Derniers Avis sur Antitrust

S'il y a une chose dont j'ai horreur c'est l'acharnement sans nuances contre certaines personnes. Or là on est en plein dans le Bill Gates bashing. On adroit à un manichéisme de caricature, d'un coté le très méchant Microsoft (qu'on va jusqu'à associer à la voyoucratie) et de l'autre les chevaliers blancs du logiciel libre qui dans élan de générosité divine veulent faire don à l'humanité souffrante du code source du logiciel à Billy. Alors désolé mais je ne supporte pas ça… si encore il y avait autre chose, mais non, l'interprétation est basique, la réalisation est plate, le suspense est aux abonnés absent (il a failli en avoir dans la scène du diner en tête à tête, mais ça a fait pschitt). Bref , aucun intérêt.

Près de 20 ans plus tard, j'ai découvert Antitrust. Un thriller qui au premier abord a l'air tout à fait classique sauf qu'en réalité il s'avère être une véritable pépite. Le suspense ne fait qu'augmenter tout au long du film, le rythme est maîtrisé, Ryan Philippe est génial et le reste du casting est largement à la hauteur également. On est plongé dans l'univers informatique des années 2000 sous fond de complot. Je ne m'attendais clairement pas à être autant surpris mais pour ceux qui recherchent un film à suspense original, je place Antitrust en haut de ma liste. A voir absolument.

Très bon au départ, l'histoire était bien simple à suivre mais très vite, le côté ado et découverte informatique de cette bien belle Sylicon Valey s'est tournée vers le thriller et presque même le film policier. Quant au script pareil, simple à suivre jusqu'à ces accumulations trop complexe pour moi de termes informatique qui finissent par me perdre et au final, j'accélère souvent. Et puis c'est quand je vois les proches de départ du héros se changer en ennemis, je suis officiellement perdu. Bien dommage, mais point fort, un bon trio de jeunes et des actrices séduisantes.

Si le sujet est traité de façon un peu caricatural, avec un trait forcé et beaucoup de facilités de scénario qui fleurtent avec l'incohérence ou en tous les cas la relative aisance à dénoncer une multinationale surpuissante et à la détruire, la thématique reste tout de même éternellement d'actualité sur le danger du monopole des systèmes informatiques de communication, leur propriété entre les mains de quelques individus qui peuvent manipuler comme ils le veulent la planète entière voire les plus puissants états et disposer à leur gré des modifications ou améliorations d'applications qu'ils peuvent vendre à prix d'or. Mais il ne faut pas oublier que ce film a 16 ans et qu'il est globalement très rythmé, assez convainquant, avec de l'action et du suspense distillé par quelques volte-face ou rebondissements, le tout servi par des acteurs qui font plutôt bien leur job comme la toujours impeccable Claire Forlani. Un divertissement agréable à ressituer dans son époque de réalisation et qui a le mérite de vulgariser une problématique bien actuelle sans nous gaver de précisions techniques quitte à céder à la simplicité.

Perso j'ai beaucoup aimer ce film car il ne faut pas être un as en informatique pour comprendre son déroulement. Le suspense règne pendant la grande partie du film et on note pas mal de rebondissement. Apres c'est vrai que Tim Robbins ressemble pas mal à Bill Gates, mais je ne vois pas en quoi ce serait un défaut. Je trouve que Peter Howitt c'est tous simplement inspiré du personnage de Bill Gates et de sa compagnie pour crée ce film alléchant avec des personnages charismatiques.

"Antitrust" est le second film de Peter Howitt en tant que réalisateur, celui-ci ayant commencé sa carrière en tant que décorateur sur les deux premiers "Superman". Avant le très moyen "Johnny English", le cinéaste a sorti ce long-métrage qui repose en grande partie sur la prestation de Ryan Philippe, acteur très populaire à l'époque suite aux succès de "Souviens-toi l'été dernier" en 1998 et de "Sexe Intentions" en 1999 où il partageait à chaque fois l'affiche avec Sarah Michelle Gellar. Autour de lui, on trouve un casting solide avec Rachael Leigh Cook, autre actrice très populaire à l'époque (" Elle est trop bien" en 1999) et surtout Tim Robbins qui incarne avec justesse un homme d'affaires machiavélique et mal intentionné. Les seconds rôles sont plutôt bien campés et signalons pour les plus pointilleux, la présence de Nate Dushku, frère d'Eliza Dushku ("Buffy contre les vampires","Dollhouse") ainsi que Tyler Labine, autre acteur que j'avais particulièrement apprécié dans la série peu connue "Dead Last". Le scénario bien que sans surprises est parfaitement ficelé et l'intrigue avance à bon rythme malgré son caractère improbable. "Antitust" est en fait à mi-chemin entre le thriller et l'espionnage mais ne s'embarrasse pas d'intrigues parallèles et les faux-semblants sont rapidement passés à la trappe. Le fait d'avoir situé le film dans le milieu de l'informatique et de l'Internet encore balbutiant (nous sommes en 2001) est bien ancré dans la réalité de l'époque et le message anti-capitaliste prônant la liberté informatique bien que léger n'est pas inapproprié et reste assez pertinent. "Antitrust" n'est pas au final un film incontournable mais il réussit là où beaucoup échouent, il divertit et réunit tous les éléments nécessaires pour faire passer au spectateur un bon moment : suspense, action et un peu de réflexion. En bref, c'est un film sympathique et sans prétention qui ne vous fera pas passer un moment inoubliable mais que vous pourrez revoir sans déplaisir.

Sympathique film bien rythmé : en 20 minutes, les personnages et lieux sont posés. Bon, d'accord, le suspens est complètement grillé par la bande-annonce qui en dévoile dix fois trop, mais le film conserve tout de même deux-trois surprises.
L'affaire Snowden et le succès de Facebook avec ses zones d'ombres font que ce film vieillit bien : l'idéalisme de partage façon Ubuntu contre les plus gros qui offrent plus aux jeunes génies, bref ce contexte réaliste donne de la crédibilité à ce thriller qui reste assez (peut-être trop) sage.

Un bon thriller sur les médias et technologies informatiques, même si avec tout le charabia visuel, les non initiés auront souvent du mal comprendre

Ce thriller pamphlet contre l'industrie technologique médiatique pêche par ses personnages caricaturaux ( notamment l'impeccable Tim Robbins qui n'est qu'une copie de Bill Gates) par son acteur principal Ryan Philippe aussi charismatique qu'une limande et s'enlise au fur et à mesure dans le poussif et le conventionnel.

Un petit film sympa : ça reste simpliste, autant dans la réalisation que l'histoire, mais ça passe, niveau ambiance surtout, bon pour les informaticiens comme moi, c'est bonne tranche de rigolade tant l'utilisation de l'informatique est ridicule, mais bon, ça passe pour un divertissement c'est tout ce qu'on demande.

Un film assez sympa sur l'informatique et son business implacable, il ne restera pas dans les annales mais j'ai passé un bon moment. 3/5

Le début est franchement moyen par la suite le scénario bien que classique s'améliore, malheureusement le jeu des acteurs et la réalisation n'ont rien de bien excitant. Il n'y pas de contre indication pour les malades cardiaques à visionner ce film.

(Attention ! erreur sur le casting dans la fiche, il faut rajouter Tim Robbins) Un thrillo polar doux qui aurait mérité un traitement beaucoup plus suspens et moins angélique. Un très bon scénario dévoilé trop tôt mais bien conçu. Pour un film de 2001 qui anticipe notre informatique d'aujourd'hui peut paraître à sourire de nos jours avec ces maladresse mais le thème (le monopole de l'information) est ici montré, pas forcément exposé comme il faut mais intéressant. De bonnes interprétations mais trop typées créatifs et geeks. Du bon et du moins bon, c'est dommage. Distrayant ! 3.5/5 !!!

Le scénario n'est pas des plus original mais il arrive à créer du suspense et, au final, on est aspiré dans le film.

On ne peut pas dire que l'intrigue nous tient en haleine. On ne peut pas dire non plus qu'elle surprend. On peut peut-être s'aventurer à dire que les acteurs sont à la hauteur de la qualité du film, c'est-à dire, médiocres.