2ème classique Disney après "Blanche-neige", ce film possède la même qualité visuelle pour son année de sortie et bien loin des prochaines à venir. Si ce récit en à traumatiser plus d'un à cause de la séquence des enfants se changeant en âne et étant traité tel des objets de foire, l'ensemble reste, avec beaucoup de recul, très peu développer. Le premier grand méchant, Stromboli le marionnettiste enlevant Pinocchio, ne réapparait plus suite à la fuite du pantin, suivi des 2 escrocs Gédéon et Grand Coquin étant par "miracle", les uniques personnages animal parlant du film, absolument incompréhensible, pour terminer, le terrible cocher et son île démoniaque qui, suite à la fuite, à nouveau, de notre pantin et Jiminy, ne réapparait plus jamais. Idem pour la grande baleine bleue qui suite aux éternuements répétitif, ne sera plus du récit. Faut-il alors y voir un manque cruel de temps pour ce film ? 1h30 et tant de personnages ayant manquer d'approfondissement, ou surtout, un démarrage trop long, ce qui n'est pas faux non plus. Sur la forme, musicalement, on est toujours ébailli par les mélodies et les chansons mythiques. Un classique qui met surtout en avant le célèbre nez allonger du personnage lorsqu'il ment, morale qui suit naturellement avec tous ces enfants cancre, mauvais et pénible ne faisant rien à l'école et finissant dans les pattes de cet infâme homme rouge qui les méprisera totalement. Une morale sur l'éducation donnée par les parents, sur la jeunesse d'un enfant qu'il ne faut surtout pas laisser guider vers le côté obscure au risque de se voir trainer dans la boue toute sa vie. Dire la vérité et donc ne pas mentir, être sage et donc obéissant... des mots, des devises signées Disney qui auront toujours échos dans les films futurs. Pour terminer, la fée bleue est la représentation divine du pouvoir d'exaucer ou non un vœux, à l'unique condition que la personne est réussie ces devoirs, afin de pouvoir devenir un vrai petit garçon.