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    Une Pluie sans fin
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    Bowen Tyler
    Bowen Tyler

    2 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2023
    Un film d'atmosphère qui prend les allures d'une enquête policière. En nous faisant suivre les pas d'un enquêteur agent de sécurité dans une usine, le film nous montre des individus presque fantomatiques qui semblent habiter une rêverie, ou un cauchemar, de laquelle ils ne parviennent jamais à s'extirper. D'une beauté plastique constante, UNE PLUIE SANS FIN hypnotise.
    DarioFulci
    DarioFulci

    86 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2021
    Un vrai polar poisseux que nous offre la Chine. Ce qui étonne le plus c'est le contexte choisi: 1997, la rétrocession de Hong Kong, à la veille d'un essor décisif après des décennies d'autarcie. Un moment où il va falloir faire table rase d'un passé, ici minier, sans se poser de questions.
    Un contexte parfaitement rendu, à teneur politique bien sûr mais qui n'étouffe pas l'histoire en elle même. La mise en scène est tendue, un peu à la façon des polars américains stylisés des années 90 mais avec une vraie identité. Ce n'est pas une copie 20 ans plus tard ou un hommage. C'est un polar sombre très efficace qui dit à voix basse sa pensée sur la politique du pays.
    Christian Estevez
    Christian Estevez

    11 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2020
    « Une pluie sans fin » : Un film aux symboliques « fleuves » !

    Parmi les quinze films (treize nouveautés et de ressorties) arrivants, ce mercredi 25 juillet 2018, dans les salles françaises, se distinguent, au milieu de très grosses productions dont la grosseur des budgets est inversement proportionnel à l’intérêt des vrais cinéphiles, quelques films d’auteurs dont le polar chinois « Une pluie sans fin », premier film du réalisateur Dong Yue, « Grand prix du jury » au festival du film policier de Beaune (France) et « Meilleur contribution artistique » au Tokyo Film Festival (japon), où l’acteur principal – le célèbre Duan Yihong – a également reçu le prix du meilleur acteur.

    Ayant assisté à l’avant-première de « Une journée sans fin », qui avait lieu au cinéma « L’arvor », de Rennes (France), ce mardi 24 juillet au soir, et étant ressorti convaincu par la réelle qualité du film, nous vous offrons un « focus » sur cette œuvre cinématographique.


    « Une pluie sans fin » (très mauvais titre donné uniquement en France – dont le titre original signifie « Une grande tempête se prépare », également traduisible par « Le calme avant la tempête ») se situe dans une petite ville de la province du Henan (Sud de la Chine), dont les très vieilles et immenses usines composent l’essentiel du décor et célèbre pour son climat extrêmement pluvieux. Film « flash-back », celui-ci débute en 2008, le jour où Yu Guowei – le héros -, sort de prison. Mais la seconde scène s’enchaîne avec la troisième pour faire une transition qui nous ramène à l’intrigue de l’histoire, en 1997, juste quelques semaines avant la rétrocession de Hong Kong à la Chine par l’Angleterre.

    Dans ce lieu et cette époque oubliés de « la Chine qui s’éveille », Yu, chef de la sécurité d’une usine, doté d’un véritable don d’enquêteur, va se prendre d’un intérêt tout particulier pour une série de crimes commis sur des jeunes femmes, tandis qu’il voit le corps sans vie de la troisième d’entre elles, sur les lieux du crime. Et, contrairement à la police, dont l’enquête piétine, Yu va, quant à lui, avancer très vite dans cette affaire qui, devenue d’abord une obsession pour lui, va carrément s’avérer son unique raison de vivre.

    L’histoire utilise tous les ressorts classiques du véritable « polar » façon hollywoodienne et tient en haleine son spectateur par son scénario sans faille. Mais, limiter « Une pluie sans fin » à un « parfait polar » serait extrêmement réducteur ! Il ne faut pas perdre de vue que nous avons affaire, là, à un véritable film d’auteur, un film « d’art et essai », seul cinéma dont le but est de délivrer un message, à faire réfléchir, voire à dénoncer « le système », devant, sans cesse, contourner les comités de censure du monde entier en usant de symbolique que les premiers concernés comprennent. Et c’est ce que son réalisateur, Dong Yue, a encore mieux maîtrisé !

    Toute la force et le véritable intérêt de « Une pluie sans fin » – lorsque, comme votre serviteur, l’on est pas du tout porté sur le genre « policier » -, c’est de nous parler, non pas d’un homme nommé Yu, pas plus que de quelques personnes assassinées par un tueur en série, le tout dans une ville où la pluie ne cesse quasiment jamais de tomber ! Car, en fait, au travers de Yu, c’est de la Chine dont parle son réalisateur – d’ailleurs, le film s’ouvre sur cette évidence, par l’éppélation du nom du héros qui, parce que la langue chinoise esst faite d’idéogrammes, celui-ci indique, pour chacune des trois parties qui composent son « identité » complète (Yu GuoWei), le « mot-clé » (l’idéogramme) originel, qui donne « Vertu », « Nation », « Magnifique ». Mais dont le nom de famille « Yu », prononcé autrement, signifie également « Inutile ». Ainsi, le réalisateur annonce bien le véritable sujet, le véritable « héros », de son film, à savoir cette Chine et sa population – plus particulièrement celle qui fut sacrifiée sur l’autel de la course à la puissance économique et qui, ayant tout donné d’elle-même, se retrouva, en 1997 – tournant historico-économique du pays -, sur le point de voir venir cette grande tempête qui l’emporta (d’où le titre original et l’intérêt de conserver celui-ci plutôt que de lui étiqueter un titre purement commercial!).

    Cette symbolique s’appliquant pour chaque élément de « Une pluie sans fin », il serait long, fastidieux, et même inapproprié, puisque nous sommes ici pour parler « cinéma », avant tout, d’aller plus loin dans ces détails. De ce fait, portons, quelque peu, notre attention sur le style, l’esthétique, du film. Dong Yue, en véritable cinéphile qu’il est – s’étant nourri du cinéma états-unien par des copies illégales -, avoue être très influencé par des maîtres du genre policier comme Alfred Hitchcock et son célèbre « Sueurs froides », ou encore par « Conversation secrète», de Francis Ford Coppola, qui lui ont donné matière à la construction de la personnalité de ses personnages. Cependant, un autre film célèbre du genre est très présent, non seulement par le visuel de certaines scènes – tout particulièrement de celle où le héros poursuit le tueur en série, sous la pluie -, mais également par sa construction narrative (et même jusqu’au type de lieu servant de théâtre à la scène qui s’y déroule). Ce film, c’est « Seven », film de David Fincher, sorti en 1995, avec Brad Pitt dont l’on peut retransposer le personnage sur celui de Yu à plusieurs niveaux.

    En dire beaucoup plus sur « Une pluie sans fin » serait tout à fait possible car le scénario possède plusieurs degrés de lecture, plusieurs messages que, même après trois ou quatre visionnages (personnellement, rien qu’en revoyant la bande-annonce, avant de rédiger cet article, nous avons découvert et compris d’autres choses qui nous étaient passées inaperçues), et des heures de réflexion nous n’aurions pas encore toutes décortiquées. Le mieux est donc d’inviter chacun et chacune à se rendre dans les salles de cinéma qui ont la bonne idée de proposer cet excellent film. Et ce, d’autant plus que les nombreux « non-dits » et « non-explicités » qui composent cette œuvre donneront autant de visions, d’interprétations, de ressentis, qu’il y aura de personnes à le voir.

    Christian Estevez

    N.B.: critique publiée sur le site de "Salama magazine", le 24 juillet 2017;
    Dora M.
    Dora M.

    50 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2020
    Yu Guowei est en charge de la sécurité d’une usine. Il est fasciné par des crimes sur des jeunes femmes qui sont retrouvées aux alentours de l’usine. La pluie efface toujours toute trace du meurtrier, ce qui n’aide pas les policiers dans leur enquête. Yu décide de mener l’enquête de son côté.
    Honnêtement, ce film m’a rapidement fait penser à “Memories of murder” que ce soit pour l’histoire, les fausses pistes, les problèmes d’identification du tueur, le détective et son acolyte… sauf que j’ai trouvé ce film beaucoup moins bien en termes de suspens, d’humour, d’esthétique.
    L’ambiance est globalement réussie malgré tout, elle est pesante tout au long du film, l’atmosphère mystérieuse est appuyée par ce climat pluvieux et ces usines. Il y a quelques scènes de tension et d’action intéressantes comme la course poursuite dans l’usine, un labyrinthe d’escaliers.
    J’ai en revanche trouvé le héros peu attachant, il est un peu bizarre, on se demande même qui il est vraiment finalement.
    Bref, un bon divertissement mais quitte à choisir, rien ne vaut l’original (Memories of murder).
    Roub E.
    Roub E.

    746 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2020
    Memories Of Murder continue de faire des petits un peu partout, ici c’est une libre adaptation chinoise. Même si il est très loin de son modèle j’ai bien aimé ce polar social qui dépeint une Chine archaïque, industrielle au moment où Hong Kong va lui être rattaché. Le film a aussi un petit côté Seven avec cette pluie continue et cette ambiance fin de siècle d’un monde qui s’écroule. Peut être un peu trop référencé justement pour être vraiment marquant, il n’en reste pas moins un très bon polar qui vaut le détour.
    Hotinhere
    Hotinhere

    427 abonnés 4 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2020
    Un polar noir et obsessionnel à l'atmosphère poisseuse et à la mise en scène sublime, sous fond de Chine ouvrière des années 90.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 468 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 juin 2020
    En règle générale, un thriller policier devrait être assez captivant et passionnant pour vous tenir en alerte. Cependant pour Une Pluie sans fin ce n'est pas le cas car c'est soporifique. C'est tellement ennuyeux que vous pensez à quand cela pourrait se terminer. Le rythme est lent et il y a très peu de dialogues. C'est un film à l'atmosphère très morne, suffocante, grise, abattue et déprimante. Personne n'avais l'air heureux dans ce film. Visuellement ce film avait l'air bien avec une ambiance pluvieuse et sombre. Mais l'histoire a des trous de complot et aurait pu être bien meilleure. Dans l'ensemble ce n'est pas ma tasse de thé...
    konika0
    konika0

    23 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2020
    La fête à la grenouille.
    C’est le premier long métrage de Dong Yue, un auteur inconnu au bataillon mais peut-être pas pour longtemps compte tenu de la belle exploitation internationale dont le film a profité. On est en 1997 dans une cité industrielle au sud de la Chine. Toute la bourgade vit en lien avec l’usine d’à-côté. On nous présente succinctement Yu Guowei, le chef de la sécurité de l’usine. Curieux et ambitieux, il va tenter de découvrir qui assassine sauvagement des jeunes filles dans le secteur. Au niveau de l‘ambiance, c’est bien poisseux cradingue comme il faut. Ça peut faire penser au meilleur du thriller psy américain. Mais le détail qui change tout, c’est le caractère social du film. Car derrière cette intrigue rondement menée, il y a aussi le portrait d’une société exsangue et sans repère, à la merci du patron. Le quidam survit pendant que la jeunesse meurt. Chacun a son rêve mais celui-ci semble bien inaccessible dans un pays où le mérite est aléatoire et où l’aspiration individuelle paraît illusoire. Chacun est collé à la boue qui jonche le sol et la pluie ne permet pas de voir très loin. Le décor est assez splendide et la fonderie est remarquablement utilisée, presque comme un personnage à part entière. Le suspens nous tient jusqu’au bout et les surprises ne manquent pas. Le petit bémol sera pour des effets numériques dispensables mais on pourra admettre que c’est un peu ma lubie personnelle. En bref, un vrai bon thriller comme on en fait trop peu. Vivement conseillé donc.
    Kana57
    Kana57

    33 abonnés 896 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 juillet 2021
    Film ennuyeux , qui manque de rythme avec une fin ma foi incompréhensible dommage car la photographie est belle ⭐⭐
    Redzing
    Redzing

    937 abonnés 4 300 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2020
    Chine, 1997. Dans une petite ville industrielle, des femmes sont retrouvées égorgées. Alors que la police ne parait guère efficace, Yu Guowei, le chef de sécurité de l'une des usines, tente de mener l'enquête à sa manière. Malgré ce que ce pitch laisse entendre, "Bàoxuě jiāng zhì" n'est pas vraiment un polar, ni un thriller, mais plutôt un drame social. L'enquête passe en effet totalement au second plan, pour que le récit se focalise sur ce protagoniste qui a des aspirations mais prend de plein fouet la fermeture des usines d'état. A ses côtés, de nombreux personnages qui souhaitent quitter leur morne quotidien mais qui n'y parviennent pas vraiment. Filmé sous un pluie battante avec un filtre grisâtre en permanence, ce film a un certain style visuel, offre quelques séquences très efficaces (une scène de poursuite notamment), et un sujet profond. Mais il souffre de plusieurs longueurs, ce qui est dommage car pour son premier film, Dong Yue démontre un certain talent.
    moket
    moket

    444 abonnés 4 212 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2020
    Formidable du point de vue de l'atmosphère, pluvieuse, triste et grise, et de l'interprétation du détective obsessionnel allant jusqu'à sacrifier sa vie privée pour son enquête. Un peu moins du point de vue de l'histoire qui tire un peu en longueur et offre une conclusion un peu frustrante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Un thriller dans la Chine industrielle de la fin des années 90 voilà un cocktail très intéressant...

    J'ai beaucoup aimé ce film, l'atmosphère pluvieuse, pesante ainsi que la lumière sont exceptionnelles et les acteurs excellents... à voir !
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    675 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2020
    Thriller chinois que je voulais découvrir depuis sa sortie en salles, "une pluie sans fin" ne m'a pas déçu au niveau de son ambiance et de son atmosphère poisseuse qui n'est pas sans rappeler le "Seven" de David Fincher et aussi par rapport à la très bonne interprétation de son casting. Quant à l'histoire, si elle n'a rien de franchement révolutionnaire, elle a tout de même le mérite de nous tenir en haleine jusqu'au dernier plan du film.
    Choupi C.
    Choupi C.

    18 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2019
    Effectivement "pas mal" peut être un peu long.. la pluie pèse par contre vraiment et donne une ambiance qui trouble la vision et les esprits ce qui est assez original..
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    222 abonnés 2 793 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2019
    L'aspect "thriller" n'est en réalité qu'un habillage pour ce film chinois, qui tient plus de la critique sociale sous-jacente à laquelle une enquête policière sert de prétexte. Le film développe longuement sa thèse en s'appuyant essentiellement sur son casting d'acteurs au jeu direct et efficace, tout le long d'une mise en scène qui tend hélas à s'amollir avec le temps, après un démarrage soigné. La deuxième heure passe ainsi plus difficilement, mais il y a indéniablement du savoir-faire qui ne demande qu'à se perfectionner dans le futur.
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