avec l'histoire racontée du point de vue de la fille qu'il aimait
    .
    Mais s'il n'y avait que ça... Le film est long au possible, déprimant et glauque à souhait. On pourrait citer les deux scènes en voiture qui durent 15mins chacune. De véritables branlettes intellectuelles ou l'on va t'évoquer la physique quantique, le sens de la vie et même te parler d'ingénieur soviétique pour au final ne mener à rien. On va aussi avoir le droit à des "poèmes sur la vie" tellement bateau et mal écrits qu'on a l'impression de lire la lettre du suicide d'un adolescent gothique attardé.
    Pour finir je pense que le réalisateur a voulu tellement faire un film original pour se démarquer qu'on se retrouve avec une bouse sans nom qui sera surement appréciée par les snobistes de cinéphile voulant nous faire croire qu'ils font partie de l'élite intellectuelle.
    Les plans et les jeux d'acteurs relèves quand même (un peu) le niveau du film.
    Thibault Bouday
    Thibault Bouday

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 septembre 2020
    Je peux comprendre qu'avec un premier niveau de lecture, le film peut être déroutant pour certains. Cependant il est abérant de voir des gens noter 0 ce film, sous prétexte qu'ils n'ont rien compris, sans avoir chercher à comprendre. Bizarrement ce genre de critiques n'apportent aucun arguments... Suffisait sûrement d'un rien pour faire l'effort de comprendre où de se faire aider pour comprendre les enjeux du film. Si il y a bien une chose que Kaufman sait faire, c'est d'attirer la curiosité. Au moins ce qu'il faut pour nous donner envie de s'interesser au message. Et cette complexité sous-jacente est nécessaire au traitement du sujet principal. spoiler: À savoir les fantasmes inassouvis et toujours présent d'un viel homme qui a rater sa vie. Et qui en se replongeant dans ses souvenirs, se réinvente une vie en intégrant des possibles, en intégrant une vie amoureuse, une réussite professionnel.Tout ces discours ne sont enfait qu'une discution avec lui même. En rentrant aussi proche dans l'intimité de Jake, On y comprends tous ses regrets et sa si grande solitude
    . Tout s'entremêle parfaitement. Très bien construit et touchant à l'extrême.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 072 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 septembre 2020
    Charlie Kauffmann brille par son originalité mais son dernier opus "Je veux juste en finir" est vraiment un peu trop abscons. Certes, quelques indices nous font deviner le propos du film, quoique ce n'est même pas sûr. C'est dommage car sur la forme, c'est plutôt réussi, l'ambiance est franchement anxiogène et les acteurs plutôt bons. Mais, lors du générique de fin, on se demande si on a pas un peu perdu son temps.
    asarah
    asarah

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 septembre 2020
    A quoi sert de dire que c'est un chef d'œuvre lorsque le spectateur ne comprend rien?
    Un des pires films de ma vie, très long, très ennuyant, complètement absurde, failli m'endormir une dizaine de fois. Ce film m'a énervée plus qu'autre chose, surtout quand on veut voir la fin car on se dit que peut être, celle ci nous éclairera sur les 2h15 d'écran. Mais que nenni! Heureusement que ce n'est pas sorti au cinéma... nul et déprimant
    Leonce J
    Leonce J

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2020
    Charlie Kaufman nous plonge dans I’m Thinking of Ending Things un road trip psychédélique enneigé porté par Jessie Buckley et Jesse Plemons, tout deux sont formidables, on ajoute à cela les seconds rôles « flippants » de Toni Collette et David Thewlis.
    L’ambiance du film est très lynchien croisé à un Wes Anderson, la tapisserie et les couloirs du lycée filmé façon Overlook Hotel de Kubrick dans Shining, le petit carton Robert Zemeckis bref en terme de mise en scène et références cinema, Kaufman devenu un grand cinéaste.
    Ajouter à cela le format 1 :33: 1 et la photographie de Lukasz Zal, juste un régal pour les yeux.
    Mais je ne suis pas autant conquis par son écriture dans ce film, tout d’abord j’affectionne énormément le travail de Kaufman dans ses œuvres précédents pour son écriture originale et unique mais dans ce film c’est trop , un film de 2h15 où 1/4 du film les personnages discutent de tout et de n’importe dans une voiture, les dialogues sont pertinents mais divaguent, je pense que Kaufman a eu carte blanche de la part de Netflix donc il s’est vraiment laché dans le scénario.
    Par contre les 5-6 minutes du premier dialogue dans la voiture est intéressant car on se confronte aux personnages.
    On retrouve évidement dans ce film ses thèmes comme les sentiments, les références méta-phydique, la perception du réel, la remise en question, des personnages atypiques…
    Mais ici c’est surtout la pensée qui joue un rôle primordial a travers la voix-off (que j’ai beaucoup aimé) du personnage de Jessie Buckley qui rythme tout au long de l’histoire, cette pensée nous confronte à son mal-être et à sa confrontation avec le monde.
    Le film devient passionnant a leur arrivée à la maison où les protagoniste rencontrent les parents farfelues avec une atmosphère horrifique (grosse mention à T.Colette et D.Thewlis).
    spoiler: Mais des qu’ils repartent dans la voiture, le spectateur repart dans l’ennuie avec des dialogues redondants ( qui sont souvent des pensées). Toute la scène de fin (dans le lycée) m’a beaucoup intrigué avec cette touche d’onirisme, la représentation de la comédie musicale Oklahoma ! , la scène de remise du Prix Nobel. Peut-être que cette histoire n’est juste qu’une représentation de la vie idéale de Jake/le concierge qu’il aurait aimé avoir.

    C’était un film que j’attendais énormément depuis la sortie de la BA parce que c’est Kaufman, au final on a affaire à un film minutieusement réalisé où seul l’histoire peut être un problème à certains, notamment dans la compréhension ceci dit j’ai passé un très bon moment malgré certains dialogues excessives, mais à certain moment le film m’a émerveillé.
    En bref c’est un film qui vous laissera indifférent et Kaufman nous livre ici une œuvre inclassable.
    Vehk A.
    Vehk A.

    54 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 septembre 2020
    Une premier tiers longuet, mais on sait à quoi s'attendre quand on s'embarque sur un film de ce type, alors on peut malgré tout réussir à prendre son mal en patience : Même si cela traîne, on se dit que les dialogues ne sont pas trop inintéressants, on essaye de s'identifier aux personnages, et le (mauvais) temps nous traverse entre deux balais d'essuies-glaces neigeux.
    Le second tiers prends une tournure plus dérangeante et donc aussi plus stimulante : Le film semble finalement devoir être sauvé par son ambiance pesante, voire horrifique. Lorsqu'après quelques premiers indices, il se décide à basculer brutalement dans l'incohérence, on commence à se sentir pas mal floué, mais on a encore un peu envie d'y croire ; avec des dialogues aussi intelligents en préambule, tout cela devrait bien finir par reprendre une tournure plus rationnelle, significative, sensée. Autrement dit, on croit encore possible une chute qui viendrait expliquer ces incohérences.
    Que nenni. Nous voilà dans le dernier tiers, et là, tout se désagrège, les personnages achèvent complètement leur désintégration tandis qu'une obscure histoire parallèle dans laquelle chercher une vérité semble soudain (enfin?) prendre de l'ampleur. Sauf que celle-ci étouffe la précédente sans jamais proposer rien de beaucoup plus cohérent, et sans jamais vraiment susciter le même intérêt que l'histoire principale semblant avoir été abandonnée, avec ses personnages qu'on avait fini par adopter malgré leur inconsistance.
    Tout cela aboutit enfin à une apothéose délirante et spectaculaire, mais qui ne peut que laisser de marbre, avec la seule possibilité de faire des suppositions douteuses sur le sens de tout ça...
    Dans les commentaires les plus élogieux sur Allociné, quelqu'un précise qu'au second visionnage, sa théorie lui permets de revoir le film avec un oeil neuf et de mieux comprendre tous les double-sens cachés, et certes, c'est vrai spoiler: ( on comprends mieux par exemple, l'obsession de Jake au sujet des milkshakes qui vont saloper sa voiture si on décide de penser après le premier visionnage qu'il n'est en fait que le personnage onirique du rêve d'un concierge... De même, cette interprétation explique de nombreuses autres scènes du film ou l'identité de l'héroïne semble "fondre" pour fusionner avec celle de Jake ou en tout cas pour se calquer avec ce que pourrait être son imaginaire. )

    ...Non pas que je l'aie visionné deux fois - une fois fut largement suffisante, je n'aurais jamais eu envie de le regarder à nouveau pour ma part - mais en me le remémorant à chaud et en lisant le résumé du livre sur wikipédia, j'ai clairement pu recoller les morceaux, en tout cas confirmer mes soupçons. Et au final, c'est plutôt une bonne histoire, mise en scène de façon originale... Sauf qu'il m'a fallu faire ça.
    J'avais pourtant bien eu l'intuition de faire l'exacte supposition qui correspondait à ce que sous-tendait "poétiquement" le film, mais il m'aura fallu cette confirmation pour me sentir d'abord suffisamment à l'aise avant de pouvoir l'apprécier :
    ...Seulement parce que le livre, lui ( en tout cas son résumé ) , se montrait davantage explicite en incluant à la fois des scènes mais aussi une chute menant de façon beaucoup moins absconse sur la bonne voie, il m'est alors devenu possible, en me remémorant le film, d’en interpréter (une partie) des subtilités. Mais sinon... Le premier sentiment que j'ai eu au générique, c'est que je m'étais fait escroqué, que cela n'avait ni queue ni tête, ou bien que si c'était bien ce que je croyais, c'était très mauvais et très mal amené.
    En l'occurrence, donc, je n'ai pas lu le livre, mais d'après le résumé que j'en ai lu, il semblerait que la chute y soit beaucoup mieux amenée, autrement dit, que sans pour autant prendre le lecteur par la main, on lui offre au moins de véritables pistes solides auxquelles s'accrocher : Sans être explicite, elle ne part pas pour autant dans un délire qui donne l'impression d'être hors-sujet. Ici, sachant en confiance de quoi il retourne réellement, on peut certes apprécier la poésie que le film veut insuffler en nous plongeant dans la peau d'un personnage de plus en plus dérangé, mais cela ne rattrape pas cette mauvaise impression d'une histoire parallèle trop peu soignée avec une chute qui s'évertue davantage à éparpiller les morceaux pour nous mettre à rude épreuve, qu'à les recoller.
    En définitive, et puisque le propos du film aborde, entre autres milles sujets, le talent... Le film semble nous dire qu'on en a manqué si on n'a pas tout compris à la fin ; Même si c'est pour nous rapprocher du personnage central en nous faisant partager sa détresse, peut-être que le talent, finalement, ce n'est pas d'enfoncer l'autre, le spectateur, en créant artificiellement une difficulté rebutante, ...Mais au contraire de lui donner une opportunité d'avoir envie de jouer ?
    ...Qui voudrait jouer à la pétanque sur un fil de funambule ? Sûrement le même genre de personnes qui voudrait revoir ce film une seconde fois pour s'assurer qu'il a bien tout compris...
    Kris D
    Kris D

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 septembre 2020
    Intérêt de ce film? Ok pour moi. On en comprend rien on on s'ennuie c'est interminable au secours. Fuyez !!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 4 septembre 2020
    J'ai rien compris help
    Qqun peut m'éclairer sur le sens / l'intérêt de ce film ?? Longueurs de fou, je me suis presque "endormie" à tous les passages dans la voiture ... ok c'est farfelu et tordu ( repas famille ) mais bcp trop complexe je pense pour mon petit cerveau qui ne comprend pas le double sens?!
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 142 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2021
    J’ai conscience que, de prime abord, la comparaison pourra paraître hasardeuse, malgré tout j’entends bien l’assumer jusqu’au bout.
    Mais de mon point de vue c’est une évidence : il y a dans ce film une manière de faire cheminer le spectateur qui a quelque-chose de profondément lynchéen.
    …Et moi j’aime ça.

    Pourtant c’est vrai : à première vue rien n'a l'air d'aller dans ce sens.
    Au contraire on est même dans du Charlie Kaufman pur jus.
    Moi que ressortais tout juste d’« Anomalisa », j’ai retrouvé dans cet « Ending Things » beaucoup de choses qui me semblaient bien familières.
    Un cadre formel toujours confortable et délicat dont le confort semble rapidement devenir une prison.
    Des personnages névrosés par ce tiraillement qui les habite, entre d’un côté la terrible envie de tout envoyer bouler en hurlant et de l’autre cet étrange mélange d’empathie, d’attachement et de lâcheté qui leur retire toute force d’agir.
    Et puis surtout il y a ce goût pour la parole d’introspection.

    Pour être honnête, j’ai même crains le pire dans un premier temps.
    Dès la première conversation du film – pourtant très bien partie – l’intrigue s’engage progressivement dans un long tunnel discursif de presque vingt minutes !
    Le début de la scène était pourtant un régal, sachant jouer des chevauchements entre voix-off et dialogues pour faire comprendre toute l’ambigüité de la relation qui nous était présentée. Et puis s’ensuit l’enlisement dans la morosité. On broie du noir pour mieux le mélanger avec du noir déjà broyé… Un vortex kaufmanien était déjà en train de se créer…
    A ce moment là j’ai craint qu’on ne quitte jamais cette foutue voiture pendant les deux heures qui restaient…

    Mais non.
    On finit par en sortir de cette foutue voiture, quand bien même ce soit pour sombrer dans un autre lieu dont on a l’impression qu’on ne sortira jamais.
    Et c’est à partir de là que j’ai commencé à trouver une part de lynchéisme dans cet « Ending Things ».
    Ce temps passé, ces instants morts, ces espaces aux cohérences parfois troubles.
    Ces éléments d’intrigue qui surgissent là, aléatoirement, sans qu’on sache vraiment pourquoi.
    Tout ça a l’air soudainement décousu.
    « Attends deux secondes… Il avait les cheveux blancs lui au plan d’avant ? »
    « C’est moi ou ce chien se secoue bizarrement, comme s’il était prisonnier d’une boucle ? »
    « Mais… Mais cette histoire qu’il raconte à son père… Ce n’est pas la bonne… C’est celle qu’on a entendu dans ce segment qui n’avait rien à voir mais qui semble lié à… »
    Wooooh…
    Ah d’accord. OK…
    Je crois que je viens de comprendre.

    Ce type de narration, je me suis souvenu l’avoir déjà vécu auparavant.
    Cette façon qui consiste à partir d’une histoire qui a l’air normale, mais qui sombre progressivement dans un récit déstructuré…
    Un récit de sensation plus que de sens…
    Pour moi, « I’m thinking of Ending Things » est le droit descendant de « Lost Highway » sorti en 1997.
    Même manière de jouer avec les esprits.
    Même façon de rendre tout cohérent avant de déliter le sens.
    Et puis chercher tout soudain à rattraper les esprits en rajoutant un élément qui va donner l’impression de faire sens…
    …Ou plutôt qui va donner l’illusion de faire sens.

    Alors bien évidemment, face à ce genre de démarche, il sera facile de crier à la facilité.
    « Moi aussi je sais en faire des films cryptiques qui finissent par raconter un peu tout et n’importe quoi ! »
    J’entends la critique.
    Seulement, moi, je ne considère justement pas que ce soit n’importe quoi.
    Je ne considère pas que ce soit gratuit.
    C’est juste que le propos de l’histoire est ailleurs.
    Il n’est pas dans un discours ou dans un récit linéaire. Il est dans une sensation.
    Un sentiment.
    Et pour le rendre accessible ce sentiment il faut justement jouer avec l’esprit. Il faut déconnecter le cortex cartésien…
    Qui sont vraiment ces deux héros ?
    Que leur est-il vraiment arrivé ?
    Au fond le cœur du sujet n’est pas là.



    spoiler: Louisa – quelque soit son nom – s’est-elle laissée embourbée dans une relation toxique parce qu’elle ne savait pas dire non ? …Ou bien vit-elle au contraire le deuil d’une relation qu’elle n’a en fait jamais eue parce qu’on lui a tué son bel amant alors que celui-ci la secourait ? Et Jake de son côté ? Est-il l’homme qui passe à côté de Louisa, trop torturé qu’il est à entretenir sa relation toxique avec ses parents ? …Ou bien lui aussi fantasme-t-il cette relation qu’il n’a jamais eue ? N’est-il au fond que ce vieil homme de ménage ? Un gars qui mate les jeunes plein d’envie tout en n’assumant pas d’être surpris à le faire ? Un gars qui fantasme une vie où sa médaille d’assiduité se transformerait subitement en prix d’excellence, lui donnant accès à l’amour et la reconnaissance qu’il aurait aimé vivre ?… Est-il possible d’ailleurs qu’il soit l’agresseur du jeune amant de Louisa ? A moins que Louisa et Jake ne soit au fond que les deux facettes d’une même pièce. Mais au fond quelle importance qu’on sache le vrai du faux de tout ça ? Est-ce vraiment cela qui est intéressant ? Est-il vraiment primordial de savoir QUI est vraiment Louisa et QUI est vraiment Jake ? L’intérêt n’est-il pas plutôt dans ce qu’on ressent à travers eux ? Savoir que Jake soit un loser, un pervers ou un physicien réservé importe peu au fond… Ce qui compte c’est avant tout CE sentiment qui l’habite. Un sentiment qui habite d’ailleurs Louisa, les parents de Jake, cette serveuse aux bras brulés… Toutes ces personnes sont à la fois différentes mais à la fois les mêmes. Mais au fond ce n’est pas vraiment eux qu’on veut nous raconter dans ce film. Ce qu’on veut nous raconter c’est CE sentiment. Et si dans certains films des personnages brillent parfois parce qu’ils sont habités de sentiments multiples et complexes, dans ce « I’m Thinking of Ending Things » il faut juste savoir comprendre que le personnage central, c’est CE sentiment-là ; un sentiment qui peut habiter plusieurs personnalités multiples et complexes. Pas un protagoniste de cette histoire ne l’incarne vraiment. Pas un seul hôte ne l’essentialise. Mais tous ensembles, ils le synthétisent. Ils le rendent palpable.




    Alors certes, cela peut rendre ce « I’m thinking of Ending Things » éprouvant. C’est évident.
    D’ailleurs, j’ai été moi-même éprouvé.
    Cette conversation de vingt minutes dans la bagnole. Puis ce repas de famille – malaisant au possible – qui n’en finit jamais. Puis à nouveau la voiture… Puis la perdition dans la neige…
    J’ai souffert. Incontestablement.
    J’ai souffert parce qu’à chacune de ces scènes commençaient toujours au mieux, avant que tout se mette à chaque fois à se déliter dans une sorte de répétition presque facile ; comme une sorte d’égarement.
    …Et d’ailleurs – oui – je pense vraiment que parfois ce film en fait un peu trop, pour chacun de ses segments.
    Je pense sincèrement qu’il sombre parfois trop dans la facilité ou dans une certaine forme de confusion complaisante.
    C’est d’ailleurs ce qui lui vaut cette note nettement en dessous d’un somptueux « Lost Highway ».

    Seulement voilà, quand je pense à ce qu’aurait été le film sans ces épreuves, je me demande encore si sa démarche m’aurait percuté de la même manière.
    Au fond, l’épreuve fait partie du cheminement.
    Il faut accompagner ces protagonistes.
    Il faut se sentir soi-même prisonnier.
    Il faut soi-même avoir envie d’en finir.
    Il faut EPROUVER.

    C’est là tout le cœur de cette expérience cinématographique.
    Ce film ne se perçoit que dans l’épreuve.
    C’est le seul moyen de cheminer jusqu’à ce qu’il a à nous offrir.
    Est-il un film sur l’ambigüité du sentiment amoureux ? Sur les choix ? Sur les pertes ? …Ou bien sur notre rapport à la mort et à la vieillesse ?
    Au fond, ce film, il est un peu tout ça à la fois.
    Il est juste un film sur l’angoisse ; sur ce qu’elle détruit ; sur ce qu’elle permet de rendre sensible.
    Et au-delà même de ça, « I'm thinking of the Ending Things » est peut-être tout simplement un film sur la vie.
    …Un film sur une vie.
    …Celle de Charlie Kaufman.
    …Un Charlie Kaufman qui a pris prétexte d’une adaptation pour nous livrer cela.
    …Une part de lui qu’il a cherché à rendre universelle.

    Alors j’entends : on peut ne pas accrocher.
    On peut être rebuté.
    Seulement ce film est là. Et il est là pour ce qu’il est.
    Comme David Lynch, Charlie Kaufman nous ouvre ici une porte vers un univers qui – quoi qu’on en pense – reste unique, singulier… Et donc précieux.
    Personnellement, j’avoue ne pas aborder la vie comme Charlie Kaufman. Son monde m’est étranger. Mais depuis que j’ai vu ce « I’m Thiinking of Ending Things », ce monde est soudainement devenu plus familier.
    Désormais j’ai parcouru son univers. Il vit en moi. Et j’y ai retrouvé une part d’humanité entrant en résonnance avec la mienne.
    Charlie Kaufman m’a partagé quelque-chose avec ce film – quelque-chose qui allait au-delà d’une simple histoire – et rien que pour cela je ne peux que lui être reconnaissant.
    Car l’air de rien, à nous rendre ainsi accessible des univers sensoriels aussi éloignés des nôtres, des hommes comme Charlie Kaufman ou David Lynch nous font un cadeau rare.
    …Le cadeau de cinéastes qui savent rendre leur monde soudainement accessible.

    Alors oui, c’est pour ça que moi j’aime penser à ce cinéma qui me rappelle David Lynch.
    …J’aime penser à ces rares auteurs qui savent nous ouvrir les portes vers un autre univers…
    …Vers un autre cinéma.
    Les meilleurs films de tous les temps
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